Albert Richez nous a quittés
(Extrait de «Passerelle» IUFM Nord - Pas de Calais janvier 2010)
Le 20 Septembre 2009 Albert Richez est décédé à 7 h du matin. Ancien Directeur d'Ecole Normale, nommé IA-IPR, à la naissance des IUFM à Douai puis à Lille, il fut Directeur du site IUFM d'Arras jusqu'en Septembre 2001, date de son départ en retraite.
Même s'il n'était pas toujours d'accord avec toutes les orientations de la politique éducative menée par les IUFM, il faut se souvenir qu'il fut un serviteur fidèle de la formation des maîtres.
Pierre Louis étant alors directeur de l'IUFM, Albert Richez sut mener à bien, avec le concours efficace d'Alain Galan, Responsable Administratif et Financier, la fusion des deux sites d'Arras : Artois et Templier. Il organisa ensuite très efficacement le site d'Arras devenu un outil renouvelé de formation des maîtres grâce au Conseil Général du Pas-de-Calais.
Animé d'une réelle vocation philosophique, il fonda ses choix politiques sur un humanisme empruntant à des sources très diverses, de Marx à Lévinas. C'était un homme engagé, passionné et généreux.
Jean-Pierre Fourthin
Ancien Directeur du site IUFM d'Arras,
ancien Directeur Adjoint de l'IUFM NordPas de Calais
Albert Richez a été Président d’Attac Artois et membre du Conseil Scientifique d’Attac (CLIQUEZ SUR LES MOTS SOULIGNÉS EN BLEU POUR ACCÉDER AUX ÉCRITS D'ALBERT RICHEZ)
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(Nous remercions Jean-Paul Bridenne (Promo 66-71) qui a fourni les sources de cet article)
Nous remercions également Jean-Alain CORNIL (promo 66-71) qui ajoute ci-après un témoignage personnel de reconnaissance envers Albert Richez :
Nous remercions également Jean-Alain CORNIL (promo 66-71) qui ajoute ci-après un témoignage personnel de reconnaissance envers Albert Richez :
"J'avais aussi apprécié Albert Richez, et me souviens que, absent quelque temps pour raison de santé, à son retour, il avait voulu réunir deux classes pour rattraper le retard. Il estimait que nous ne devions pas être pénalisés. Ce fut un échec ! Nous n'avions à l'époque pas compris à quel point il avait le sens des responsabilités et beaucoup de conscience professionnelle. Devant ce "fiasco", quelques jours plus tard, il est venu nous demander de l'excuser de sa mauvaise prestation : il n'a jamais rejeté ses difficultés à nous intéresser sur notre attitude pas très "sympa", il faut l'avouer ! Chapeau, M. Richez !"
Merci
Jean-Alain CORNIL
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