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lundi 29 janvier 2024

José HERBERT, promo 60 64, écrivain à temps plein depuis qu'il est en retraite, nous livre ici quelques souvenirs concernant ses professeurs d'école normale

Nous avons consacré récemment un article à José Herbert, écrivain prolifique et toujours actif à 79 ans. (cliquer sur le lien pour l'article sur José)

Il évoque ici quelques souvenirs concernant ses anciens professeurs d'EN.



"Souvenirs du bon temps où j’usais mes fonds de culotte sur les bancs de l'École Normale de Douai. Promotion 1960-64."


Nous étions jeunes et beaux. Je suis maintenant vieux et… Stop José, tu n’as pas le droit de dire ça. Tu as vécu des années exceptionnelles. Des années qui ont forgé ton corps et ton mental, qui sont à la source de ce que tu es maintenant. Chaque semaine tu as bossé comme un fou, jusqu’au devoir surveillé du samedi après-midi. Tu étais interne. Tu as appris à vivre en communauté. Tu as engrangé des souvenirs et surtout des connaissances qui ressurgissent par moments et qui te sont bien utiles dans ta vie d’aujourd’hui. 

D’accord ! C’est vrai ! Mais par quoi commencer si je veux me souvenir ? Les profs ? Oui ! Des gens compétents, en général, que l’on ne peut oublier, qui, comme tout le monde, avaient leurs tics. Des profs un peu chahutés, d’autres encensés.


Tel le prof de français, que nous surnommions Popaul, dont l’épouse, toujours en blouse blanche, nous enseignait l’Histoire de l’Art dans un immense amphithéâtre. Cours qui nous ennuyait car rébarbatif que nous pensions sans intérêt pour la suite de notre carrière. Je regrette maintenant de ne pas avoir assez écouté cette prof au savoir immense. En classe Popaul négligeait son bureau perché sur l’estrade, s’installait à un pupitre d’élève, près du mien, face aux étudiants, et débitait avec un léger sourire un cours que nous devions transcrire, me soufflant en même temps une haleine fétide et sucrée, il mâchouillait quelque chose en permanence, que je pense encore sentir en écrivant ces lignes. 


Tel le prof de gym dont j’ai oublié le nom. Je n’ai guère la mémoire des noms. Il est devenu député par la suite, fervent militant du parti communiste à une époque où celui-ci était puissant. Son cours se transformait parfois en tribune politique qui durait toute l’heure et durant laquelle, debout devant son auditoire, il nous assénait ses vérités. Ou alors il nous donnait un ballon de volley dans la salle des sports et disparaissait, sans doute occupé par les exigences de sa vocation au service du peuple.


Tel le prof d’anglais, dont je revois parfaitement la carrure, le visage sans sourire et le cartable en cuir qu’il posait sur son bureau, toujours au même endroit. Son intervention débutait toujours par une interrogation orale. Il choisissait sa victime parmi la liste des élèves qu’il avait sous les yeux, puis lui posait une question, une seule, the question. J’ai la souvenance de l’une d’entre elles, que j’ai depuis racontée maintes fois en société, tant elle est révélatrice d’un certain état d’esprit. La voici :

—What’s an elephant ? disait le prof.

Question intéressante, n’est-ce-pas, qui n’était qu’une conséquence du cours précédent. Il fallait répondre :

—An elephant is a big animal.

Puis la note jaillissait, qu’il notait sur son document :

—Eighteen ! 

En ce temps-là, comme actuellement d’ailleurs, il ne fallait pas compter sur l’école pour se familiariser avec une langue étrangère.

 

Tel un autre professeur de sports, Joly, qui était aussi, je crois, surveillant général. Meneur d’homme, il en avait la carrure, l’autorité, le pragmatisme. Il nous emmenait courir un « canal », c’est-à-dire des kilomètres le long de cette voie d’eau pas très éloignée du bahut. Supplice pour beaucoup d’entre nous. L’homme courait en notre compagnie et nous exhortait avec ses encouragements hurlés. Et quand ce n’était pas le canal, c’étaient d’interminables tours du stade attenant à l’EN. A l’époque, l’instituteur se devait de posséder un bon niveau sportif. L’EN n’était pas accessible aux personnes réfractaires à cette discipline essentiellement corporelle. Est-ce lui qui nous emmenait à la piscine de Douai ? Je ne sais plus. Autre supplice qui consistait à sauter au plus profond du bassin, ensuite, si l’on désirait survivre, à agripper avec l’énergie du désespoir la perche tendue qui nous ramenait sur la berge, tout en vomissant l’eau chlorée avalée. Bien sûr, et j’ajoute encore « comme actuellement », n’oublions pas que je veux être « impertinent »,  ce n’est pas à l’école que l’on apprend à nager. 


Tel le prof de maths en terminale, blouse blanche impeccable, sourire sévère aux lèvres, dont j’ai aussi oublié le nom, qui me réclama un jour des droits d’auteur. C’était une boutade. Je copiais ses cours avec un calque bleu, pour en fournir un exemplaire à mon beau-frère qui voulait passer le bac, donc les étudier, et qui ne les a jamais utilisés. J’étais naïf. Excellent professeur qui sut conforter mon goût intense pour les mathématiques, ses mystères, sa magie, ses tableaux, ses règles, son vocabulaire, sa géométrie dans l’espace, ses probabilités, etc. 


Je n’ai pas conservé la souvenance de grands chahuts dans les classes. Étions-nous dociles, calmes, attentifs, travailleurs ? Je le pense. On se moquait des profs, évidemment, mais sous le manteau. On bossait comme des dingues. D’autres que moi possèdent sûrement dans les profondeurs de leur cortex de quoi nuancer mes propos. Un mot de leur part suffirait à dénicher certaines séquences que j’ai oubliées, j’en ai conscience. 

Les souvenirs d’un homme constituent sa propre bibliothèque, disait Aldous Huxley. 


José HERBERT


Commentaire :

Pour José HERBERT ... l'ayant connu au début de mes études à l'EN de Douai, Monsieur Joly était effectivement Surveillant Général (Je me souviens de cette "formule "fétiche "Il y a un minimum ... à ...) Pour ce qui est du prof de gym devenu député (Communiste) il s'agit de Georges Hage ...

Cordialement,
Crosetti | vincent.crosetti@gmail.com

lundi 8 janvier 2024

José HERBERT, promo 60 64, est un écrivain prolifique et toujours actif

 


José Herbert est né à Aniche en 1944. Il a fréquenté l'Ecole Normale de Douai de 1960 à 1964 pour devenir ensuite instituteur à Vred, puis à Auberchicourt, enfin, à partir de 1975, directeur d'école et secrétaire de mairie à Wambaix, petit village du Cambrésis. Il est maintenant installé à Loos en Gohelle. A la retraite, il s'est lancé dans l'écriture et a publié 5 romans aux Editions ATRIA ainsi qu'un roman historique chez annickjubien. Il a écrit également pour des associations. On trouve ses textes dans une revue historique, « Jadis en Cambrésis », car il fut aussi chercheur passionné en histoire locale.

Pour lui l'année 2024 démarre sur des chapeaux de roue :

Voici ses prochaines rencontres dans les différents salons littéraires :

19 janvier : nuit de la lecture à la médiathèque de Richebourg.

20 janvier : salon du livre de Liévin.

28 janvier : salon du livre de Fontaine-Notre-Dame.

10 février : salon du livre de Marquette en Ostrevent.

18 février : salon du livre de Tilloy les Mofflaines.

17 mars : salon du livre de Billy Berclau.

23 mars : salon du livre d’Alembon.

6 avril : salon du livre de Saint-Amand-les-Eaux.

7 avril : salon du livre de Marquillies.

11 et 12 mai : salon du roman policier de Berck sur mer.

01 juin : salon du livre de Villers en Cauchies.


Voilà pour le premier semestre, sachant que ce calendrier sera complété au fur et à mesure d’autres inscriptions, car actuellement il est en attente de la sortie de son troisième roman policier, titré le lion de Némée, chez Nord Avril éditions.

Comme on peut le voir, José est atteint d’une véritable addiction à l’écriture et son bonheur est dans les rencontres avec les gens, lecteurs ou pas, dans les bibliothèques, librairies et salons du livre. C’est ce qui lui permet d’être relativement en forme à 79 ans, avec par ailleurs la marche et le vélo en baie de Somme.

 

Ceci dit il se balade actuellement avec quatre titres :





L’instituteur impertinent, témoignage de sa carrière professionnelle dans un petit village du Cambrésis. C’est sa troisième édition, chez amanite.




Imago prélati, roman policier régional, avec un chouia d’Histoire dans l’enquête. Chez Bob Decoster.



Les poupées diaboliques : idem.





Ah ! Mauricette… : recueil de nouvelles loufoques à l’extrême, sorti en mai 2023, chez amanite.



lundi 2 octobre 2023

Hervé Gaye, promo 60 64 est à la recherche de ses copains normaliens. Il évoque les professeurs qu'il a connus notamment en seconde et nous rappelons à ce propos que "les textes n'engagent que leurs auteurs".

 


Bonjour , moi c'est Hervé GAYE 



Hervé Gaye, promo 61 64

Je suis un ancien élève de l' EN de Douai, promo 60 64...

Avec le recul, je considère que les professeurs que j'ai eus en SECONDE (année 60-61) étaient de bien piètres pédagogues : POPAUL était extrêmement cultivé et brillant mais un pédagogue nul ! (résultats du 1er DST de dissertation : tout le monde a eu 9/20 sauf le major de la promo - un certain Doom - qui a eu 10 !!!). BEUCHEY, le prof de maths ne travaillait que pour les bons ; DUBUS, le prof d' anglais était selon moi un fainéant de 1ère classe (2 seuls DST par trimestre, + des notes d'oral bidon du style "What is an elephant?" "It's a big animal" - et on obtenait 18 ! LELEU, prof d'histoire-géo, était dormitif et se contentait de lire son cours ! ! ! ! Cela ne m'a pas empêché d'être premier en classe de philo puis de faire ma propédeutique à Lille, puis une Licence et Maîtrise d'anglais ! Mais de tels professeurs aujourd'hui auraient quelques problèmes ! Puis-je ajouter que j'avais presque 16 de moyenne en classe de 3ème et que j' ai eu 40 sur 40 en maths au BEPC ?

La  classe de seconde à l' EN de Douai en 60-61 fut un choc, presque un traumatisme pour moi et j'en garde un souvenir exécrable : ayant toujours été un bon, voire très bon élève au collège Basuyaux d' Aniche  - 15,85 de moyenne au dernier trimestre de 3ème,  et tomber à une moyenne de 11 ne peut être qu'un choc violent !

Je me suis redressé en classe de Première (le prof de français, M. Haremza, était un excellent enseignant) puis surtout en classe de  Philo (5ème sur 31  dans la matière Philo, avec M. Serri, excellent prof) et premier de la classe.

Ensuite, Propédeutique à l' EN de Lille (Centre de formation de PEGC), puis Licence et Maîtrise.

Mes études supérieures furent plutôt bonnes (mention AB à chaque "certificat de Licence" et à ma Maîtrise.

Alors, que s'est-il passé pour moi en Seconde ?

Après avoir enseigné l'anglais 32 ans (surtout en collège), on m'a proposé un poste de prof de Français Langue Etrangère (FLE) à l' Université de Reims à la condition que je passe une Maîtrise de FLE puis un DEA = un Master 2, ce que j'ai fait ; j' ai donc repris mes études à 52 ans environ, au CNED pour la Maîtrise puis en présentiel pour le DEA.


J’ai eu quelques bons camarades : Ghoris Jean-Paul, décédé je crois, Noël Duhamel, (introuvable), Gaillard Bernard...) ainsi que ma femme pédagogique Barbara Rozwadowski)





Voici pour compléter cet article la Promotion 60 64 par ordre de reçus au concours de juin 1960 d'après le bulletin de l'amicale des anciens élèves de l'école normale de Douai numéro 32 de mars 1961 que nous avons consulté. (NDLR)

1 DOOM Jean-Pierre, 2 KABACINSKI Bernard, 3 LEMOINE Daniel, 4 AUDEGON André, 5 BONNET Jean-Marie, 6 GAILLARD Bernard, 7 LOUBRY Marcel, 8 LEMOINE Yves, 9 EGO Pierre, 10 PAGNIEZ Michel, 11 TOMBAL Gérard, 12 LEJCZYK Léon, 13 SCHAMPS Joël, 14 BAUDOUX Alain, 15 HERBAUT Christian, 16 DENOYELLE Francis, 17 LEGRAND Yves, 18 LOIRE Patrick, 19 BECQUET Marc, 20 DEBOSSCHERE Michel, 21 RIVART Raymond, 22 PAYEN Guy, 23 LECOMTE Jean-Pierre, 24 DEVOLDER Pascal, 25 DUTHILLEUL Jules, 26 JOLY Jean-Paul, 27 HERAUT Jean-Pierre, 28 SLEK Gilbert, 29 LAISNE Marcel, 30 DUHAMEL Noël, 31 WALLARD Paul, 32 DELBARRE Claude, 33 MORAND Bruno, 34 VANFLETEREN Jean-Claude, 35 BEULQUE Francis, 36 GUERIN Francis, 37 WOZNIAK Michel, 38 HERBERT José, 39 LEFEBVRE Jean-Pierre, 40 BOULLEAUX Jean-Marie, 41 DECHY Gérard , 42 RYNGAERT Jean-Pierre, 43 FAYENS Jean-Marc, 44 HENNEUSE Bernard , 45 HANNEBICQUE Roland, 46 FREMERY Daniel, 47 BEAUCHAMPS Alain, 48 DUROT Guy, 49 FARKAS Soltan, 50 DELSAUX Guy, 51 FRANCK Bernard, 52 PEZIN Jacky, 53 GAYE Hervé, 54 MAES Guy, 55 LEGRAND Pierre, 56 MARQUAILLE Jean-Marie , 57 GHORIS Jean-Paul, 58 DELCOURT Alain, 59 BROUTIN Gilles, 60 BOCQUET Jean-Pierre, 61 LOCOGE Jean-Marc, 62 GORWECKI Joseph, 63 LEBLOND Marcel, 64 BILLOIR Serge, 65 WALLES Patrick, 66 D'HENRY Gérard, 67 HENNEBERT Michel, 68 THERY Jean, 69 STERLAY Jean-Marie, 70 BOEZ Michel, 71 DHAENENS Roland, 72 DESPRES Albert, 73 CARLIER Bernard, 74 LONCLE Alain, 75 LAMBOOR Alcide, 76 MAGINELLE Alain, 77 MESSIAEN Bernard, 78 DEJARDIN Jean-Marc, 79 MOLLE Jean-Michel, 80 LAURENT Michel, 81 VAN ECKHOUT Marc, 82 CRAPET Lucien, 83 LOUTRE Jean-Paul, 84 SWIERKIOZ François, 85 BAUDUIN Bernard, 86 DEFOSSEZ André, 87 OUTTIER Yves, 88 DONAIN Jean, 89 GUERITTE Michel, 90 DAUBIES Jean-Pierre, 91 GILJEAN Michel, 92 LEGAYE Alain, 93 USAI Giovanni, 94 BOTTEIN Jean-Paul, 95 COOPMAN Robert, 96 SAP Yannick, 97 DUPONCHEL Jean-Pierre, 98 MAHIEU Robert, 99 LEPRETRE Yves, 100 HERBIN Yves



Nous publions ce commentaire de Jacques Devienne, vice-président de l'amicale, suite à la lecture de l'article d'Hervé GAYE :


Jacques Devienne

Faire une aussi brillante carrière : les professeurs de seconde n'y sont peut être pas pour rien ... ! Pour ma part j'ai du respect pour eux.

mardi 26 mai 2020

Patrick Loire, de la promo 60 64 n'est plus, son ami Guy Maes nous annonce la triste nouvelle


Notre ami Patrick LOIRE de la 60/64 nous a quittés.
Nous nous sommes connus en 1960.
Depuis la vie a fait que nous nous sommes parfois perdus de vue, mais nous nous sommes toujours retrouvés avec beaucoup de plaisir et de joie.
L'équipe composée de Bruno Morand, Daniel Payen , Jean Théry, Michel Pagniez et moi-même Guy Maes , se retrouvait 2,3 fois par an... que de souvenirs !

Profonde tristesse,
Guy MAES

vendredi 7 décembre 2018

L'oeuvre des nôtres : José Herbert, "L'instituteur impertiment" (promo 60-64)

Directeur de l’école à deux classes et secrétaire de mairie pendant presque 30 ans à Wambaix, l’un des plus petits villages du Cambrésis, José Herbert a vécu ses deux métiers avec passion. Il nous livre ici ses souvenirs sur un ton drôle et tendre, toujours impertinent. Comment faire classe à quatre tranches d’âge en même temps ? Comment concilier travail d’école et travail de mairie ? Séquences pédagogiques, portraits et situations pittoresques, joies et peines des enfants à l’école, anecdotes savoureuses s’enchaînent et plongent le lecteur dans une saine nostalgie.
 Date de sortie : 14 février 2019 Contact : José Herbert




José Herbert tient également 2 blogs où vous pourrez retrouver l’ensemble de son oeuvre et ses activités en tant qu’écrivain, participant à des salons littéraires et des séances dédicaces dans toute la région.

http://leschiensdepavlov.centerblog.net/

http://lamessebleue.centerblog.net/

lundi 25 janvier 2016

dimanche 2 novembre 2014

LA PROMO 60-64 ÉTAIT À L'HONNEUR CETTE ANNÉE. JOSEPH GORWECKI NOUS EN REPARLE DANS LE BULLETIN À PARAÎTRE DÉBUT 2015

Joyeuses retrouvailles pour la promo "Joliot Curie" 1960-1964"Aime et fais ce que tu veux" St Augustin 


Après quatre ans d'internat, la vie active nous a séparés. Beaucoup d'entre nous sont restés enseignants, toute leur carrière, quelques-uns ont pris des responsabilités en tant que chefs d'établissements ou inspecteurs. Mais tous, nous avons voulu faire notre métier et nous l'avons aimé: c'était notre devise.
Malheureusement nous n'étions pas nombreux pour fêter ce cinquantenaire de notre sortie de la rue d'Arras; certains nous ont quittés, définitivement, d'autres ont choisi de profiter de leur retraite au soleil et n'ont pu nous rejoindre...
Nous avons, pour les quelques présents, évoqué des très bons moments, comme par exemple notre déplacement en autocar pour aller supporter notre équipe de hand-ball entraînée par Jean JOLY, équipe qui nous a fait vibrer lors de la finale du championnat de France Universitaire. (photos)

Mais surtout nous avons parlé de notre formidable métier, qui a bien évolué, qui est devenu plus délicat et qui demande une formation qui n'est plus prioritaire, même si les ÉSPÉ ont vu le jour à la place des IUFM pour essayer de remplacer nos Écoles Normales.
Se retrouver dans les locaux, qui n'ont pas beaucoup changé, a été un moment riche en émotions, en souvenirs et en espérances pour que l'évolution, que l'on promet,  défende notre école républicaine.