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vendredi 6 juin 2025

Au musée des Dentelles et Broderies, une visite était organisée par un groupe d'anciens normaliens. Lesquels n'ont pas regretté ce moment

 Mercredi 04 juin un groupe d’anciens s’est retrouvé à l'invitation d'Alain DENHEZ, assisté d'André LÉGER (promo 66 71) à Caudry le matin au Musée des Dentelles et Broderies


En voici un petit récit rédigé par Alain DENHEZ :

"Après un petit film qui nous a retracé l’historique, nous avons eu le plaisir d’écouter les explications techniques très détaillées d’un tulliste sur le fonctionnement du métier Leavers qui est toujours celui qui fabrique aujourd’hui cette fameuse dentelle. On a pu aussi découvrir l’impressionnante chaîne d’ opérations nécessaires depuis le créateur du dessin jusqu’à l’obtention du produit final. Ces explications furent suivies d’une démonstration « en live ». 



La visite s’est poursuivie avec l’exposition d’un certain nombre de créations réalisées par des artistes.

Après le musée, nous avons déambulé dans les rues de Caudry, ce qui nous a permis de voir la Basilique Sainte Maxellende qui vient d’être rénovée, la Poste de style art déco…..



Enfin nous nous sommes retrouvés autour d’une table au restaurant où nous avons eu le plaisir d’évoquer bon nombre de bons souvenirs.




Pour finir, celles et ceux qui avaient encore des forces sont allés à la base de loisirs pour se détendre sous un beau soleil. 

De l’avis de tous ce fut une belle journée."

jeudi 25 juillet 2024

Quand Paul Dumont, dit Popaul, partit en retraite en juin 1981, après avoir débuté à l'ENG en 1946 avec son ami Jean Joly, une cérémonie fut organisée et l'on en retiendra son discours ému, teinté d'humour et de nostalgie.

 

Yvonne et Paul Dumont


CÉRÉMONIE de DÉPARTS en RETRAITE à L'ECOLE NORMALE

(extrait du Bulletin 73 de Novembre 1981, pages 19, 20, 21)

Une réunion amicale a été organisée le 26 juin 1981 à 17 H à l'occasion du départ en retraite de M. DUMONT, professeur de lettres, de M. PRUNIER, intendant et de M.TABARY, directeur de l'école annexe.

Monsieur SORRE, Inspecteur d'Académie, Directeur des Services Départementaux de l'Education du Nord présidait cette réunion.

De nombreux directeurs d'école actifs et retraités, professeurs, les membres du personnel d'intendance, Inspecteurs Départementaux de l'Education Nationale, maîtres d'école annexe et d'application, des représentants de l'Amicale des anciens et anciennes élèves se sont réunis dans le réfectoire de l'école témoignant ainsi leur sympathie aux retraités.


Monsieur BEAUCARNE, directeur de l'Ecole Normale ouvre la séance : «il me revient ? Mesdames, Messieurs ? comme à l'accoutumé, d'ouvrir cette amicale réunion pour en marquer le caractère de simplicité et aussi le caractère exemplaire, comme si le destin avait voulu marquer d'une signification particulière le triple départ en retraite que nous célébrons aujourd'hui.

La simplicité d'abord, il fallait bien s'y tenir puisqu'elle est dans nos habitudes.

Cependant, il faut remarquer qu'ils ne sont pas ici comme la circonstance fortuite d'un rite administrativement funéraire, le prétexte d'un discours qui parlerait d'autre chose, mais bel et bien comme le centre de gravité de cette affaire....

De là que la signification particulière de ce triple départ, trinité qui réunit la rigueur comptable, l'ardeur technique, l'amour des belles lettres…

C'est à Monsieur Sorre, Inspecteur d'Académie, qu'il revient de rappeler la brillante carrière de chacun d'eux .



Monsieur DUMONT remercie au nom de ses Collègues, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, Monsieur le Directeur de leurs paroles flatteuses, les camarades d'être venus leur témoigner leur affection en ce jour qui pour tous trois devrait être un jour de fête.

Mais les choses ne sont pas aussi simples, dit M. DUMONT, D'abord nul n'a quitté cette maison sans chagrin. Ensuite, entre elle et moi, il y a une histoire d'amour. Nous avons eu le coup de foudre quand nous nous sommes rencontrés en 1946, et depuis ça été «ni elle sans moi, ni moi sans elle».

Beaucoup d'entre nous ont connu l'École Normale rouge (comme on disait) la première École Normale de France.

Cette école était la Libération vivante, une flamme péguyste et cornélienne. De l'Amour, de la liberté totale, du dialogue, elle avait le principe et la fin de sa pédagogie. Elle voulait que «rien d'humain ne nous fût étranger».

Ici on s'appelait par tous ses noms, on se disait tout, on était tous normaliens, pêle-mêle, élèves, employés, instituteurs, professeurs, intendance et direction.

Ici c'était tout le temps la fête, il y avait toujours des foules joyeuses dans les couloirs. et on chantait, on jouait de la trompette et de l'accordéon. On posait sagement pour la photo de famille et on se ruait sauvagement en cuisine. On n'arrêtait pas de s'engueuler, et on avait souvent envie de s'embrasser. On était les lendemains qui chantent.


L'enseignement vivait de ce tohu bohu qui était la structure de surface d'une ténébreuse et profonde unité. Nous n'avions guère besoin de concertations officielles : mon meilleur ami était (est encore) le premier en date de nos professeurs d'éducation physique et j'ai épousé le professeur de dessin ! La musique avait de généreuses empoignades avec les Mathématiques. Les sciences naturelles m'initiaient au père Teilhard de Chardin et j'introduisais le professeur de sciences naturelles dans le jardin des racines grecques, l'E.N. et les écoles d'application échangeaient leurs idées et leurs maîtres. On avait horreur du vide.

On avait inventé l'audio-visuel, il y avait la radio à bord de toutes les classes, on montait deux grands spectacles par an, on passait des films fixes et des films «bougeants», on avait déjà un magnétophone, mais il était à fil et quand le fil cassait, il envahissait la moitié de notre espace vital.

On faisait de tout, de la linguistique historique, du latin, de l'ancien français et du provençal. On écrivait des vers, on réalisait des manuscrits enluminés. On devenait amateurs d'art, peintres, sculpteurs, mosaïstes, décorateurs. On avait un orchestre symphonique, un jazz band et une formation Rock, les Régents qui est toujours universellement connue.

On allait en chœur au stade Demény assister au triomphe immanquable de nos couleurs. On était champion du 5 000 aussi bien que du cent mètres.

On faisait des Maths modernes en 1950, dites donc !

On ne faisait pas de fausse monnaie parce qu'on ne voulait pas en faire. Mais ce qu'on faisait fort bien c'était indifféremment des instituteurs, des inspecteurs primaires, des agrégés et des professeurs de faculté.

Nous étions l'Universitas: il nous venait des étudiants d'Angleterre et des 2 Allemagnes, de Scandinavie, du Congo et du Gabon. Une fois que j'expliquais l'invitation au voyage, Philis la jolie Américaine me dit «je n'ai rien compris à votre cours, mais c'était merveilleux».

Puis M. DUMONT passe en revue d'une façon très humoristique les différents Directeurs de cette E.N. qu'il aime tant et conclut : «Et ce que j'ai retenu de ces grands hommes c'est, avant tout, qu'ils étaient présents, qu'ils nous aimaient, que nous pouvions compter sur eux.

M. TABARY et M. PRUNIER sont arrivés trop tard, ils ont connu trop peu cet univers délirant. Mais cela a suffi à les envoûter et ils sont entrés dans notre jeu.

C'est ainsi que M. PRUNIER a participé activement à la représentation du «Voyage de M. Perrichon» en 1966. Nous avons obtenu de sa tendresse bougonne tout le matériel nécessaire et le superflu. Et tenez-vous bien ! C'est même lui qui a réglé personnellement les éclairages de la salle. Et il faut le faire quand on est de Manosque.

C'est ainsi que l'âme de l'école a donné des ailes à M. TABARY. Et c'est pourquoi il ressemble si étrangement à Hermès. Que de messages il a transmis. Combien de problèmes insolubles il a résolus ! il se voulait exemplaire : il nous racontait ses débuts épiques dans une classe unique (notez la rime) sous l'œil impitoyable de «D'baisieux» il nous disait «Comment qui fzot».


Et son expérience était sûre, sa volonté de convaincre émouvante.

Depuis 1976, le Directeur est un ancien qui vient de donner un courageux témoignage de son idéal laïque et qui ne demande qu'à jouer sa partie dans notre concert. Retrouvez tous ensemble la consonance et le goût des grandes entreprises. Un signe du ciel m'avertit que tout ira bien désormais : un de nos pionniers UMBERTO BATTIST «le seul, l'unique» comme il dit, sorti de chez nous en 1958 vient d'être élu député de la gauche dans une circonscription où, bien entendu, il était le seul et unique candidat.

Encore une fois merci, au nom de nous trois.


Mesdames GIBON et MALEXIS ont félicité les nouveaux retraités et remis les cadeaux, gage de l'amitié.



Commentaires postés sur la publication Facebook de cet article


Jacques Hornez
Je ne l'ai jamais eu comme professeur mais les copains disaient que sur certaines copies copies il notait FCM ( fin de correction marginale) en d'autres termes ça voulait dire moyen en revanche je me souviens de la beauté grecque qui me donnait toujours la même note même quand je recyclais un dessin d'une autre classe ceci dit c'était des profs laïques et d'une culture immense ils ont marqué des générations

Jean-Louis Delaby
J'ai toujours eu un souvenir ému pour Monsieur Dumont...il m'a apporté beaucoup, en particulier un amour de la Grèce...son épouse était "la beauté grecque"...quel couple, quel engagement pour les normaliens...et quelle époque...

dimanche 23 juillet 2023

Nos archives de l'amicale des anciens de l'école normale d'instituteurs de Douai en lieu sûr au lycée d'excellence Edgar Morin

 Ce mercredi 5 juillet quelques membres du conseil d'administration, ainsi que deux camarades de la promo 66 71 qui avaient pu se rendre disponibles ont participé au transfert de nos archives amicalistes de l'ex "ciroir" où elles étaient stockées dans deux armoires vers un local technique de l'aile droite à proximité de l'ancien bureau des surveillants du temps de l'EN.

 

Du ciroir, aujourd'hui inaccessible et soumis à des infiltrations humides, les deux armoires qui contiennent la totalité des archives de l'amicale ont été transférées ainsi que leur contenu vers un local technique plus conforme en matière de conservation. À la manoeuvre, 5 membres du conseil d'administration : Bernard Coget, Didier Delécolle, André Léger, Michel Wencel et Jean-Marie Devaux et 2 camarades de la promo 66 71 : Jacques Hornez et Émile Duez

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L'affaire a été menée avec succès et permettra un accès plus facile à nos précieux documents : photos, monographies, coupures de presse, photos de promotions, bulletins depuis la création de l'amicale en 1949




L'ancien ciroir tel qu'on peut le voir aujourd'hui. Rappelons-nous nos bals, nos parties de ping pong, le local de la coopérative...





Michel WENCEL, notre archiviste en chef, occupé au tri des documents avant leur transfert


De gauche à droite : Bernard COGET, Didier DELÉCOLLE, Michel WENCEL, André LÉGER, Jacques HORNEZ
Hors champ : Émile DUEZ, Jean-Marie DEVAUX


dimanche 26 février 2023

Philippe BOURDEAU, promo 64 68, est décédé le 24 février 2023 à 74 ans. Georges Wosik nous en fait part

 


classe de "maths élém", année scolaire 66 67, Philippe Bourdeau au 2è rang le premier à gauche

SUR "COPAINS D'AVANT", Philippe BOURDEAU avait précisé son parcours scolaire :

École Jules Ferry (Templeuve)  -  Templeuve - 1954 - 1959

Collège D'orchies  -  Orchies - 1959 - 1964

Institut Universitaire De Formation Des Maîtres (Antenne)  -  Douai - 1964 - 1968

Il avait été titularisé dans le corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux à compter du 1er septembre 1999.

Il était membre assidu de notre amicale...


Des réactions parviennent déjà à l'annonce de son décès :

"Mes sincères condoléances. Philippe fut mon inspecteur quand j'étais enseignante, mon collègue quand j'étais jeune inspectrice dans le 62. Soutien à ses enfants, sa famille et tous ses anciens collègues". Claudine MASSART


"Ma promo, sincères condoléances à la famille et aux amis", Marie Paule Déruelle-Leblois.


Toutes mes condoléances à la famille . J'ai bien connu Philippe alors que nous étions surveillants dans les années 70, je l'avais revu avec plaisir lors du dernier repas des anciens et il m'avait appris qu'il était à Cambrai . Il était venu avec Jacques Hornez. J'ai aussi une pensée pour Marie-Thérèse avec qui j'ai débuté à Lallaing Bois Duriez en 1970 ...

Jean Louis Delaby



Je garderai de Philippe le souvenir d'un homme attaché à l'éducation de la jeunesse, attentif aux autres et sensible à la contradiction. J'adresse mes plus vives condoléances aux membres de sa famille.
Marc Loison historien de l'éducation
Docteur en histoire de l'éducation et sciences de l'éducation, (Marc Loison est maître de conférences honoraire en histoire contemporaine de l'IUFM Nord-Pas-de-Calais et de l'université d'Artois NDLR). 10/03/2023



Avis de décès
DOUAI, TEMPLEUVE

Anne-Florence et Benoit TROLET-BOURDEAU,
Emmanuelle BOURDEAU et Benoit JALABERT, ses enfants,
Maxime, Victor, Antoine, ses petits-fils,
Emilie, sa petite-fille,
toute la famille et ses amis,

ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Philippe BOURDEAU

Inspecteur d’académie honoraire
Commandeur de l’ordre des Palmes académiques


survenu le vendredi 24 février 2023, à l’âge de 74 ans.

Ses funérailles civiles auront lieu le mercredi 1er mars 2023 à 16 h 30 au crématorium de Roost-Warendin où l’on se réunira à 16 h 15 pour un dernier hommage.

Selon ses volontés, son urne sera scellée sur le monument de famille
du cimetière de Templeuve dans l’intimité familiale.

Dans l’attente des funérailles, Monsieur Philippe BOURDEAU
repose à la Maison funéraire, 304, rue de Cambrai à Douai,
où la famille recevra les visites les lundi 27 et mardi 28 février 2023
de 16 h 30 à 18 h 30.

POMPES FUNÈBRES GÉNÉRALES
304, rue de Cambrai - 59500 DOUAI ✆03.27.88.85.04

samedi 17 avril 2021

Jean-Michel Leclercq, promo 66 71 n'est plus, ses copains de promo Jacques Hornez, Jean-Paul Bridenne et André Léger nous en ont fait part dès ce vendredi 16 avril 2021. Ses obsèques auront lieu le mardi 20 avril 2021 à 15 h 30, dans le respect du protocole sanitaire en vigueur. Réunion au crématorium à 15 h 15.

Avis De Décès

Editions: 
 Cambrai
Date de parution: 
 17-04-2021

Viesly



« Il y a dans chaque instituteur, dans chaque institutrice,
un auxiliaire naturel du progrès moral et social.»
(Jules Ferry_1883)



Pierre  et Réjane LECLERCQ-MOREAU,
Marie-Odile,
Philippe et Marie-Thérèse LECLERCQ-BESIN,
ses frères, sœur, belles-sœurs
Jean-Marie  et Monique ZAJCHOWSKI-BOILET,
Marie-Jo ZAJCHOWSKI, son oncle, ses tantes
Arnaud et Nathalie, Isabelle et Christophe, Julie et Anthony,
Pierre, Elise, Louise, ses neveux et nièces
Philippe et Isabelle DUBOC, et leur fille Laure,

vous font part du décès de

Monsieur Jean-Michel LECLERCQ

Directeur d'école honoraire
Officier des palmes académiques
Président de la délégation des DDEN Cambrai-sud
Syndicaliste (FEN/Unsa/fgr-fp) et mutualiste (mgen)
Président du club cyclotouriste

survenu à le jeudi 15 avril 2021, dans sa 71e année.

Les funérailles civiles réuniront celles et ceux qui l'ont côtoyé dans ce parcours professionnel, militant et associatif, au
crématorium de Caudry, le mardi 20 avril 2021 à 15 h 30, dans le respect du protocole sanitaire en vigueur.
Réunion au crématorium à 15 h 15.


Dans l'attente des funérailles, M. Jean-Michel LECLERCQ
repose au salon funéraire, du crématorium de Caudry (59540). Pour préserver la santé de chacun, les visites sont réservées aux proches de la famille, ces samedi et dimanche de 15 à 18 heures.
Ni fleurs, ni plaques. Si vous le souhaitez, il sera possible de déposer un don libellé à l'Institut Pasteur de Lille ou à la Ligue contre le cancer.


Cet avis tient lieu de faire-part.


Vous pouvez déposer vos condoléances à :
phi.leclercq@nordnet.fr



Voici  2 photos de Jean-Michel parues l'une dans le bulletin de la FGR dont il était délégué régional et l'autre dans la Voix du Nord lors d'une AG des cyclotouristes dont il était président




Une bien triste nouvelle : Jean Michel Leclercq est décédé cette nuit, les obsèques devraient avoir lieu mardi à 15 h 30 au crématorium de Caudry 

Jacques Hornez



Jean-Michel nous a quittés. Nous avons été scolarisés dans la même classe de la seconde à la terminale. Nous étions dans la même chambrée en terminale.
Jean-Michel était un pongiste de bon niveau qui ne ratait jamais l'occasion de "matcher" pendant les inter-classes. Il s'est adonné ensuite à la randonnée cycliste avec le club dont il était président dans le Cambrésis.
Nous étions tous deux, délégués du personnel, militants syndicaux de deux organisations syndicales différentes. Nous nous retrouvions ainsi en réunion de CAPD à l'inspection académique ou au hasard de réunions.
Nos appréciations souvent différentes n'ont jamais altéré nos relations. Sa disparition me rend infiniment triste.
Jean-Michel était un homme de bien.

André Léger, promotion 1966 1971

Jean-Jacques Mislanghe nous transmet l'hommage et le témoignage de Chantal Defauquet au nom de la FGR


Jean-Michel s'en est allé et nous avons perdu notre repère,

La section du Nord de la Fédération des Retraités de la Fonction Publique (FGR-FP) a perdu son animateur et nous perdons la pièce maîtresse de notre équipe.

Fort de ses convictions, clairvoyant, c'est en enseignant éclairé que Jean-Michel savait communiquer le mouvement et diriger notre équipe départementale.

De Dunkerque à Avesnes-Maubeuge en passant par Hazebrouck, Armentières-Lille, Roubaix-Tourcoing, Valenciennes, Douai sans oublier Cambrai, Jean Michel faisait la tournée des sous-sections. Il allait à la rencontre des adhérents, il écoutait les gens du terrain, synthétisait les positions des retraités du Nord et les portaient jusqu'à Paris, au siège national de notre Fédération.

Jean-Michel était sincère, respectueux et garant de nos valeurs de laïcité et de fraternité.

C'est au nom de la section du Nord de la FGR-FP que je lui témoigne de notre reconnaissance

et que j'adresse à sa famille nos plus sincères condoléances.

Chantal DEFAUQUET


Jean-Michel était un ami,

Militants et responsables, lui au 1er étage, moi au 2d étage de la Maison des Enseignants à Lille, nous avons partagé la vie du Syndicat. Etre adjoint, l'un "écoles", l'autre "collèges-lycées" des mêmes chefs, ça crée des liens, des complicités!

Plus tard, il m'a proposé de l'assister dans la gestion de la section du Nord de la FGR-FP sur le terrain et quelques fois à Paris. Jean-Michel était bienveillant, respectueux, rassurant, je dirai "la force tranquille", je ne pouvais qu'accepter de l'accompagner.

Son analyse de la situation politique lucide et toujours étayée ainsi que son souci de la synthèse lui a permis de tenir bon, d'être entendu, écouté et respecté de tous.

Il défendait nos valeurs, les Services Publics et la LaÏcité...

Nous avons cheminé ensemble aussi au comité et au bureau de la section du Nord de la MGEN. Nous y défendions, grâce aux témoignages que nous recevions des mutualistes, la position des retraités, mais pas seulement.

Je sais qu'il a été accompagné jusqu'au bout par ses compagnons de route et une famille aimante et présente.

C'est à vous que je présente mes sincères condoléances

Chantal DEFAUQUET


Jean Paul Bridenne, actuellement confiné dans les Landes nous a fait parvenir par voie postale un hommage personnel que nous avons retranscrit ci-dessous :

Taller (40) Le 17 avril 2021


Notre ami, notre camarade, Jean-Michel Leclerc, nous a quittés au terme d’un long combat contre la maladie.

Confiné dans les Landes par les mesures sanitaires de l’épidémie actuelle, je ne pourrai être présent dans le nord à Caudry pour lui rendre hommage ce mardi 20 avril après-midi.

D’autres que moi, et sans doute mieux et plus précisément le feront. Mais je souhaite ici y prendre ma part avec un témoignage personnel sur l’ami, le proche qui nous manque déjà.

Nous nous sommes connus à l’école normale de Douai qui forgeait ses maîtres bien avant la formation professionnelle dans ses classes préparatoires au bac de 1966 à 1971.

Me reste en mémoire une photo de presse prise lors du cross organisé par Jean Joly, à l’occasion du centenaire de l’école normale où on le distingue, s’élançant comme aux meilleurs moments de notre scolarité lors de nos retrouvailles.

Il avait gardé et cultivé le goût de l’effort physique au sein d’un club cyclotouriste local et nous en remontra ce jour-là…

Mais après notre cursus à l’école normale , c’est au « syndicat » le SNI PEGC de l’époque, que nous nous sommes retrouvés.

Engagé dans son Cambrésis auprès des plus anciens, il m’y avait devancé dans le militantisme.

Secrétaire de secteur à Cambrai, délégué du personnel à la CAPD, ses qualités de travail et de militant chevronné le conduisit naturellement au fil des relèves à la tête de la délégation. Quel travail accompli !

Droiture, fidélité aux engagements, exigence de vérité due aux collègues et d’équité des décisions prises par l’administration étaient ses marques de conduite dans les responsabilités assumées.

Jean-Michel, c’était le calme, l’écoute, la discrétion, la sérénité et la détermination active au service des collègues ; c’était le travail, la réflexion et la connaissance acquise des dossiers, redoutable… Et redoutée  !

Jean-Michel, c’était la tolérance et la défense de la laïcité, valeur fondatrice de l’École Républicaine et de la démocratie. C’était la fermeté des principes.

Venu le temps de la retraite, son engagement s’est poursuivi au sein des délégués départementaux de l’éducation nationale et surtout de la F GR (fédération générale des retraités) à la suite de notre ami Jacques Veevaert, dans la continuité unitaire de la défense des retraités et de la fonction publique, dans la recherche d’une société plus juste et plus solidaire.

Oui, Jean Michel restera pour nombre de collègues un homme marquant de la vie professionnelle, syndicale et associative qui, au-delà des responsabilités assumées, a toujours su d’abord humainement rester l’un deux.

Salut et fraternité, l’Ami.

Jean Paul Bridenne,

Ancien de la promo 66 71,

Compagnon, militant de route

Le 17 avril 2021


La famille a tenu à remercier notre amicale pour son soutien et ses condoléances par cette carte :