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vendredi 25 avril 2025

LES TAMALOUS AU RENDEZ-VOUS DES BONS AMIS

Roland Hurtrez, Michel Wencel, Alain et Michèle Stubert, Daniel Wallerand, Jean Jacques Domelier et son épouse, Christian Lelièvre, Maurice Despretz et son épouse


70 ans ! Voilà 70 ans, bientôt 71 ans, que 77 lascars sont entrés à l'école normale de Douai, un beau jour d'octobre.

 Pas étonnant que ce 30 mars 2025, le jour de l'assemblée générale de l'Amicale, ils n'étaient que deux rescapés à trinquer à la santé des survivants absents. D'où l'initiative de réveiller les copains de la promo 54 58 à l'occasion d'un petit gueuleton dans les environs.

 24 avril 2025. L'un venait de s’estropier dans son jardin, l'autre revenait, rassuré, d'une visite chez le dermatologue, le troisième n'avait pas hésité à parcourir 80 km, malgré sa marche difficile, le quatrième, ne s'oriente plus bien, mais avait confié le volant à son épouse…

Bref, nous sommes passés de deux à sept lors de ces retrouvailles autour d'une bonne table du Cambraisis, sans compter les trois épouses, toujours présentes, depuis des décennies.

Et comme « jamais deux sans trois », rendez-vous pour la rentrée d'octobre, pour respecter la tradition d'avant le COVID. (On élargira l'invitation aux membres des autres promotions, des précisions seront apportées en temps voulu)

À bon entendeur, salut. Tu es peut-être aussi “tamalou” mais n'importe quel toubib te déconseille l'abonnement au fauteuil, pas vrai ? Jean Joly, Jojo Hage, tu te souviens ont largement sauté la barre des 90 printemps. Exemple à suivre. Gardons le moral. Amicalement.

Michel WENCEL, promo 54 58


RESTAURANT "LE JEUNE BOIS" BEAUVOIS-EN-CAMBRÉSIS


samedi 12 novembre 2022

"Qu’aurait été le déroulement de mon existence s’il n’y avait pas eu deux tables de tennis de table au ciroir de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Douai ?" par Bernard Coget (promo 61 65)

De l’impact du «ciroir» de l’ENG dans le déroulement de ma vie.



Bernard COGET (promotion 1961-1965).


J’ai hésité à écrire ce texte qui relève à la fois de la vie à l'École Normale mais aussi pour une part importante de ma vie privée. C’est finalement Stéphan MARCINKOWSKI qui m’a convaincu de le faire. Il faut prendre ce récit comme anecdotique et je ne doute pas que le parcours de vie de nombreux camarades soit aussi marqué d’événements vécus lors de leur passage à l’ENG.


En préalable, la découverte du sport à l’ENG.


Le sport au «cours complémentaire»


Dans les années 60, peu de «cours complémentaires» assuraient la pratique de l’éducation physique et quand c’était le cas, l’encadrement n’était pas composé de professeurs d’éducation physique. 

Aux «cours complémentaires» d’Aniche, l’initiation au sport reposait sur quelques bonnes volontés locales : un encadrant du club de volley-ball et un autre du club de gymnastique.

Les séances, intégrées dans l’emploi du temps, comportaient certes quelques fondamentaux comme les courses, la préparation aux épreuves de fin de troisième, en particulier celles du concours d’entrée à l’Ecole Normale, mais s’organisaient essentiellement autour de la pratique du volley-ball et de la gymnastique.

Par ailleurs, il n’est pas inutile de préciser, que de nombreuses fois, alors que la classe traversait la longue cour de l’établissement scolaire pour sortir de l’établissement et se rendre au stade de football ou à la salle de gymnastique, le directeur, également professeur de mathématiques dans la classe spécifique de préparation au concours d’entrée à l’Ecole Normale, nous récupérait et nous profitions d’une heure supplémentaire de mathématiques !...

S’appuyer sur l’attrait du sport chez les élèves pour en faire un outil éducatif et donner à tous les jeunes les moyens de développer au maximum leurs possibilités était un concept globalement à peine germé.

Par ailleurs en ce qui me concerne, la pratique sportive ne faisait pas partie de mon environnement socio culturel et me considérant comme peu doué, j’y étais très moyen et peu enclin.


Le sport à l’ENG.


Mes camarades et moi découvrons vite que ce concept globalement naissant est déjà en pratique à l’Ecole normale, appliqué par les professeurs d’éducation physique : Georges HAGE, Jean JOLY, Jean MONARD.

Nous bénéficions du «droit au sport et au plein air pour tous» et les futurs enseignants que nous sommes se sensibilisent à cet état d’esprit pour application dans leur pratique professionnelle future.

L’éducation physique s’inscrit avant tout dans la volonté de permettre à tous les élèves de ne plus être «victimes de leur capital génétique et socioculturel» sans pour autant négliger la performance.

Mes progrès furent significatifs dans plusieurs domaines : courses de vitesse et de fond, pratique des sports collectifs, en particulier le volley-ball et un peu de rugby.

L’amélioration des capacités de chacun était une culture intégrée et l’élève gardait une part de responsabilité dans le choix des activités : je me souviens parfaitement de la possibilité que nous laissait Jean JOLY, lors de certaines séances d’EPS, de choisir ce que nous voulions faire. Souvent, j’optais pour un long footing, cumulant les tours de piste durant une heure. J’ai poursuivi durant ma vie la pratique de cet effort solitaire et la bonne capacité cardio-vasculaire dont je dispose encore actuellement en est le bénéfice.

Le cumul des performances individuelles, chacun dans la volonté de faire le mieux possible, aboutissait à la performance collective. Les bons résultats en athlétisme, en sports collectifs, Handball et rugby en particulier en témoignent. On peut évoquer également la victoire de l’ENG, chaque année au cross du nombre de Wagnonville même s’il est vrai que l’obligation de participation aidait largement au résultat.


Du «ciroir» de l’ENG à la pratique du tennis de table en compétition.


Au sous-sol de l’aile gauche des bâtiments de l’ENG, se trouvaient les casiers individuels où nous stockions nos paires de chaussures, le matériel et les produits pour les entretenir.

Dans ce sous-sol, ainsi appelé «ciroir», deux tables de tennis de table étaient installées, libre d’accès. Quelques normaliens s’y retrouvaient à chaque moment de libre pour échanger quelques balles et plus longuement le jeudi après-midi.

J’étais de ceux-là et j’eus le privilège d’y côtoyer d’excellents joueurs comme Marcel DEJARDIN (parmi les meilleurs Flandriens de l’époque) et Yannick DUFOUR excellent joueur.

La qualité de leur jeu renforça le plaisir que je prenais à jouer. Je me procurai rapidement une raquette de bonne qualité pour succéder à mon premier matériel, trop basique.

Largement dépassé par le niveau de jeu de Marcel et Yannick, je m’évertuais au cours des mois, des années à grignoter de plus en plus de points à mes deux principaux adversaires, supplantant par ailleurs d’autres camarades dont le niveau de pratique de départ était équivalent au mien.

Cette période de l’ENG me vit rejoindre le club de tennis de table d’Aniche et pratiquer la compétition au niveau départemental.

Je quittais l’ENG, largement ouvert à la pratique sportive et touché par le virus du tennis de table.


Du joueur de tennis de table à l’entraîneur et au dirigeant d’association.


Durant la seconde partie des années 60, ma progression me permit d’atteindre le niveau régional en compétition. Au retour du service militaire, le rapport de force s’était inversé avec les meilleurs de mes camarades des débuts au ciroir de l’ENG.

C’est incontestablement les années 1970 qui virent mes meilleurs résultats (place de demi-finaliste au championnat des Flandres, joueur de nationale 2 au club de Somain, vainqueur de tournois régionaux).

Rejoignant le club de Douai, j’eus souvent l’occasion de rencontrer Jean JOLY et d’échanger avec lui.

Cette période fut celle également où je passais mes diplômes d’entraîneur, assurant ensuite l’entraînement des nationaux au club, encadrant des stages départementaux et régionaux, prenant successivement la responsabilité des commissions techniques départementale et régionale.

Enfin, la rencontre avec le directeur national du tennis de table français et ma collaboration avec lui, alors qu’il occupait successivement les postes de Directeur technique national en Suisse et en Allemagne me permirent d’améliorer mes compétences d’entraîneur.

Le virus du tennis de table contaminant le reste de la famille, mon épouse ouvrait un commerce de matériel de tennis de table en 1977 et mon jeune fils commençait son initiation.


Les années 80 et 90 : des évolutions, mais le sport tennis de table reste un moteur de la vie familiale et même professionnelle.


Pour éviter toute confusion entre le commerce et mes fonctions de dirigeant régional, je démissionne du comité directeur de la Ligue.

Mon fils poursuit sa progression, se place parmi les meilleurs de sa génération, rejoint le « pôle France » tennis de table au CREPS de Wattignies. Dès lors, j’arrête de m’entraîner et de jouer pour lui consacrer mon temps.

J’assure la préparation et l’entraînement des joueurs de Nationales 1 et 2 du club de Bruille-Lez-Marchiennes.

J’interviens sur certaine séances d’entraînement du pôle France tennis de table et participe à la formation des Brevets d’Etat tennis de table au CREPS de Wattignies.

J’ai l’occasion de côtoyer de nouveau Marcel DEJARDIN devenu conseiller technique régional du tennis de table.

J’encadre la pratique du sport universitaire tennis de table à l’Ecole d’Ingénieurs des Mines de Douai.

Ma fille, d’abord salariée dans l’affaire commerciale de mon épouse, devient secrétaire administrative et comptable du Comité départemental du Nord de tennis de table, poste qu’elle occupe encore.

Mon fils poursuit sa carrière sportive et évolue en Nationale 1 à Proville puis à Bruille-les-Marchiennes.

Ainsi notre vie familiale et professionnelle est largement rythmée par le tennis de table.


Une période d’éloignement du monde du tennis de table.


D’un commun accord, le 31 décembre 1999, mon épouse cesse son activité commerciale et j’arrête d’entraîner pour vivre de nouvelles aventures associatives. Mes contacts avec le monde du tennis de table deviennent rares jusque la fin des années 2000.


Le retour à la compétition à la fin des années 2000.


Mon fils abandonne la compétition au niveau national et le temps d’entraînement qu’elle exigeait pour accompagner ses enfants dans leur parcours sportifs. 

Il me suggère de reprendre la compétition. J’accepte, reprends la compétition au niveau départemental et j’ai la joie depuis un an et demi de jouer dans la même équipe que le plus jeune de mes petits fils.

Par ailleurs, en compétitions individuelles, dans ma catégorie vétérans 4 (plus de 70 ans), j’engrange quelques réussites : champion des Hauts de France en 2017, troisième en 2018. Au championnat de France 2018, en catégorie vétéran 4, j’obtiens une médaille de bronze en double messieurs et en simples messieurs. 

Oublions le sursaut de vanité qui précède et retenons surtout que ma pratique sportive m’aide à conserver, avec l’aide des deux ou trois cachets, la meilleure santé possible.


En conclusion.


Indubitablement, le goût pris de la pratique sportive à l’ENG, le ciroir de l’ENG ou plus précisément l’existence des deux tables de tennis de table dans ce lieu, l’opportunité de la présence de camarades très bons pratiquants ont déclenché un processus qui a marqué le déroulement de ma vie.

Au crépuscule de ma vie, une question que je me pose et qui restera sans réponse est celle-ci : qu’aurait été le déroulement de mon existence s’il n’y avait pas eu deux tables de tennis de table au ciroir de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Douai ?

Espérant que ce regard en arrière, très personnel, ne vous aura pas trop importuné et qu’il suscitera chez certains d’entre vous une démarche identique.


mercredi 26 octobre 2022

1953, ANNÉE HÉROÏQUE POUR L'ENI DE DOUAI. "MEILLEURE ASSOCIATION SPORTIVE SCOLAIRE 1953 ET LAURÉATE DU CHALLENGE DE L'ÉQUIPE"




En 1949, Jean Joly encadrait l'équipe étudiantine de football


Voici la reproduction de l'article conservé précieusement par Jean Joly qui nous a été confié en prêt par son fils :


Ci-après : la transcription de l'article paru dans "La Voix du Nord" en 1953


SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES
MEILLEURE ASSOCIATION SPORTIVE SCOLAIRE 1953
ET LAURÉATE DU CHALLENGE DE L'ÉQUIPE 
L'E.N.I. DOUAl a de vieux murs 
mais un gymnase ultra-moderne


(De notre correspondant particulier Henri THOREAU)


DOUAI. - Dimanche, au ministère de l'Education Nationale, à Paris, lors de l'assemblée générale de l’ASSU, « L'Equipe » remettra à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Douai, pour les jeunes gens, et au Collège Moderne de Landrecies, pour les jeunes filles, ses Challenges aux meilleures associations scolaires sportives de France

Le département du Nord est donc favorisé cette année. Il nous a été agréable, avant la remise de notre challenge, de rendre visite à M. Hickel, l'affable directeur de L'Ecole Normale d'Instituteurs de Douai.


Volonté et bonne volonté 

Cette école, dont la fondation remonte à 1834. a été déplacée de nombreuses fois. Son installation définitive dans le quartier de la porte d'Arras date de 1875.

Souvent transformée et agrandie, elle doit son allure et ses installations modernes d'aujourd'hui au dynamisme de son actuel directeur, M. Hickel, arrivé en janvier 1942.

Le 4 février 1943, l'école subit la réquisition par l'armée allemande et dans les deux heures. directeur, professeurs et élèves doivent évacuer leurs locaux et s'installer dans un petit pavillon oừ chacun s'arrange pour le mieux dans une place réduite. C'est la mise en veilleuse de l'établissement et, malgré toute sa volonté, M. Hickel est obligé de faire passer au second plan le programme d'éducation physique et sportive ; il ne pourra voir le jour qu'au début de 1946. C'est en 1947-1948 qu' il connaîtra son véritable développement avec l'arrivée d'un ancien élève de l'établissement. M. Joly, jeune professeur d'éducation physique, dont l'ambition est d'amener cette école qui lui est chère. à la première place des établissements scolaires de l'ASSU.

Et c'est la création de l'Union Sportive Normalienne qui groupe aujourd'hui, 240 licenciés de 17 à 21 ans, pour un effectif de 313 élèves attachés à cet établissement. C'est là un premier record puisque plus de 76 % de ses membres pratiquent librement un sport d'équipe et paient une cotisation annuelle de 300 francs.

Comment est-on arrivé à un tel résultat ?

D'abord par la volonté d'une part, et la bonne volonté d'autre part, de tous les membres enseignạnts et dirigeants de l'école Ensuite, grâce à M. Joly. chargé de l'Éducation physique et aidé, à dater de 1951, par un autre jeune professeur d'éducation physique bien connu des Douaisiens G. Hage. 

Ces deux hommes ne se contentent pas de donner à leurs 300 élèves les trois heures d'éducation physique auxquelles ils ont droit ; en plus chaque jour, de 17 heures à 19 heures, une fois par semaine et par spécialité, les élèves sont réunis et travaillent le sport de leur choix, s'entrainant ferme pour les compétitions du jeudi.

Depuis quelques années, l'école dispose, en dehors des installations de plein air, d'une très belle salle d'un style très pur, et remarquablement éclairée par une façade faite d'un ensemble de pavés de verre translucide et de béton armé de 28 mètres de long sur 8 mètres de haut : le soir, 35 lampes judicieusement installées en permettent  l'utilisation : le local est chauffé et possède en outre des installations sanitaires modernes ; cette salle peut recevoir tour à tour les gymnastes. les basketteurs. les volleyeurs qui tous trouvent là les meilleurs équipements réservés à leur sport favori.

Chaque joueur ou athlète, défendant officiellement les couleurs de l'Union, touche avant chaque match ou compétition, un équipement propre ; un seul responsable aura le soin de les regrouper et d'assurer leur retour en magasin.

L'an passé, l’ENI Douai a fait jouer en Championnat 9 équipes de basket, 3 de football. 5 de hand-ball et 30 de volley-ball.

Rien d'étonnant qu'avec de telles armes, l'ENI Douai ait obtenu un palmarès élogieux et le titre de Meilleure Association Sportive Scolaire de France.

M. Hickel nous a précisé ses ambitions : non pas former à l’EN des champions, mais avant tout des éducateurs complets. Parfois, le cas échéant. pousser vers le professorat d'EP un sujet bien doué ! 

Rien ne sera ménagé pour poursuivre l'effort, mais on aimerait pourtant améliorer encore le rendement, disposer, pour 313 élèves d'un troisième enseignant d'E.P 

Dans un établissement où tous, directeur, professeurs d'E.P, économe, professeurs, font un effort, il serait le bienvenu.



Un palmarès probant 

Football : finaliste du Championnat d'Académie seniors.

Basket : champion du Douaisis cadets: juniors, seniors.

Handball : champion d'Académie seniors, demi finaliste du Champ. de France (battu par l'ENSEP).

Cross : champion d'Académie, 6e au Championnat de France, 228 participants au Challenge du Nombre.

Natation : 102 participants aux Championnats de districts

Athlétisme : 177 participants aux Champ. de districts; 6 titres de champion d'Académie.




mercredi 28 septembre 2022

Hommage à Jean Joly par Maurice Despretz


Dans les documents de Jean Joly que nous a confiés son fils, nous avons trouvé cette carte postale datée du 8 juillet 1959 et signée de Maurice Despretz (promo 55 59).
Lequel demeure aujourd'hui à Maubeuge mais son premier poste d'instituteur fut à Merville, en Flandre. 
Le texte résume à merveille le sentiment de reconnaissance que nombre d'anciens normaliens ont à l'égard de leur ancien prof d'EPS.





 






Monsieur,
Je tiens par cette carte à vous prouver toute la reconnaissance
que j'éprouve à votre égard pour tout ce que vous avez pu faire au sujet de ma vie sportive.
Je crois que plus jamais je ne connaîtrai ailleurs qu'à l'EN cette joie au sport qui était mienne dans les buts de hand de l'équipe normalienne.
Je suis nommé instituteur à Merville et je vais essayer dès l'an prochain de faire pénétrer là-bas ce sport totalement inconnu, le "hand". C'est je crois ce que je peux faire de mieux en souvenir des magnifiques 4 années sportives de l'EN.
Monsieur Joly, daignez agréer l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués
Despretz Maurice  
"Josquin"

Quelques photos de tournois de handball avec Maurice Despretz




mardi 20 septembre 2022

Aurore Drubay, qui est la petite fille d'Alfred Drubay, élève de 4è à l'école normale d'instituteurs de Douai en 1947, nous envoie de nouvelles photos de son grand père avec entr'autres Jean Joly. Qui peut nous aider à reconnaître certains de la promo sur ces photos anciennes ?

Bonjour, je viens de découvrir votre site sur la promotion des élèves de l'école normale d'instituteurs de Douai année 47. Je me permets de vous contacter car je suis la petite fille de M. Drubay Alfred qui est présent sur les photos présentées sur votre site. Quelle merveilleuse surprise de découvrir ses instants de son enfance. Je tenais à vous remercier. Je vous transmets les quelques photos de mon grand père. Il est né en 1930 à Noyelles sur Selles. Il a été professeur de mathématiques au Maroc, en Polynésie française et a terminé sa carrière en Touraine. En espérant que celles ci puissent compléter vos recherches. Mon très cher et tendre grand père est malheureusement décédé le 9 mars 2012. Cordialement. Aurore Drubay 


Match de basket élèves contre professeurs le 28 avril 1949. Élèves 28 / Professeurs 11.
De gauche à droite en haut : Professeurs, Mm. Pruvost, Joly, Schneiter, Véron, Briquet, Durreau. 
En bas : élèves, Drubay, Marck, Beaumont, Campin, Beltzung, Métro, Tricart









dimanche 19 septembre 2021

ROBERT DE POTTER, promo 66 71, n'est plus

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de notre camarade de promotion 1969 1971 Robert DE POTTER survenu le 7 juillet 2021 à l'âge de 69 ans

Voici le message qu'a reçu Émile Duez du neveu de Robert en date du 17 septembre 2021


"Bonjour Emile

Je suis le neveu de Robert

Je suis désolé de vous annoncer son décès des suites de sa maladie

Hervé

Robert résidait à Saint-Paul (La Réunion)   "                     


Voici une photo le représentant en classe de première avec ses camarades de classe



 De gauche à droite : De Potter, Denhez, Joël Ledoux (écrasé), Pernak, Lippevelde, Lartigot. En 2ème ligne : Duez (Vde la victoire), Plouchart, Perlein (assis sur la table). Dans le couloir, Walkowiak et Lhoir


Des témoignages de sympathie nous sont parvenus suite à l'annonce parue ici-même :

Bernard Mlodorzeniec (promo 66 71) a écrit :

"Je suis dévasté depuis la lecture de ton mail...
Je ne peux réaliser cette disparition... Nous nous étions parlé très longuement pour faire le simple constat que nos vies avaient été construites à l'identique et même si nous étions restés muets de trop longues années, notre amitié était toujours présente et nous avions réussi à raviver les braises de notre mémoire.
Robert et moi, nous nous sommes connus en sixième, au collège Michelet de Lomme et nous ne nous sommes plus quittés jusqu'après le bac. Robert passait me chercher chaque jour pour aller en cours et nous rentrions ensemble et nous n'avions jamais fini de parler, d'imaginer le monde!...
Nous nous sommes raconté nos premiers émois... avons partagé nos premières boums...
Vous savez tous qu'il n'a jamais cherché une querelle, toujours à l'écoute de chacun et souriant. Nous avions projeté de nous revoir et il m'avait proposé de le retrouver à La Réunion...
Je devais l'appeler depuis 4 semaines, mais les évènements faisaient que le temps passait trop vite et avec le décalage horaire, il n'était plus possible de le joindre car il était très fatigué et avait besoin de se reposer.
Je me sens un peu comme un orphelin et je ne peux m'empêcher de pleurer sur cet ami.
Pardonnez moi pour ce mail décousu mais trop d'images et de souvenirs m'assaillent depuis une heure.
Robert repose en Paix, tes souffrances sont finies
Ton ami
Bernard Mlodorzeniec

Le message spontané de Bernard est suivi d'un hommage ci-dessous :

Pour Robert de Potter mon ami,
Le temps est venu, bien trop tôt, de te laisser partir
Et pourtant, malgré tes souffrances,
Tu aurais aimé pouvoir continuer à voir et faire tant de choses,
Apprécier chaque moment familial ou amical,
Empli de souvenirs proches ou lointains
Essayons d’oublier nos larmes pour te voir sourire à nouveau
Comme aux moments heureux de toutes ces années passées ensemble.
Je vais essayer de ne pas te pleurer trop souvent,
Car tu as toujours préféré les rires aux larmes,
Je vais essayer que ma peine se transforme en joie
Car c’est pour un moment seulement que nous nous sommes séparés
Je te le promets Robert, je vais faire revivre les souvenirs enfouis
Je suis persuadé que tu ne seras jamais très loin, car la vie se poursuit,
Et ta route ne s’est pas arrêtée pas ici.
Quand le vide se fera trop présent et que nous aurons besoin de toi,
Dans un souffle nous t’appellerons, et tu viendras
Même si nous ne pourrons pas te voir ou te toucher
Tu seras près de nous, pour nous réconforter.
Et si nous écoutons avec notre cœur,
Nous percevrons toute ton amitié sincère et profonde autour de nous….
 
Et puis, quand viendra le jour, à notre tour d’entrer dans la Lumière,
Tu nous accueilleras avec le sourire
Et tu nous diras :
« Bienvenue, je t’attendais »
Bernard MLODORZENIEC
19 septembre 2021





Émile Duez (promo 66 71) a réagi comme suit:

Bonsoir André,

Je viens de retrouver sur Généanet la photo de Robert.

Je la mets en pièce jointe et continue à chercher si j'ai une autre source d'info.

J'ai envoyé un mail à l'adresse mail de Robert sur laquelle son neveu m'avait répondu.En cherchant un peu sur le net j'ai trouvé que Robert est décédé le 07/07/2021 à Saint-Paul (La Réunion) par contre je n'ai pas vu le mortuaire.

Amicalement.

Émile 





Voici la réponse du neveu de Robert au mail d'Émile Duez :

 

Bonjour


Robert est décédé à La Réunion le 7 juillet après avoir lutté durant plusieurs années . Seul Hervé a pu assister à ses funérailles, accompagné de quelques amis . Aucun mortuaire n'a été établi, les annonces de décès se font par la radio là-bas . J'ai fait mettre un encart sur la page Facebook du L.U.C. . J'ai pu prendre contact avec M. Guy Drut, et donc le mettre en relation avec mon frère, pour le plus grand plaisir de ce dernier . Il a été avisé de la disparition de Robert . J'ai partagé une photo de classe sur laquelle vous figurez peut-être . (je ne parviens pas à la mettre en pièce jointe, vous pouvez m'écrire  à ddepotter@yahoo.fr si vous souhaitez la recevoir) .


Ci-dessous le lien pour retrouver la publication sur la page du L.U.C.


https://www.facebook.com/LilleUniversiteClub/photos/a.146575458729372/4219126174807593


Merci pour lui (faites-moi remonter les éventuels retours de ses camarades de classe svp)


Voici le post sur Facebook du LUC (Lille Université Club)



"Nous avons l'immense tristesse de vous faire part du décès de Robert DE POTTER.
Robert faisait partie des grandes figures qui ont marqué les années 70 du LUC VACANCES."


Suivent 2 commentaires suite à cette annonce sur la page Facebook du LUC :
  • Colette Andrusyszyn
    dans cette année du centenaire encore un pionnier luc Vacances qui s'en va. Que de choses avons nous inventé ensemble qui reste encore dans l'ADN du Luc Vacances.
    1

  • José Mariage
    En pensant à tous ces gens qui nous ont quittés depuis ce début d'année, il y a forcément de la tristesse mais aussi ce sentiment que grâce à ce club j'ai eu la chance de croiser beaucoup de belles personnes.

André Léger (promo 66 71 nous envoie cette anecdote sur Robert :

"Robert était un chic type qui faisait l'unanimIté. Il était d'humeur égale et très enjoué. C'était un  des boute-en-train indispensable à la vie d'une classe d'adolescents.

Lorsque nous étions en seconde, nous avions l'obligation un jeudi après la rentrée de participer au stade Démeny de Douai à une course "test". Sans doute pour repérer les Normaliens doués pour l'exercice en vue des championnats UNSS.

Les départs étaient organisés en série. Notre ami Robert avait dû par avance être signalé (peut-être par son frère) comme excellent compétiteur.

La course lancée, Robert courait tout en retenue au milieu du peloton. C'est alors qu'une voix de stentor amplifiée au mégaphone éructa : "De Potter, fainéant, accélère". C'était M. Joly, le maître des lieux.

S'ensuivit une remontée éclair de Robert qui remporta, détaché, sa série.

Peut-être que d'autres camarades se souviennent de l'incident qui m'a bien fait rire (sous cape).

André Léger, promotion 1966  -1971

Le frère de Robert nous a fait parvenir ce commentaire sur le blog :

"Bonjour à tous . Je suis le "petit" frère de Robert . Merci d'avoir gardé ces agréables souvenirs de lui . Nous avons retrouvé plusieurs photos de cette époque . Nous les posterons prochainement sur ce blog ou sur la page Facebook"

Jean-Alain Cornil (promo 66 71) nous fait parvenir ce témoignage :

Bonjour à tous

 

André nous habitue à des messages d’un autre registre.

Une bien triste nouvelle en effet, encore une malheureusement ….

Robert nous a quittés, comme d’autres camarades de promo !

Toutes mes condoléances à sa famille.

Nous gardons tous un excellent souvenir du Comte De Potter ! Quel bon camarade il était !

Une anecdote enfouie dans ma mémoire et qui surgit !

A l’époque de nos 15 ans, notre camarade MLO (Bernard Stanislas Mlodorzeniec) nous avait dit qu’il avait le titre de Baron. C’est alors que Robert nous a annoncé qu’il était « Comte ». Un délire de jeunesse, pour blaguer… ou pas !

Quand j’allais à la piscine de la Potennerie à Roubaix avec mes élèves dans les années 70, il m’est arrivé de revoir Robert avec les siens. Juste le temps d’échanger quelques mots ….

Voici quelques photos. On reconnaîtra facilement Robert, même de dos en train de danser avec René. Robert savait aussi rigoler et ne pas se prendre au sérieux.

 

Chers camarades de promo ainsi que nos chers profs, à bientôt j’espère !

 

Jean-Alain Cornil, promo 66/71

 

Ps. Mes recherches à propos de souvenirs photographiques de Jean-Michel Leclercq n’ont pas abouti. Désolé…




Mireille, la soeur de Robert nous envoie quelques photos et le témoignage suivant :


Je suis la soeur de Robert. Mon frère Denis vient de me transmettre vos témoignages bouleversants. Merci beaucoup.

Robert nous manque terriblement 😭


Bien cordialement


Voici quelques photos souvenirs. 


Sur la 1ère photo il est avec mon frère Raymond, normalien lui aussi.


Raymond et Francine de Potter étaient tous deux normaliens et chefs d'établissement à La Réunion. Ils sont décédés tous les deux.


Mon frère Serge, normalien lui aussi était aux côtés de Robert les derniers jours. Mon mari et moi sommes plus âgés que Robert et notre état de santé ne nous permet plus de faire d'aussi longs voyages, et nous devions rester près de notre mère (97 ans) qui suivait l'état de Robert au jour le jour. Une mère ne devrait jamais voir partir ses enfants. Ne pas pouvoir être à ses côtés a accentué notre souffrance, mais c'est comme ça...


Merci à vous de faire suivre tous ces témoignages bouleversants.


Mireille Deleplanque - de Potter











Jean-Paul Bridenne, en vacances dans les Landes, nous a dicté ce message dès qu'il a su la nouvelle :


J’apprends avec peine le décès de Robert de Potter, camarade de la promotion 66 71, de la seconde C2 à la terminale D2. 

Sportif émérite, aucune discipline n’échappait à ses compétences. C’est dire que prof d’EPS était à la fois une destinée naturelle et méritée 

Il était rentré à l’EN, auréolé de sa notoriété acquise dans les compétitions de collège en cross.

À ma grande fierté et à la surprise de Jean Joly, comme à la mienne, j’avais pu le devancer de justesse, lors des tests sur 600 m au stade Demeny, une minute 36. Ma modeste aptitude en course et en E.P.S. s’arrêta là. Et la bande de terminale D2  sévissait dans les rencontres interclasses.

C’était le bon temps des potasseries souvent narquoises qui soudaient l’esprit de corps à l’ENG. 

J’avais pu, sollicité par André Léger, le « localiser » en poste à La Réunion, puis reprendre contact avec lui.

André avait pris le relais avec l’amicale.

Un de mes plus vifs souhaits était de le revoir et de partager avec lui nos souvenirs. Il s’en est allé et ces moments et son souvenir restent à jamais bien vivants.

Condoléances émues à la famille.

Jean-Paul Bridenne (promo 66 71)