Aux Archives de l'INSPÉ à Villeneuve-d'Ascq, trois membres du conseil d'administration de l'amicale des anciens de l'ENI de Douai étaient présents lors d'une réunion de présentation de ce service si précieux pour la conservation des données historiques des écoles normales

Entrée principale de l'INSPÉ à Villeneuve-d'Ascq

 Des trésors dorment dans des kilomètres d’archives de l’université de LILLE 

Michel Wencel et Jacques Devienne lors de la réunion de présentation au siège de l'INSPÉ

 Nous (Jean Marie Devaux, Michel Wencel et moi ) avons répondu à l’invitation de Monsieur Alexis Ballart agissant au nom du  Directeur de l'INSPE, Monsieur Sébastien Jakubowski et de la Directrice des services d'appui de l'INSPE, Madame Florence Lecat, pour une présentation des archives centralisées à l’INSPÉ ( Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation ) . 

Lors de la visite des salles d'archives

Le 24 mai dernier nous étions attendus à Villeneuve d’Ascq en compagnie d’une délégation de l’amicale des anciennes élèves de l’école normale de Douai. 

 Après un tour de table au cours duquel nous avons découvert la variété des carrières de quelques anciennes et anciens normaliens de Douai Alexis Ballart nous a présenté la composition et les missions des archives de l’Université de Lille. Très schématiquement, il existe deux sortes d’archives : celles qui ont une valeur juridique et qui sont encore « actives » (demandées par exemple pour des dossiers de retraite …) et les archives qui ont une valeur « historique » ( demandées par des chercheurs pour la rédaction d’un ouvrage ou par des particuliers à la recherche des traces qu’ils ont laissées…) Ces archives regroupent celles de plusieurs organismes dépendant de l’Université de Lille : Facultés des sciences, de droit, de lettres , l’IUFM… et les écoles normales du Nord et du Pas de Calais. Outre le gros travail de conservation et de classement des papiers et objets le service des archives doit répondre à l’obligation légale de versement aux archives départementales. Il procède également à la valorisation de ces documents par exemple par des expositions ( Les écoles normales de Douai et la grande Guerre …). En ce qui concerne « notre » école normale garçons de Douai une grande partie des archives se trouve maintenant à Villeneuve d’Ascq le reste étant resté dans les locaux de ce qui est devenu le « Lycée d’excellence Edgar Morin ». Il nous a semblé utile, à l’avenir, de demander à Monsieur Ballart de nous conseiller pour classer et conserver dans de bonnes conditions ces documents qui renferment tant de richesses concernant le passé de notre chère école. 

Jacques Devienne,

Vice-président de l'Amicale des anciens normaliens de Douai

Parmi les objets conservés, cette plaque commémorative en l'honneur d'Edmond LABBÉ, promo 1887, ancien normalien et fondateur de l'Enseignement technique en France

Le tableau des effectifs par année des promotions de l'ENG de Douai pendant un siècle, de 1834 à 1933

Un repas pris en commun a clôturé cette excellente initiative du service des archives de l'INSPÉ de Villeneuve-d'Ascq

Le sort s'acharne sur l'ex IUFM, siège de l'ex ENF

C’est toute une aile de l’ex-IUFM de Douai qui est partie en fumée, hier après-midi. Le sinistre n’a pas fait de victime   et ne s’est pas propagé aux autres bâtiments, notamment à ceux occupés par l’INSPÉ (Institut national du professorat et de l’éducation). Le feu pourrait être volontaire, au moins trois personnes ont été placées en garde à vue. 

PAR JULIEN GILMAN

douai@lavoixdunord.fr

DOUAI.

« Cela fait des mois qu’on sonne l’alerte, il fallait que ça arrive ! » Les riverains ne décolèrent pas, devant le porche d’accès à l’actuel Institut national du professorat et de l’éducation (INSPÉ), autrefois l’IUFM de Douai, au 161 de la rue d’Esquerchin. Ils dénoncent les intrusions régulières dans les bâtiments situés à l’arrière du site, et non occupés par l’INSPÉ, ainsi que les dégradations et nuisances occasionnées. Ils s’en faisaient d’ailleurs l’écho dans nos colonnes il y a deux semaines. À cette occasion, le conseil départemental, propriétaire, faisait part de son projet de démolir ces bâtiments à l’abandon, côté jardin botanique, pour reconstruire un immeuble R+3 de 1 200 m². Hier, une partie d’entre eux a été détruite dans un incendie.

C’est une voisine et une amie qui ont prévenu les pompiers, aux alentours de 15 h 30. Le temps qu’ils arrivent sur les lieux, l’incendie s’était généralisé à l’ensemble d’une aile de l’ex-IUFM. Les deux étages, de 250 m² chacun, et les combles, de la même surface, étaient la proie des flammes. Une trentaine de sapeurs-pompiers, venus de Douai, Sin-le-Noble et Somain et opérant sous les ordres du commandant Cédric Maréchal, sont toutefois rapidement parvenus à circonscrire l’incendie et à l’empêcher de se propager au bâtiment principal, perpendiculaire à l’aile sinistrée. L’épaisseur des murs et la présence de portes coupe-feu ont également joué leur rôle protecteur.

AU MOINS TROIS PERSONNES PLACÉES EN GARDE À VUE

L’incendie n’a, heureusement, pas fait de victime. Néanmoins, pour les riverains, il y a peu de doutes sur son origine intentionnelle. « C’est le troisième départ de feu depuis qu’on a emménagé en janvier, témoigne une habitante de la rue d’Esquerchin. Le précédent date d’il y a quinze jours ! » L’enquête de police semble aussi se diriger vers la piste criminelle. En fin d’après-midi, en effet, nous apprenions que plusieurs personnes – au moins trois – avaient été placées en garde à vue. Plusieurs témoins ont été entendus par les enquêteurs, dès hier. D’autres doivent l’être aujourd’hui.

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Un vaste projet urbain

C’est une seule aile d’un vaste ensemble de bâtiments qui a été détruite, hier. Ce complexe, propriété du Département, devait justement faire l’objet d’une rencontre entre le maire de Douai Frédéric Chéreau et le président du conseil départemental du Nord Jean-René Lecerf. «

On doit se voir la semaine prochaine

», indique le maire. L’ex-IUFM entre, en effet, dans l’aire géographique comprise entre la rue du 15 e -Régiment-d’Artillerie et la rue d’Arras qui doit faire l’objet d’une étude urbaine. Ce projet phare du mandat municipal qui vient de s’ouvrir comprend donc aussi l’ancienne caserne Caux et le jardin botanique.

Dans l’immédiat, Frédéric Chéreau a joint au téléphone, hier, le président du Département et son vice-président Christian Poiret afin de s’assurer de la mise en sécurité des lieux sinistrés. La mairie, de son côté, doit rencontrer, aujourd’hui, un riverain dont l’un des murs aurait pu être fragilisé par l’incendie.

Peut-être un espoir pour éviter la démolition de l'ex IUFM (ancienne école normale de filles), rue d'Esquerchin à Douai

 

TAPISSERIE D'AUBUSSON PAR JEAN LURÇAT, SUR UN POÈME D'ÉLUARD : cette magnifique tapisserie de l'IUFM est enfin conservée au musée de la Chartreuse et exposée lors des journées du patrimoine

Elle fut longtemps installée au sein de  l'ENF puis elle avait rejoint la Salle du Conseil de Centre de l'IUFM. Et aujourd'hui???

C'est un patrimoine de valeur considérable en plus de sa symbolique.

Je serais rassuré qu'elle ne soit pas disparue... ou passée dans des lieux illégitimes ...

Bridenne Jean paul (PROMO 66-71)

NB Rassurons notre correspondant, la tapisserie est en lieu sûr au musée de la Chartrreuse à Douai et visible lors des journées du Patrimoine

On lira en cliquant sur ce lien une étude de cette oeuvre réalisée en juin 2010 par Bénédicte Malrieu, enseignante chargée de mission, à l’occasion de l’exposition Manufactures nationales, 
Gobelins, Beauvais, Savonnerie, de 1960 à nos jours, musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 26 juin - 28 novembre 2010.

https://drive.google.com/file/d/0B1UNRogYRkTTbTluWVdGTmRJVE0/view?usp=sharing

EN COMPLÉMENT DE CETTE TAPISSERIE DE JEAN LURÇAT, INSPIRÉE PAR LE POÈME D'ÉLUARD, ON ÉCOUTERA AVEC ÉMOTION LE POÈME D'ÉLUARD, "LIBERTÉ" ÉCRIT EN 1942,  ET DIT PAR JEAN-LOUIS BARRAULT DANS CE DOCUMENT DE L'INA (CLIQUEZ SUR LE LIEN "LIBERTÉ")


ON POURRA PRENDRE CONNAISSANCE DE L'ARTICLE FORT DOCUMENTÉ QUI LUI EST CONSACRÉ DANS LE BULLETIN 2015 DE L'AMICALE DES NORMALIENNES DE DOUAI EN CLIQUANT SUR LE LIEN OU SUR LA PHOTO CI-DESSUS

Devenir enseignant: ce qui va changer dès la rentrée 2013

L’Éducation nationale s’apprête à mettre le paquet pour recruter un nombre nettement croissant d’enseignants en premier et second degrés. Le nombre de postes aux concours devrait passer de 180 en 2012 à 485 à la rentrée 2013 pour l’académie de Lille. 

Avant d’être enterré et de renaître sous une autre forme, l’IUFM du Nord – Pas-de-Calais (Institut universitaire de formation des maîtres) a mis sur pied samedi sa dernière journée d’information en direct à propos des parcours de formation permettant de devenir professeur des écoles (polyvalence des disciplines), des collèges et des lycées (une discipline).

Ciao les IUFM, bonjour les ÉSPÉ

À la rentrée 2013, les IUFM auront cédé la place aux ÉSPÉ, Écoles supérieures du professorat et de l’éducation. Un beau nom, comme l’espérance, au sein de la prochaine loi d’orientation de l’école. L’IUFM 59/62 deviendra ÉSPÉ nord de France. Les étudiants dans les six universités du Nord - Pas-de-Calais seront inscrits dans ce qui s’appellera Pôle de recherche de l’enseignement supérieur. Les six sites de l’IUFM resteront ouverts et la carte des formations ne devrait pas trop changer, du moins pas engendrer de frais dans l’immédiat pour les étudiants. Le coût de l’inscription en masters 1 et 2 MEÉF sera de 200 € chacun, le concours est gratuit pour les étudiants. La formation sera identique dans les six universités : même examen, même jury. C’est la valeur et la recherche personnelles de l’étudiant qui fera la différence. « Le concours passé dans une académie entraînera un emploi dans l’académie » Enfin, si le nombre de postes au concours de professeur grimpera à 485 en 2013, les CAPES et CAPET connaîtront, eux, une hausse de 13 à 14 %.