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mercredi 14 février 2024

Bernard Leroy, promo 64 68, évoque ses années d'école normale et sa passion pour le rugby née à cette époque si riche en événements

 

En 2018, le Bouclier du bénévole au Rugby club RBX a été décerné à Bernard Leroy – actif depuis 1981 (photo Voix du Nord)




En 2023, le stade Carihem a fait peau neuve et c’est le Rugby-club de Roubaix qui s’en réjouit

 

Bernard Leroy, promo 64 68,  est au RUGBY-CLUB-RBX depuis plus de 40 ans dont trois mandats à la présidence, et est aussi le responsable d’une école de rugby qui accueille pas moins de 160 enfants. Ils étaient neuf lorsqu’il a occupé une première fois le poste en 1980. Il nous explique comment l’école normale d’instituteurs de Douai est à l’origine de cette passion pour le rugby. 


“En réponse au petit appel de Jacques.

Pour ma part je n'ai pas pris la plume jusqu'à présent; mais pourquoi pas car il n'est jamais trop tard.

Je fais partie de la promotion 1964/1968, promotion qui a vécu les grèves de 1968 dans les murs de l'EN avec des réunions direction, professeurs, élèves, des manifestations à l'extérieur souvent jusqu'à la place d'armes de Douai en passant par le café dont j'ai oublié le nom qui était le rendez-vous des normaliens et normaliennes.

J'ai connu 2 directeurs: monsieur Jean Clisant à mon arrivée à l'EN jusqu'en 1967, puis monsieur Jean-Louis Virel durant la dernière année 1967/1968.

Nous étions une promotion très sportive avec des élèves dans beaucoup de disciplines: football, basketball, handball, volleyball, athlétisme. J'ai souvenir de rencontres de basketball avec monsieur Clisant sur le plateau extérieur de l'EN à côté de la salle de sports.

Je parlais ci-dessus de rugby. Eh oui, il aura fallu que j'arrive à l'EN venant de ma petite ville de Merville, où, collégien au GEG, je jouais au volley-ball pour pratiquer le rugby. Avec le départ de monsieur Monard, professeur et conseiller technique du comité des Flandres de rugby (ancienne appellation de ce qui est devenu Ligue de rugby des Hauts de France) et l'arrivée d'un nouveau professeur, arrivant du sud de la France, monsieur Jean Michel Cazenave, les quatre classes de seconde de la promo ont pratiqué cette discipline. Je suis donc tombé, comme l'on dit, dans la marmite avec d'autres et je suis toujours dedans au club de Roubaix.

Bien sûr, nous avons connu comme le disait le collègue, le parcours le long du canal grâce à monsieur Joly et même parfois la douche au jet d'eau à l'extérieur sur le plateau de handball.

Promotion sportive vous disais-je car en cette fin d'année scolaire 1967 les équipes de football, de handball et de rugby étions qualifiées pour les finales académiques de l'époque, à Nancy je pense pour le hand, à Lyon pour le foot et à Hendaye pour le rugby !! Peut-être aussi les volleyeurs ? 

Voilà quelques souvenirs... J'en ai encore d'autres car l'année 1967/1968 a été aussi, pour moi et les autres copains investis, l'expérience de la gestion  de la coopérative de l'EN (local situé au sous après le hall où nous avions nos casiers de rangement de certains matériels.

Je prendrais sans doute un peu de temps pour continuer ce témoignage, peut-être avec des photos si j'en retrouve ou si d'autres de la promo en ont ?  


Bernard LEROY promo 1964/1968.

Une belle rencontre parmi bien d'autres. Un jour d'entraînement de l'école de rugby (mercredi après-midi) arrivée au club du président de la FFR de l'époque Pierre CAMOU. (Président de la Fédération française de rugby de 2008 à 2016)
 


samedi 23 décembre 2023

Christian Liénard, promo 64 68, ancien président de la Ligue des Hauts de France et président du Conseil Fédéral de la FFHB, nous a quittés. Marc Delmotte nous en fait part.

C'est Marc Delmotte qui a reçu la nouvelle de sa veuve dans ce message par courriel :

Bonsoir, désolée pour la mauvaise nouvelle, mais Christian est décédé ce matin après des mois et des années qu’il n’aurait jamais voulu vivre.

Bien amicalement,

Danièle LIENARD

D'où sa réponse par mail :

Bonjour Madame 

C’est de Taïwan où je suis avec mon épouse que je vous présente mes sincères condoléances.

Je ne pourrai pas assister à l’enterrement mais je serai de tout cœur avec vous.

Je garderai le meilleur souvenir de Christian, un agréable camarade de promotion.

Très cordialement 

Marc Delmotte  



Communiqué de la fédération française de Handball

L’ancien président de la Ligue des Hauts de France et président du Conseil Fédéral de la FFHB, Christian Liénard, s’est éteint mercredi à l’âge de 74 ans. Elu et bénévole impliqué comme jamais dans son territoire laissera l’image d’une personne passionnée, dévouée et investie comme jamais dans le développement du handball dans sa région.
Instituteur de profession dans sa ville d’Aulnoye Aimerie, Christian Liénard était connu de tous les handballeurs et dirigeants des Hauts de France tellement sa personnalité bienveillante a marqué les esprits. Engagé très vite dans son territoire, Christian Liénard a très vite mis son engagement au service du développement de la FFHB en occupant différentes missions de développement, notamment il est à l’origine de la feuille de match électronique mais également chef de délégation aux côtés de l’équipe de France féminine de handball avec Olivier Krumbholz notamment lors de la finale du championnat du monde de 2003 en Norvège.
Il aurait sans doute été présent l’été prochain dans les tribunes du stade Pierre Mauroy pour soutenir les équipes de France lors des JO de Paris 2024. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.








Avis de décès

Madame Danièle LIÉNARD, son épouse,
Monsieur et Madame Arnaud et Stéphanie,
LIÉNARD-HAUDIQUET et leurs fils Nathan et Simon,
Monsieur et Madame François et Déborah
LIÉNARD-DEMIAUX et leurs enfants Théa et Noah,
ses enfants et petits-enfants,
Monsieur (†) et Madame (†) Pierre et Sylviane LIÉNARD-MILLE,
ses parents,
Monsieur (†) et Madame (†) Robert et Simone HA-LAMARCHE,
ses beaux-parents,
Mademoiselle Chantal LIÉNARD (†),
Monsieur et Madame Bernard et Marie-Claude
HURIAU-LIÉNARD,
Monsieur et Madame (†) Yves et Marie-Pierre
DELVALLÉE-LIÉNARD,
ses sœurs et beaux-frères,
ses beaux-frères et belles-sœurs,
ses neveux et nièces,
Monsieur (†) et Madame (†) CLERBAUX-MILLE,
Monsieur et Madame BOUTTEAU-MILLE,
Monsieur (†) et Madame KRUHELSKI-LIÉNARD,
Monsieur (†) et Madame LIÉNARD-DEGUERRE,
ses oncles et tantes,
ses cousins et cousines,
ses filleuls,
toute la famille,

Monsieur et Madame Joël et Marie-Hélène POITE,
son fidèle ami d'enfance,

ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Christian LIÉNARD

Instituteur retraité
Ancien président
de la ligue Nord Pas-de-Calais de handball
Ancien administrateur
de la fédération française de handball

époux de Danièle HA

survenu à Maubeuge, le mercredi 20 décembre 2023, à l'âge de 74 ans.

La cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 29 décembre 2023, à 10 heures, en l'église Notre-Dame-de-Quartes de Pont-sur-Sambre.
Réunion à l'église à 9 h 45.
L'offrande, à la fin de la célébration, tiendra lieu de condoléances.
Monsieur LIÉNARD sera transporté au crématorium d'Hautmont, où aura lieu la crémation à 12 heures, dans l'intimité familiale.

Ni plaques, ni fleurs, les remplacer par un don au profit de l'association des aidants et malades à corps de Lewy et de l'association Petits Princes.

Il ne sera pas envoyé de faire-part, le présent avis en tenant lieu.

Monsieur LIÉNARD repose au salon funéraire, rue de Quartes,
59138 Pont-sur-Sambre, face à l'église, où les visites seront reçues les mercredi 27 et jeudi 28 décembre 2023 de 15 heures à 17 heures.

Madame Danièle LIÉNARD
97, rue Emile Brasselet - 59620 Leval

Pompes funèbres Raymond Vandois-Fievet
29, rue de Maubeuge - 59138 - Bachant
✆ 03.27.67.37.65 ou ✆ 03.27.67.33.69.



Des réactions suite à l'annonce du décès nous parviennent :

B‌onjour Jean Marie.
Un très bon copain qui nous quitte. J'ai déjà envoyé un petit message à son épouse.
Amicalement Bernard LEROY.

lundi 12 juin 2023

Alain Bonamis, promo 64 68, n'est plus. Il est décédé à Aubenas le 26 novembre 2022. C'est son ami Marcel Boulet qui en fait part dans un courrier adressé à Marc Delmotte que nous reproduisons, ainsi que sa réponse


Avis de décès

AUBENAS   LILLE  

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de

Monsieur Alain BONAMIS

survenu le 26 novembre 2022 à l'âge de 75 ans

Avis de décès issu du fichier des personnes décédées de l’INSEE 


Bonjour à vous deux.

J'ai été un peu absent ces derniers temps car j'ai eu droit à une hospitalisation de plusieurs semaines et il m'a fallu un certain temps pour me remettre sur pieds.

Il y a deux semaines, j'ai rencontré un couple rentrant de la Martinique. La dame est la fille d'un ancien maire de Seclin : Bernard DEBREU. Elle vient de m'annoncer qu'il y a six mois, notre ami Alain Bonamis est décédé. Je ne sais rien de plus, mais je vous envoie l'info dès que je l'ai reçue. Je sais qu'Alain faisait partie du conseil municipal quand ce monsieur était maire.

Bises à tous les deux.

Marcel et Annette BOULET

MA RÉPONSE A MARCEL

Merci Marcel de m’avoir informé de cette triste nouvelle. J’avais revu plusieurs fois Alain chez lui à Aubenas où il s’était installé pour sa retraite. J’étais aussi allé en voyage en Turquie avec lui.
Malheureusement je ne l’ai pas revu depuis quelques années. Il nous a quitté mais je ne l’oublierai pas.
Marc Delmotte 


Alain Bonamis était un dirigeant présent au sein du club Aubenas Sud-Ardèche football (Assaf) avec son épouse Jocelyne







dimanche 26 février 2023

Philippe BOURDEAU, promo 64 68, est décédé le 24 février 2023 à 74 ans. Georges Wosik nous en fait part

 


classe de "maths élém", année scolaire 66 67, Philippe Bourdeau au 2è rang le premier à gauche

SUR "COPAINS D'AVANT", Philippe BOURDEAU avait précisé son parcours scolaire :

École Jules Ferry (Templeuve)  -  Templeuve - 1954 - 1959

Collège D'orchies  -  Orchies - 1959 - 1964

Institut Universitaire De Formation Des Maîtres (Antenne)  -  Douai - 1964 - 1968

Il avait été titularisé dans le corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux à compter du 1er septembre 1999.

Il était membre assidu de notre amicale...


Des réactions parviennent déjà à l'annonce de son décès :

"Mes sincères condoléances. Philippe fut mon inspecteur quand j'étais enseignante, mon collègue quand j'étais jeune inspectrice dans le 62. Soutien à ses enfants, sa famille et tous ses anciens collègues". Claudine MASSART


"Ma promo, sincères condoléances à la famille et aux amis", Marie Paule Déruelle-Leblois.


Toutes mes condoléances à la famille . J'ai bien connu Philippe alors que nous étions surveillants dans les années 70, je l'avais revu avec plaisir lors du dernier repas des anciens et il m'avait appris qu'il était à Cambrai . Il était venu avec Jacques Hornez. J'ai aussi une pensée pour Marie-Thérèse avec qui j'ai débuté à Lallaing Bois Duriez en 1970 ...

Jean Louis Delaby



Je garderai de Philippe le souvenir d'un homme attaché à l'éducation de la jeunesse, attentif aux autres et sensible à la contradiction. J'adresse mes plus vives condoléances aux membres de sa famille.
Marc Loison historien de l'éducation
Docteur en histoire de l'éducation et sciences de l'éducation, (Marc Loison est maître de conférences honoraire en histoire contemporaine de l'IUFM Nord-Pas-de-Calais et de l'université d'Artois NDLR). 10/03/2023



Avis de décès
DOUAI, TEMPLEUVE

Anne-Florence et Benoit TROLET-BOURDEAU,
Emmanuelle BOURDEAU et Benoit JALABERT, ses enfants,
Maxime, Victor, Antoine, ses petits-fils,
Emilie, sa petite-fille,
toute la famille et ses amis,

ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Philippe BOURDEAU

Inspecteur d’académie honoraire
Commandeur de l’ordre des Palmes académiques


survenu le vendredi 24 février 2023, à l’âge de 74 ans.

Ses funérailles civiles auront lieu le mercredi 1er mars 2023 à 16 h 30 au crématorium de Roost-Warendin où l’on se réunira à 16 h 15 pour un dernier hommage.

Selon ses volontés, son urne sera scellée sur le monument de famille
du cimetière de Templeuve dans l’intimité familiale.

Dans l’attente des funérailles, Monsieur Philippe BOURDEAU
repose à la Maison funéraire, 304, rue de Cambrai à Douai,
où la famille recevra les visites les lundi 27 et mardi 28 février 2023
de 16 h 30 à 18 h 30.

POMPES FUNÈBRES GÉNÉRALES
304, rue de Cambrai - 59500 DOUAI ✆03.27.88.85.04

jeudi 27 octobre 2022

Marc Delmotte (promo 64 68) nous invite au voyage à vélo dans le Gers. Tourisme, histoire et gastronomie sont au rendez-vous de ce superbe périple



"Bonne lecture du "Journal de voyage à vélo dans le Gers"
N'hésitez pas à me signaler des erreurs, fautes d'orthographe, remarques diverses...
Très amicalement"
Marco


Bonjour ! C'est Marco ! Je rentre d'un très beau voyage de neuf jours dans le Gers. Shiu Hua et Marc m'ont emmené avec eux. C'est un projet qui a été reporté plusieurs fois, d'abord en 2019 à cause d'un lumbago qui a bloqué Marc puis à cause de la pandémie de la Covid qui a bloqué la planète entière pendant deux ans. Nous sommes en septembre 2022 et mes cyclistes n'étaient plus repartis sur les routes depuis 2018. Ils étaient allés de Burgos à Saint Jacques de Compostelle et m'avaient oublié à Carcassonne (relire le dernier journal de voyage). Quatre années se sont écoulées depuis et ils ont choisi d'aller découvrir un département presque voisin : le Gers.
Pourquoi le Gers ? On leur a dit que c'était un département qui méritait le déplacement alors ils ont voulu le vérifier et ils n'ont pas été déçus.




 

mardi 22 mars 2022

"Y a quoi ?" La chanson des normaliens à Fourmies Anor remise en mémoire par Marc Delmotte

Ci joint la chanson qui a marqué mon passage à l'Ecole Normale de Douai.
Nous la chantions je crois de temps en temps au réfectoire.
Pour reconstituer les paroles j'ai sollicité quelques anciens camarades qui ont cherché dans leur mémoire. J'ai regroupé ce qu'ils m'ont transmis. Parfois il y a plusieurs versions. Je les ai mentionnées entre parenthèses sans pouvoir vraiment dire lesquelles étaient les bonnes.

Pour ceux qui seront au repas des Anciens, le dimanche 3 avril prochain, ce serait bien de la rechanter ensemble pendant le repas !!! 
Qu'en pensez-vous ?

Pour les absents, ils pourront la rechanter tout seuls chez eux !



Marc Delmotte, (promo 64 68) marcdelmotte@yahoo.fr


                        Y A QUOI ?

16         Y a 1664                          (ou Sésame ouvre toi)

15         Y a quinze de France      (ou Quinze-Vingt à Paris)
14         Y a 14-18                         (ou Castor et Pollux)
13         Y a très éprouvant           (ou très intelligent)
12         Y a douze salopards,      (ou d'où ce que tu sors ?)
11         Y a on se fait chier

10         y a dissymétrique            (ou disputez-vous)

9            y a  n'oeuf à la coque

8            y a huitre de Cancale      (ou au vin blanc)

7            y a c'est épatant

6            y a système métrique

5            y a Saint Sébastien      (ou Saint- Pétersbourg)

4            y a Cath’rine de Russie

3            y a Troyes en Champagne

2            y a deux testaments      L'Ancien et le Nouveau         oh oh oh ! oh oh oh !

1            « Mais y a qu’un ch’veu sur la tête à Gagneux ! (Jacques Gagneux était de la 63-67)


 

Précision d'Alain alain.derenoncourt@orange.fr




Bien vu ! Cette chanson a été "inaugurée" lors d'un stage nature , à Fourmies-Anor , lorsqu'il fallait laisser la place pour les concours d'entrée . On a beaucoup marché , durant ce stage , et c'était notre chanson de marche . On dormait sous la tente , et le matin , Jo Hage, prof de gym, futur député, nous réveillait au porte voix : " Debout, jeunes et élégants bipèdes au corps d'albâtre"  
Après , on allait courir dans la forêt , piquer une tête dans le lac , herboriser avec le prof de sciences naturelles Gibon, 

dimanche 24 octobre 2021

Mai 68 à l'école normale d'instituteurs de Douai, un témoignage inédit de Monsieur Virel, directeur de l'établissement de 1967 à 1976

 

Le matin du lundi 13 mai, sous l’impulsion des syndicats (CGT, CFDT, FO et FEN), des lycéens et des étudiants des Écoles normales, un meeting est organisé à l’Hippodrome à l’issue duquel un cortège de 1 200 manifestants défile dans le centre-ville de Douai.


Il y a eu la publication ici-même en 2020 d'un appel de Marc Delmotte (63 67) à se souvenir des événements de mai 68 tels qu'ils se sont déroulés à l'ENG

( cliquer sur le lien ci-après pour retrouver cet article du blog : https://engiufmdouai.blogspot.com/search?q=mai+68 )

Voici donc pour mémoire ce qu'écrivait Marc Delmotte :

"Bonjour les amis
Hier soir, j"avais René Boulanger (65-70) et Jacques David (63-68) chez moi à Carcassonne et bien sûr nous avons évoqué nos souvenirs de notre passage à l'EN de Douai. C'est ainsi que j'ai appris par eux qu'en mai 68, alors que je pensais que l'EN était complètement fermée à cause des "événements", un groupe d'une vingtaine d'élèves, dont eux deux, encadrés par quelques profs (dont Haremza, Hage et Bouboule - excusez moi mais j'ai oublié son nom... que je n'ai peut-être jamais connu !) - était resté à l'intérieur de l'établissement pour protéger l'EN et empêcher d'éventuelles dégradations qu'auraient été tentés de faire des élèves du lycée de Douai. Cette "occupation a duré un certain temps.
La porte entre l'ENG et l'ENF avait été ouverte... Bouboule s'occupait de la cuisine ! Ensuite, leurs souvenirs sont confus.

J'ai pensé que cet "épisode" méritait d'être approfondi (recherche d'autres témoignages, article dans le prochain bulletin ...) c'est pourquoi je vous "renvoie la balle". Qu'en pensez-vous ?"

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C'est en feuilletant un ancien bulletin de l'amicale des anciens élèves de l'école normale de Douai (n°63, octobre 1976) que nous avons découvert ce témoignage inédit de Monsieur Virel, à l'occasion de la cérémonie organisée en son honneur pour son départ en retraite. Dans son discours de remerciement, il évoque mai 68 et son témoignage complète fort justement celui de René Boulanger (65 70) et de Serge David (63 68). Voici cet extrait sur les événements qu'il a vécus en tant que directeur : 


"Quand j'ai pris la direction de cet établissement (en 1967 NDLR), les nouvelles constructions entreprises par mon prédécesseur et ami M.  MERIAUX (M. l'Inspecteur d'Académie MERIAUX) étaient achevées, il ne restait plus qu'à ouvrir largement l'Ecole Normale sur la rue d'Arras, c'était le troisième plan des travaux en cours.

Je me suis demandé alors ce que je pouvais bien faire désormais de nouveau puisque tout était parfait. Il ne me restait plus qu'à chausser les bottes de mes illustres prédécesseurs et à essayer de faire aussi bien qu'eux, pensai-je.

Vint mai 1968 ! Il y eut des semaines chaudes dans nos deux Écoles Normales. Mais même quand tout semblait aller au naufrage je dois rendre hommage à la probité intellectuelle des professeurs et à un fond de conscience morale des élèves-maîtres qui m'ont permis d'abord de garder le contact avec eux et une certaine autorité puis, grâce à M. HAREMZA et à Mlle COLIN en particulier de voir se terminer dans l'ordre et le respect de la propreté des bâtiments cette grave crise. Après un moment de surprise, les élèves-maîtres eux-mêmes organisèrent un service de nuit pour empêcher toute intrusion d'éléments perturbateurs ou étrangers à leurs problèmes. La concertation restait à l'Ecole Normale.

En définitive cette manifestation fut bénéfique à tous en ce sens qu'elle a fait apparaître des vestiges de notre vieille institution. Elle nous a obligés à nous repenser et à modifier notre façon d'être. Il reste à nos jeunes gens à faire l'apprentissage de la liberté, et de la responsabilité, à prendre en mains leur destinée en n'oubliant pas qu'ils sont de futurs éducateurs et, comme tels, responsables de la société à venir."

Jean Haremza

Mlle Jeanne Colin, à droite sur la photo


Pour découvrir la biographie complète de Monsieur Virel, cliquer sur ce lien sur le site internet, rubrique : les directeurs

jeudi 14 juin 2018

Une belle rétrospective en vidéo de notre rassemblement annuel normalien par Jean-Bernard Marlier (promo 64-68).



Les retrouvailles de la 64-68 ont fait l'objet d'un film très original et très bien monté par Jean Bernard Marlier que beaucoup apprécieront, même s'ils ne font pas partie de cette promotion car cela leur évoquera sans doute des souvenirs, par ricochets.... Bravo encore à Jean-Bernard, mais aussi à André Pruvost, qui a permis ce beau rassemblement de la promotion soixante-huitarde, avec l'aide de Marc Delmotte, notre amicaliste globbe trotter...



Revoici le film d'André Pruvost projeté le 8 avril lors du rassemblement jubilaire de la promotion 64-68



jeudi 12 avril 2018

Jubilé de la promotion 64 68.Une belle rétrospective en vidéo et en images préparée par André Pruvost










Notre voyage de promotion, marquant la fin de nos 4 années d’études à l’EN,  devait se dérouler en mai 1968, la destination choisie étant la Tunisie.Evidemment, cela ne s’est pas passé comme prévu !  50 ans plus tard, il fallait donc rattraper le coup !  

Environ 80 camarades de notre promotion ont été retrouvés. 27 ont participé au jubilé. 19  compagnes nous ont accompagnés.
Pour la petite équipe qui s’est mise au travail dès 2014, plusieurs challenges devaient être relevés.
D’abord, comment se reconnaître après toutes ces années ?  Un trombinoscope comparatif a été mis au point un mois avant le jour « J »  Chaque jubilaire nous a envoyé une photo récente. Nous avons mélangé le tout avec nos trombines d’époque relevées sur les photos de classe. Le jeu consistait à rapprocher les 2 clichés.
Le jour J, nous avons muni chacun d’un badge avec son identité et sa photo d’époque. On évitait ainsi de se demander toute la journée : qui c’est celui-là ?
Calme absolu devant le monument aux morts pour saluer la mémoire des normaliens de Douai qui n’ont pas eu le temps de voir leurs élèves. Le temps quand même pour nous de vérifier que tout le monde était bien arrivé et avait  fixé son badge.
On pensait  naïvement que les souvenirs remonteraient à la surface au fur et à mesure que le champagne descendrait dans les bouteilles. Erreur : les souvenirs sont remontés tout seuls, bien avant la première coupe !
Un petit film d’une demi-heure avait été conçu en mixant les photos d’époque avec les chansons d’époque : quand on mélange les souvenirs visuels et sonores, l’effet est saisissant.  Tellement saisissant que plus personne n’écoute les commentaires pourtant élaborés minutieusement.
Nos compagnes découvrent nos pitreries d’ado. Et finalement, quand est-ce que vous travailliez ?  Souvent. Mais pendant les cours et  en étude surveillée, on ne pouvait pas prendre de photo.
Séquence nécrologie : nos camarades disparus défilent sur l’écran. Ainsi soit-il   ou comme disent les Beatles : let it be    C’est la musique que nous avons choisie pour leur rendre hommage. C’est aussi à ce moment précis que nous rajeunissons de 50  ans.
A la cantine…c’était très bon d’après ce que nous ont dit nos compagnes.  Pour nous, la quantité de souvenirs qui sortait de notre bouche rendait l’ingestion des aliments difficile, puisque tout passe par le même trou. On fait donc confiance à nos compagnes : ça devait être très bon.
C’est fini. Personne n’ose dire : à l’année prochaine… Mais tout le monde y pense.
Qui va prendre l’initiative ?

De la part d’André PRUVOSTPour l’équipe qui a organisé ces retrouvailles.


Discours de Robert FOURIOT


Le dimanche 8 avril 2018 au cours de la journée des retrouvailles de la promotion 1964/1968 de l’Ecole Normale d’Instituteurs de DOUAI

Je me souviens de Georges Hage,  dit Johage,  qui après avoir tenté de nous apprendre à nager au prix d’efforts très mesurés,  entama une carrière dans d’autres eaux, moins aseptisées,  celles de la politique.
Je me souviens de ce professeur de musique qui,  avec  talent et patience,  réussissait  à nous apprendre des airs difficiles du répertoire classique. Nous qui dans nos milieux modestes n’avions pas toujours eu l’occasion de taquiner la muse, découvrions et interprétions très  honorablement « La romance à l’étoile », « l’air de Papageno », « le bouillant Achille », ou autre « Largo de Haendel ».
Je me souviens de Monsieur Dubus, du rituel de début de l’heure par une courte interro orale : « Who is John ? », « John is a boy », « Eighteen », ce 18, faute de faire de nous des virtuoses de la langue de Shakespeare, permettait au moins d’améliorer la moyenne.
Je me souviens du vendredi soir à la cantine, quand nous chantions à tue-tête « Vive le vent, vive le vent, vive le vendredi, car demain c’est samedi et on fout l’camp d’ici ».
Je me souviens du ciné-club, « les yeux sans visages », « la Marseillaise », « le caporal épinglé », « la grande illusion », des sorties au petit  théâtre bonbonnière de Douai ; notre comportement n’y était pas toujours exemplaire. , dans le rôle de Don Juan, s’est interrompu, a déclaré qu’il attendait que nos conversations plus importantes que le texte de Molière s’achèvent. Une belle claque pour les futurs enseignants.
Je me souviens des aide-mémoire de Grec et Latin qu’on nous fit acheter sans qu’aucun cours de langue morte ne fût jamais prodigué dans ce vénérable établissement entre 1964 et 1968.
Je me souviens du séjour à Fourmies et Anor, des plongeons dans le lac glacé, sous l’œil impavide (et un peu vide) de Johage, déjà nommé, des après-midi où nous herborisions sous la houlette de Monsieur Gibon, avec un enthousiasme que nous avions du mal à dissimuler.
Je me souviens des mets de choix que nous dégustions à la cantine. La confiture à base d’alginate de sodium nous a laissé un souvenir ému.
Je me souviens du couple mythique Popaul et Miss Doum, les Sartre et  Beauvoir de la rue d’Arras.
Je me souviens de Cazenave, qui faisait chanter son accent du Sud-Ouest dans la salle de sport, et nous lâchait sur le goudron du terrain pour des parties de rugueby endiablées, à la suite desquelles l’infirmière, médusée, voyait venir des cohortes d’amochés.
Je me souviens des petits matins blêmes où un prof de gym sadique nous emmenait faire un « canal » ; nous partions d’un pont pour gagner le suivant, un pont trop loin, invisible dans la brume ; nous traversions et revenions  par l’autre rive en crachant ce qui nous restait de poumon.
Je me souviens des Lagarde et Michard, tant décriés par l’intelligensia, mais qui nous firent découvrir les trésors de notre littérature.
Je me souviens des aventures de Zorro et du sergent Garcia, qui passait sur la première et unique chaîne de l’ORTF, le jeudi soir. Afin d’être bien placés, certains camarades faisaient l’impasse du dessert pourtant succulent du souper, pour se précipiter vers la salle de télé.
Je me souviens de Johnny qu’Antoine voulait mettre en cage à Médrano,  de ses portes du pénitencier devenues pour nous les portes de l’école normale qui  bientôt allaient se refermer. En 1885, 1 million de personnes assistèrent à l’enterrement de Victor Hugo ; en 2017, les funérailles de Johnny ont déplacé une foule aussi nombreuse, plus un président.
Que de progrès accomplis en 150 ans.



Petite rétrospective en images de la journée rassemblées dans cette vidéo :





La fête est finie.




Je remercie bien sincèrement les camarades qui m’ont dit  leur satisfaction pour l’organisation de cette journée.  Mais, avec les moyens modernes, notamment l’annuaire et le courrier électroniques, ce n’était vraiment pas difficile. Certes, il fallait en prendre l’initiative. Ma crainte était que peu de camarades s’engagent, ou que vous ne vous reconnaissiez pas, ou que les souvenirs tardent à poindre. Sur tous ces points, je pense que les présents sont, comme moi,  satisfaits.
Je voudrais associer à nouveau Marc Delmotte qui est partant depuis le début et qui a retrouvé des camarades bien « planqués » Jean Bernard Marlier pour son trombinoscope « comparatif »  et pour le film des événements qu’il est en train de réaliser, et Jean Alain Strady qui m’a remotivé à l’approche du jour « J »
L’an prochain, le banquet des anciens est fixé au dimanche 7 avril.  Ce sera une année sans jubilé. En effet, la promotion qui devait fêter son cinquantenaire, la 65/69, a bénéficié de 2 ans de FP et n’est donc sortie qu’en 1970. Donc, si quelqu’un se sent une âme d’organisateur… Sachez cependant que le Conseil d’Administration de l’amicale a décidé de réserver dorénavant le banquet aux adhérents.

Il me reste à vous donner rendez-vous pour le centenaire en 2068. Vous pouvez compter sur moi pour l’organiser. D’ici là, si vous le voulez bien, à vous de jouer.
Dédé

dimanche 24 décembre 2017

Hercule vous donne rendez-vous dimanche 8 avril 2018 à Douai. Un petit rappel de Marc Delmotte pour la promotion jubilaire et toutes les autres...

Bonjour à tous

Une petite piqûre de rappel de la part d'Hercule qui nous a donné rendez-vous à Douai le 8 avril prochain pour célébrer ensemble le 50ème anniversaire de la sortie de notre promotion.
Réservez cette date et transmettez à vos camarades qui n'auraient pas d'adresse mail.

Je profite de ce message pour vous souhaiter de passer de bonnes fêtes de fin d'année et pour vous présenter mes meilleurs vœux pour 2018... en espérant vous (re)voir à Douai le 8 avril prochain.

André Pruvost et/ou moi même vous enverrons plus tard d'autres informations suivront pour réserver  le repas du 8 avril.
Vous pouvez déjà réagir en me disant si vous viendrez le 8 avril.

Très amicalement
Marc Delmotte


PS : depuis 50 ans, nous avons (bien sûr) changé... moi aussi ! C'est pourquoi j'ajoute une photo récente !

mercredi 20 janvier 2016

Que voilà une excellente initiative de la promotion 64-68 de se retrouver dans un restaurant à Lille, à l'initiative de notre camarade Marc Delmotte, notre globe trotter infatigable

Voici les photos souvenir prises à la sortie du restaurant "Chez la vieille"  (60 rue de Gand à Lille) de quelques anciens de la promotion 64-68 avec Marc Delmotte qui nous en fait le compte rendu :

"Bien sûr, au premier contact, quand nous nous sommes retrouvés dans le restaurant nous avons eu du mal à nous reconnaitre mais ensuite l'ambiance a été très amicale. Nous avons évoqué nos anciens profs, les surveillants, les copains... Nous avons échangé de nombreuses anecdotes de notre vie de normaliens. Nous avons parlé de nos parcours professionnels respectifs. Certains sont restés fidèles au Nord, d'autres ont choisi de s'en éloigner mais tous sont restés nostalgiques de leur "Ecole Normale" qui a changé leur vie.
Je pense que tous les participants ont apprécié de se retrouver 48 ans après notre sortie de l'EN.
Rendez-vous a été pris l'an prochain en espérant être plus nombreux. Pour cela il faudra certainement en parler autour de nous et fixer la date un peu plus tôt.

N'oublions pas que nous fêterons le cinquantenaire de notre sortie de l'EN en 2018. Nous allons continuer à rechercher nos camarades pour faire de cet anniversaire une grande fête.