UN DOCUMENT PRÉCIEUX DE LA COLLECTION MICHEL DEFRETIN (46-50) : LA PROMOTION LIBERTÉ 1944 ET LE PROGRAMME DE SA FÊTE SUIVIE D'UN BAL À L'ENG



LE 14 JANVIER 1944, SOIRÉE FESTIVE AVEC SPECTACLE ET BAL À L'ENG DE DOUAI - PROGRAMME 
PROGRAMME :
"JE SUIS CE QUI RENAÎT QUAND UN MONDE EST DÉTRUIT"

ORCHESTRE
FUNICULI FUNICULA ( Chant ett violon)
"UN BEAU COUP DE FUSIL"Comédie en un acte

Personnages :
Tapajot    chasseur --------- Casaert (8)
Justin son domestique ----------- Miquet (5)
Bretonnet sa victime ----------- Dupuis (23)
Tafetat, docteur, ami de Bretonnet ------Blaise (14)
Vaugrenu, autre ami de Bretonnet ------Canivet (4)

LA MAIN SUR LE COEUR sketch chanté
FANTAISIE MUSICALE
UNE ÉTRANGE CONTAGION
Comédie en un acte
Personnages :
Docteur Paf ------- Cauchy (20)
Monsieur Zazou ------- Poras (11)
Madame Zazou ----------- Herlin (7)
Monsieur Lagardère ------ Blaise (14)
Rémy, le domestique ----- Méresse (10)

"LES MONTAGNARDS"
CHOEUR

B A L

DE JACQUES DUPONT (57-61), CES PHOTOS DE HANDBALL ET DE BASKET, À L'ÉPOQUE GLORIEUSE OÙ L'ENG ÉTAIT CHAMPIONNE DE FRANCE


Année 60 :  équipe de basket  
debout : M joly , X, Saintobert, Moerman 
accroupis : Lelièvre ,ma pomme (Jacques DUPONT),G  Mairesse, Desoutter


Équipe de hand vice-championne de France universitaire 1961 et championne de France USFEN et trois fois championne d’Académie.   


Debout : B Davoine, Pontus,Warziniak, M Degrelle, X, Rousselle, M Joly.

Accroupis : M Chère, J Dupont,P Dehouck, Sobieraski,J Mizéra (manque E Hajzler)                                                                                                                        

LE JOURNAL DES NORMALIENS : "REFLETS" - DÉCEMBRE 1948 , FOURNI PAR MICHEL DEFRETIN (46-50)


NOUS COMMENÇONS LA PUBLICATION DES DOCUMENTS DE MICHEL DEFRETIN DES ANNÉES 44 À 50. PREMIER DOCUMENT : "REFLETS N°2, FÉVRIER 48.
LE DÉCRYPTAGE DES TEXTES INTÉRESSANTS DE CE JOURNAL SERA FAIT PROGRESSIVEMENT ET PUBLIÉ POUR VOUS EN FACILITER LA LECTURE...
COUVERTURE 




ÉDITORIAL  19 décembre 1948
Je me demande si les gens qui lancent un journal, se préoccupent beaucoup de son titre.
Si, au hasard d'une promenade, vous vous arrêtez devant un kiosque, vous pouvez voir un tas de journaux aux titres les plus divers. L'un d'eux vous attire à cause de son "en-tête", vous l'ouvrez, vous êtes déçu : le contenu ne correspond en rien au titre.
Avant de relancer ce journal, nous nous sommes demandé quel serait son esprit et, bien-sûr, nous n'avons pas su définir sa ligne de conduite de façon rigoureuse. Nous nous sommes arrêtés à ceci :
- Premièrement, le journal ne doit pas être celui de la quatrième année, mais celui de toutes les promotions.
- Deuxièmement, tous les normaliens, toutes les normaliennes doivent y écrire.
-Troisièmement, nous imprimerons dans leur intégrité tous les articles qui nous seront envoyés. Leurs auteurs se fixeront eux-mêmes les limites .
C'est quelques points adoptés, nous avons appelé ce journal : « Reflets », après l'avis de nombreux camarades. « Reflets », tout simplement par ce qu'il est écrit par des normaliens.
Et, ma foi, quoi de mieux pour refléter ce que disent, pensent, et font les normaliens que leurs propres articles.
D'aucuns diront : « ce sont toujours les mêmes qui écrivent là-dedans ». Il ne tient qu'à eux d'y écrire. Les normaliens ne sont pas, que je sache, des individus qui ne pensent pas, qui n'ont aucune opinion, ce ne sont pas des « indifférents ». Je n'en veux pour preuve que les discussions qui éclatent chaque jour, et plusieurs par jour, à propos des sujets les plus divers.
Promenez vous dans le parc ou dans la cour, je veux bien être pendu si vous ne trouvez pas trois ou quatre groupes de normaliens, discutant âprement  ; on s'interpelle, on s'interrompt, on raconte, on donne son avis, on rougit, on s'énerve. Quelle vie !.
Alors, comment se fait-il qu'il y ait si peu de gens pour écrire dans « Reflets » ?
Demandez-vous le même.
En fait, en vous promenant dans le parc, vous rencontrerez des gens qui mettent leur « grain de sel » dans toutes les conversations, se mêlent de tout, crient, tempêtent ; dès que vous leur  donnez l'occasion de s'exprimer devant tout le monde, de préciser leur pensée sur une feuille, ils ne savent que dire :
« Oh, moi ... Ce que j'en dis,… »
Vous ne trouvez pas que c'est drôle ?
R. Pruvot.
Échos  des fêtes… 
Ces derniers jours, une atmosphère de fête régnait à l'intérieur des deux EN. 
En effet, à l'occasion de Ste Catherine et de Saint Nicolas, les normaliennes et les normaliens de première année, avaient voulu donner, comme il se doit, à leurs aînés  et à eux-mêmes, l'occasion de s'amuser.
Ce furent les normaliennes qui ouvrirent le ban, se soumettant par là aux exigences du calendrier. Leur séance récréative permit aux normaliens de fouler pour la première fois le parquet ciré de la nouvelle salle des fêtes de l'ENF avec son éclairage moderne dit "AU LÉON"  selon l'expression savoureuse de Mickey. Le spectacle en soi  fut honnête. Chacun a pu admirer les gracieuses évolutions des danseuses ravissantes que les jeux de lumières si bien dirigés par une main aussi experte qu'anonyme rendaient plus belles encore. 
Le soir, au son d'un pick-up d'occasion, passablement détraqué, un bal se déroula dans une atmosphère poussiéreuse, très bien conçue pour alimenter la clientèle de la buvette, remarquablement  installée et doublée d'une pâtisserie aux gâteaux succulents mis à la portée de toutes les bourses de tous les normaliens et de toutes les normaliennes.
Cette fête n'était pas encore terminée et l'on parlait déjà de la prochaine, laquelle eut lieu le jeudi suivant. Les bleus donnèrent une représentation théâtrale d'une facture acceptable, eu égard au temps très court dans lequel elle fut préparée. Le dynamisme fut de rigueur ; l'orchestre donna le ton et contribua à créer une ambiance sympathique, caractéristique de toute fête normalienne. Certains artistes se révélèrent, et nous pensons qu'ils auront encore maintes fois l'occasion de confirmer notre opinion à ce sujet.
Nous eûmes  également le plaisir de revoir nos amis, les ex-matheux, parmi lesquels "Phylis", qui, pour la circonstance, s'était coupé les cheveux et qui nous entretint pendant quelques instants du calcul des imaginaires ! Nous avons regretté l'absence de « Pa-oin » retenu par les Maths ou autre chose et de "Jeff", le parfait philosophe.
Mais par contre nous avons retrouvé le sympathique Bébert et son inséparable trompette.
Pour le repas du soir, un peu plus copieux qu'à l'ordinaire, mais un peu sec (carence regrettable en vin), certaines permutations d'effectifs avaient été prévues et la disposition des convives permit de révéler certaines affinités jusqu'alors insoupçonnées. Puis, un bal animé par un orchestre de classe avec des musiciens dévoués clôtura cette journée. Il se termina un peu trop tôt, un incident regrettable et imprévu, en ayant précipité la fin. Pour pallier toute soif des danseurs, et des autres, un bar avait été installé dans la salle des "quatrième année". Celle-ci avait été préalablement lavée à  grande eau par les élèves-maîtres stagiaires, devant les regards stupéfaits de Monsieur le Directeur et de Monsieur l'économe, peu habitués à un tel  zèle  de la part des "4ème année ", réputés « fumistes » à tort, bien entendu.
Le lendemain, en évoquant les événements de la veille, normaliens et normaliennes ont repris le travail avec une ardeur nouvelle, voulant conserver par-là, la réputation de « bûcheurs » qu'ils gardent encore, et qu'ils essaient de justifier, sans y parvenir toujours.
M. Moutiez.
J. Leclercq.

CURIOSITÉ.
Pourquoi dit-on des écus "sonnants et trébuchants".
Je n'ai pas la prétention de vous apprendre que la monnaie usuelle était jadis en or. Par la chimie, nous avons appris que ce métal s'oxyde. . Par conséquent les pièces à force d'être brassées, caressées , de passer de main en main, finissant par perdre de leur poids, donc de leur valeur. Pour remédier à cela, ont prit l'initiative  de rajouter aux écus, un poids d'or supplémentaire : le trébuchant, déterminé avec précision par une balance destinée à cet usage.
Grâce à ce trébuchant, les pièces perdaient d'abord leur excès de métal, avant d'endommager leur poids réglementaires. Il y avait donc avantage à réclamer des pièces sonnantes, donc de bon or, et trébuchantes, c'est-à-dire de bon poids.
De toutes façons, le progrès fait bien les choses, et nous voyons de nos jours, un métal de grande parenté avec l'aluminium, supplanter l'or et ses inconvénients. Cela paraît très avantageux, ne trouvez-vous pas ? 


J. Baudry
QU'EST-CE QUE ... LA RADIESTHÉSIE?

Si le mot « radiesthésie » est une appellation récente due à M. l'abbé Bouly pour désigner l'étude des ondes ou des manifestations vibratoires émises par tous les corps, peut-on parler d'activités anciennes en ce qui concerne cette science ? Ou bien plutôt de préoccupations nouvelles ? Les deux termes conviennent également.
Activité ancienne ? Déjà, au cinquième siècle avant J.-C., Platon exposait dans son ouvrage : le « Phédon », le mystère de la circulation des eaux souterraines ; réalisation embryonnaire peut-être empreinte du goût du merveilleux, spéculation trop hardie ? Sénèque ne fera trois siècles plus tard, que reprendre etconfirmer ces mêmes  principes.
Préoccupation nouvelle ?
L'incompréhension qu'elle rencontre encore de nos jours, ce sursaut d'incrédulité, la relèguent  au rang des sciences nouvelles auxquelles le seul caractère de « bien-fondé » ne suffit pas pour qu'elle s'impose.
Bon nombre de ses adversaires se pressent consciencieusement derrière Labbé Parmelle (chercheur qui ne parvient pas à expliquer la complexité  de ses observations) pour jeter le discrédit sur une science effective dont ils ignorent trop souvent les principes les plus élémentaires.
Comme eux, nous nous reconnaissons l'existence d'une spéculation exclusivement spectaculaire et mercantile à laquelle se livrent bon nombre de ces radiesthésistes. Contrairement à eux, cependant, nous ne nous attarderons pas sur les champs de foire ou sur les trottoirs de place publique, pour examiner sur quel fondement scientifique repose cette science ; alors, seulement, nous pourrons en proclamer nous en nier la légitimité.
L'accord des esprits s'est de nos jours pratiquement réalisé pour reconnaître que nous sommes baignés, à notre insu dans une infinité d'ondes ou de manifestations vibratoires qui émanent de tous les corps.
Ces ondes ont une vibration particulière à chaque corps. Tout groupement de corps va donc donner naissance à une série d'ondes dont les caractéristiques seront résultantes de celles de chacun de ses composants.
En outre, les différents épisodes des corps sont caractérisés par des vibrations distinctes.
Cette complexité apparente (effective et insurmontable pour un chercheur non méthodique) suffit à elle seule à expliquer les récriminations de l'abbé Parnelle. Néanmoins, la notion de saison est devenue naturelle depuis les découvertes de Hertz, vulgarisées  et matérialisées par les soins de Marconi  (le poste de TSF n'est-il pas pratiquement à la disposition de tous ?
Certes, tout être humain est plus ou moins sensible à ces ondes, mais chacun peut, avec entraînement méthodique, améliorer ce que certains appellent le sixième sens, et que nous nous contentons de nommer : disposition inappréciée par qui n'a pas tenté la moindre expérience de radiesthésie.
Pourquoi donc ne pas tenter cette expérience toute gratuite ?
Est-il possible d'imaginer une activité qui exige des conditions matérielles aussi sobres ? La réponse s'impose : une petite fourche de bois ou une sphère suspendue à un fil simple ne sont-elles pas à la portée de tous ?
Science sobre quant à ses exigences matérielles, elle l'est beaucoup moins en ce qui concerne la participation des expérimentateurs.
Elle établit ainsi parmi eux, toute une échelle de valeurs qui fait que les uns échouent là où d'autres triomphent.
Il serait sans doute démagogique d'affirmer que chacun de nous est, en puissance, un radiesthésiste insoupçonné auquel les plus larges perspectives sont permises ; sans nul doute, la presque totalité des débutants parviendra à ressentir la présence de couches d'eau souterraines alors que l'utilisation des ondes dans le domaine de la médecine, ne sera que le privilège de quelques uns. Ce qui est certain c'est que la majorité d'entre nous ignore totalement ses possibilités, sa sensibilité aux ondes vibratoires qui nous entourent.
C'est pourquoi nous accueillons avec satisfaction l'ouvrage de M. Nicolas : « le guide de Médicis du radiesthésiste » qui, dans son développement méthodique, apporte à tous ceux qui le désirent, le maximum de « chances », de réussite.
Son ouvrage prochain sur la radio-biologie en sera sans nul doute le couronnement. Ne spéculons pas cependant et souhaitons simplement que l'ouvrage en préparation soit l'épanouissement de celui qui est déjà à notre disposition ; tout en conservant le caractère précis, pratique et attrayant.


R. Godard.
A TRAVELLER'S TALE (REMARQUES D'UN VOYAGEUR) PAR C.LIPTON ASSISTANT D'ANGLAIS


Mes goûts culinaires sont des plus délicats : il y a des plats qu'il m'est non seulement impossible de manger, mais même de regarder.
Quand, en Angleterre, mes amis me dirent que les français mangeaient  des cuisses de grenouilles et des escargots à chaque repas, imaginez quelle horreur fut la mienne.
Depuis Londres, mon voyage tout entier fut un véritable purgatoire, et, traversant la Manche, il m'arriva pas, à plusieurs reprises de croire apercevoir des grenouilles et des escargots nageant par milliers.
Mon soulagement fut grand quand, arrivé à l'EN, je trouvais seulement sur la table, un bol, du pain et de la confiture.
Or, le petit déjeuner se passe différemment en Angleterre ; j'attendis, afin de voir exactement comment manoeuvrer les aliments étalés devant moi.
Comme il est impoli de dévisager les gens quand ils mangent, j'ai essayé de prendre un air indifférent. Mais, en réalité, je m'efforçais d'observer les autres du coin de l'oeil, à tel point que les yeux me sortaient de la tête, jusqu'à se perdre dans le bol du surveillant assis à coté de moi.
Puis, je commençais.
D'abord, je ne m'étais pas rendu compte qu'en France, vous êtes soucieux des choses de la vie au point d'aiguiser vraiment vos couteaux ; aussi coupais-je ce que je pensais être du pain, en fait un morceau de chair savoureuse (je suis persuadé que la nature m'a pourvu d'une appétissante configuration ; car étant donné le rationnement et le prix élevé de la viande, les moustiques de la Scarpe n'ont cessé de m'arracher des morceaux entiers de ma personne ; quand ils auront tout mangé je pourrai dire, comme Rupert Brook, un poète anglais de la guerre 1914-1918 : « Pensez simplement de moi qu'il y a dans une terre étrangère un coin à jamais anglais").
Bref, après m'être ensanglanté les doigts, je pensais qu'il était temps d'attaquer la confiture. Les choses se passèrent raisonnablement bien, jusqu'au moment où je m'aperçus qu'il fallait absolument tremper la tartine dans le bol de café.
Je m'efforçais  de paraître plein de confiance, souris largement à la ronde et essayais à nouveau.
Peine perdue. Je réussis seulement à engluer les manches de mon veston, mon col et ma cravate. Aussi sortis-je pour une courte promenade dans le parc. Je m'aperçus que les élèves me regardaient très attentivement, tout en murmurant entre eux. Je commençais  à me sentir très inquiet : « ai-je réellement l'air si drôle ? » me demandai-je. « Si oui, ils sont plutôt cruels de me le faire sentir à ce point ».
En écoutant bien, je découvris qu'ils répétaient  souvent un certain mot. 
Était-ce un terme du code secret que les étudiants français emploient quand ils conspirent contre leurs malheureux profs ? Non, il ne s'agissait pas de cela car ils me dirent plus tard que je ressemblais à Cerdan qui venait de remporter le titre de champion du monde. Oui, c'était là le mot magique : Cerdan ; et, quelques grands que soient mes péchés durant mon séjour en France, je suis sûr que le nom de Marcel Cerdan me les fera pardonner.
C. LIPTON
DOCTRINE ET MYSTIQUE : GHANDI (SUITE DU N°1)

LE FÉDÉRALISME EUROPÉEN EST-IL POSSIBLE? (ÉCHOS D'UNE CONFÉRENCE)

Le fédéralisme européen est-il possible ?
Tel fut l'objet de la conférence, ou plus exactement de l'entretien qui, mené sous la direction d'un participant au congrès de Rome et avec le concours de monsieur le directeur souleva de la part de tous les élèves de quatrième année un réel intérêt qui se manifesta largement dans la discussion qui suivit.
Le devoir s'impose alors à notre  journal d'élargir le débat à tous les normaliens et à toutes les normaliennes qui ressentiront, comme nous, la complexité du problème.
L'orateur après avoir rappelé l'historique du mouvement fédéraliste européen, né au lendemain de la libération, évoqua le souci premier de cet organisme, celui de tout être raisonnable : défendre la paix.
Il exposa ensuite les différentes tendances actuelles de ce mouvement, soulignant surtout l'influence des fédéralistes d'une part, des unionistes, d'autre part, animés par Winston Churchill .
Il précisa que le moyen d'action immédiat commun à ces différentes tendances était la constitution d'une union européenne indépendante, face à ce qu'ils appellent : les deux blocs irréductibles, les États-Unis et l'Union soviétique en l'occurrence.
L'orateur se défend  alors de préconiser par-là, la création d'une troisième force internationale. (...)
Après quoi, l'âpre curiosité de son auditoire l'y invitant, il essaya de satisfaire les exigences de ceux qui ne désiraient adhérer qu'à un programme précis.
A vrai dire, ce programme précis, nous ne l'avons pas trouvé, c'est pourquoi nous avons essayé d'apporter nos suggestions dans la mesure de nos modestes connaissances.
L'Europe fédérée  sera-t-elle effective si elle n'est pas une réalité économique ? Évidemment non.
Il nous faut donc imaginer la création, entre les différents états intéressés, d'aménagements douaniers et d'une harmonie de production.
Cette perspective est-elle possible dans l'état actuel des nations européennes ?
Cette fois encore, il suffit de voir pour se convaincre de la réalité. Nous ne saurions imaginer en effet la création d'un bloc indépendant par la juxtaposition d'éléments engagés tantôt  idéologiquement, tantôt politiquement aller à l'un ou l'autre des blocs dont entend se préserver l'union européenne.
Or, pouvons-nous nier la sympathie idéologique des états de l'Europe orientale pour l'union soviétique ? Pouvons-nous d'autre part refuser de reconnaître que l'économie « occidentale », en général, et l'économie française en particulier sont placées, par l'intermédiaire du plan Marshall sous la tutelle de l'économie américaine ?
Chacun des états européens se trouve ainsi plus ou moins immiscé dans une économie ou une idéologie extérieures au cadre de l'union européenne.
Nous ressentons alors la nécessité pour chacun d'eux, d'abandonner ces différentes attaches. Or, depuis la création du mouvement fédéraliste européen, nous assistons à une accentuation très nette de ces engagements sous toutes leurs formes. Incompétence ? Impuissance ? C'est ici qu'apparaît le caractère révolutionnaire de ce principe d'une Europe fédérée.
Elle ne sera effective que dans la mesure où elle sera une étape vers l'internationalisme des peuples. Or, le fédéralisme européen, tel qu'il est conçu par les animateurs actuels, ne fait que reporter à l'échelle européenne le mythe national paralysant de chacune des nations composantes.
Il ne constitue donc aucun progrès d'éducation populaire, utile à la constitution d'un monde de fédéré, seul obstacle aux problèmes économiques et à la guerre.
Notre scepticisme  peut paraître bien sévère ; bien sûr nous nous acquiesçons sans réserve lorsqu'il s'agit de sauvegarder la paix ; cependant nous avons connu la SDN, nous connaissons l'ONU, c'est pourquoi nous exigeons des formes d'actions nouvelles, c'est pourquoi nous préconisons une participation plus effective des peuples qui, parce qu'ils devraient la faire, ne peuvent déclencher une nouvelle guerre.
R. Godard

APOLLINAIRE ( POÉSIE)

CINÉMA : LE METTEUR EN SCÈNE

MOTS CROISÉS N°2

MADE IN USA
SOIT DIT ... EN PASSANT

SPORTS - PARLONS UN PEU D'ELLES


PETIT DIAPORAMA DU JOURNAL

MICHEL DEFRETIN SE SOUVIENT ET NOUS OFFRE L'ORIGINAL DE SON INVITATION du 22 NOVEMBRE 1947 POUR L'INAUGURATION D'UNE PLAQUE COMMÉMORATIVE EN SOUVENIR DES ANCIENS ÉLÈVES DE L'ÉCOLE NORMALE MORTS POUR LA PATRIE PENDANT LA GUERRE 39-45


Inauguration du mémorial (cérémonie du 22 novembre 1947)
GUERRE de 1939-1945

INAUGURATION D'UNE PLAQUE COMMÉMORATIVE

en souvenir des Instituteurs et Élèves de l'Ecole Normale morts pour la Patrie, pendant la guerre 1939-1945

Une manifestation particulièrement émouvante s’est déroulée le 22 Novembre 1947 à l’École Normale d’Instituteurs de Douai, en l’honneur des Instituteurs et Élèves de l’E. N., Morts pour la Patrie, pendant la dernière guerre.
A 15 heures, les familles des disparus, les amis de l’École, les Anciens Élèves et les Élèves se trouvaient réunis dans la grande salle de l’Établissement.
La cérémonie était présidée par M. le Recteur SOURIAU. Sur l’estrade, on notait la présence de MM. SCHMIDT, Inspecteur Général, DEGORGE, Inspecteur d’Académie ; MM. MAGE, Premier Président de la Cour d’Appel, DUFAYET, Procureur Général ; MM. COUTEAU, Président du Conseil Général, CANIVEZ, Conseiller Général et Professeur à l’E. N. ; M. PHALEMPIN, Maire de la Ville de Douai ; MM. HICKEL, Directeur de l’Ecole Normale, HOURIEZ, Inspecteur départemental de l’Éducation physique et des Sports, CORNET et STREINGER, Inspecteurs de l’Enseignement primaire à Douai, CORNETTE, Secrétaire général du Syndicat National des Instituteurs du Nord, DAUDRUMEZ, Proviseur du Lycée, etc...

La cérémonie débuta par la “  Marseillaise “  interprétée par le chœur des Élèves-Maîtres.
Des discours furent prononcés. Le jeune DOREMUS, élève de l’Ecole Annexe, apporta l’hommage d’un enfant au nom de ses camarades des Écoles primaires publiques. MM. HICKEL, CORNETTE et M. le Recteur SOURIAU prirent successivement la parole pour dégager le sens de cette manifestation du souvenir envers ceux qui, pour la réalisation de leur idéal, ont accepté le suprême sacrifice.
Dans ces allocutions, fut évoquée la mémoire des disparus dont 38 tombèrent en 1940, 6 succombèrent en captivité, 10 moururent en déportation, 3 périrent sous les bombardements, 6 furent envoyés par les Allemands au poteau d’exécution, et les 3 derniers donnèrent leur vie en combattant dans les F. F. I. Tous les orateurs recommandèrent vivement aux Élèves de méditer l’exemple de ces grands anciens dont le souvenir se perpétuera grâce à cette plaque commémorative fixée sur le socle du Monument.
Après l’interprétation des hymnes de circonstance : “  Hymne aux Morts “  et “  Chant des Vainqueurs “ , une minute de profond silence mit fin à cette première partie de la cérémonie.
Un cortège se forma ensuite dans la cour de l’École. En tête venaient des Élèves-Maîtres porteurs de gerbes, puis les personnalités, les professeurs, les familles des disparus, les amis de l’Ecole, et les Élèves groupés par promotion. M. le Recteur fit glisser le drapeau couvrant la plaque commémorative sur laquelle sont inscrits les noms des disparus et l’émouvant appel des Morts figea les assistants en une impressionnante immobilité.
Des gerbes furent ensuite déposées par MM. CANIVEZ, Professeur à l’E. N., pour le personnel enseignant, HEMERY, Directeur de l’Ecole Annexe pour le syndicat de l’Enseignement, et par les Élèves-Maîtres, et une nouvelle minute de recueillement fut observée.

REPRODUCTION DU TEXTE DE L'ORIGINAL DE L'INVITATION FOURNIE PAR MICHEL DEFRETIN (46-50) :
École normale de Douai.
Inauguration d'une plaque commémorative en souvenir des anciens élèves de l'école normale, morts pour la patrie pendant la guerre 39-45
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Cérémonie placée sous la présidence de M. le recteur de l'académie de Lille.
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Programme.
Réunion des familles de disparus, amis de l'école, anciens élèves dans la grande salle de l'établissement (ancienne chapelle).
15:00 : entrée des personnalités
          Choeur des élèves : la Marseillaise

Discours du directeur de l'école normale
          Choeur des élèves : hymne aux morts

Discours de M. Cornette, directeur d'école, 
Secrétaire général du SNI, section du Nord,
Représentant les anciens élèves.

Hommage d'un enfant au nom de ses camarades de l'école primaire publique,
Discours de M. le recteur SOURIAU
Choeur des élèves : Chant des vainqueurs
Cortège jusqu'au monument aux morts
Ordre :
     - élèves-maîtres, porteurs de gerbes
     - personnalités
     - Assistants et professeurs,
     - Élèves groupés par promotion

Inauguration du mémorial
Appel tes morts,
Dépôt de gerbes,

Minute de silence,
Dislocation

PETIT RETOUR EN ARRIÈRE : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 7 AVRIL 2013 À DOUAI

ASSEMBLEE GENERALE du 7 avril 2013

1. Accueil du Président
Bienvenue à toutes et à tous pour notre 64e journée annuelle de retrouvailles.
Malgré les travaux en cours et tous ceux qui sont prévus pour moderniser ce bel établissement devenu lycée d’excellence depuis 2010, nous avons toujours la chance de pouvoir revenir dans ce qui fut notre École Normale, ce qui n’est plus le cas pour nos amies de l’amicale des anciennes normaliennes que vous aurez la chance ou le bonheur de retrouver au banquet.
Espérons qu’à l’avenir nos assemblées générales trouveront toujours refuge dans ces murs oh combien chargés d’histoires. L’espoir fait vivre !
Un grand merci à M. ORY, proviseur de ce lycée, pour son hospitalité et sa bienveillance à l’égard de notre association. Retenu par ailleurs, il regrette de ne pas être des nôtres aujourd’hui.
Je me dois de vous transmettre les excuses et les souhaits d’excellente journée de personnalités retenues par d’autres engagements :
          M. Jean-Jacques POLLET, recteur de l’académie de Lille
          Mme Mireille DURAND, responsable pédagogique du site IUFM de Douai,
          M. Ludovic VAN OOST, responsable administratif et financier,
          M. Georges WOSIK, ancien responsable pédagogique du site IUFM.
Quant à M. Christian WASSENBERG, directeur académique DSDEN du Nord, il nous rejoindra à 11h15 pour l’hommage au monument aux morts et l’apéritif des retrouvailles.
Nous serons 104 au banquet dont 30 épouses ; 17 promotions seront présentes de la plus ancienne, la 42-46, à la plus jeune, la 77-79. Bravo à leurs représentants et bienvenue à leurs épouses ou compagnes qui les accompagnent.
La promotion jubilaire 59-63 n’a pas aussi bien répondu à notre appel de rassemblement, ils ne sont que 6 (5+1) ! Ont-ils été empêchés comme le fut celui qu’ils avaient choisi pour figure de proue, l’illustre écrivain Boris PASTERNAK obligé par les Soviétiques de refuser le prix Nobel de littérature en 1958 pour « Le Docteur Jivago ».
Bravo aux meilleurs rassemblements 53-57 (11), 56-60 (11), 61-65 (13), 54-58 (15) et 66-71 (19).
Vous êtes venus des quatre coins du Nord-Pas-de-Calais, des Yvelines, de l’Aude, de la Charente-Maritime, de la Meurthe-et-Moselle, des Deux-Sèvres, de la Vienne, du Tarn, de la Haute-Garonne et de l’Hérault.
Merci à tous pour avoir bravé les distances et les intempéries.
Nombreux sont ceux qui nous ont témoigné par écrit ou par courriel leur attachement à l’amicale en nous souhaitant d’excellentes retrouvailles
- Guy DRUBAY (50-54) qui salue particulièrement Jean JOLY
- André MACHUT (51-55) et Georges BAYEN (51-55) en voyage à Papeete
- Alain CANIVET (53-57)
- Joël DOISE, Marc LEMAIRE, René LIBERT, tous trois de la 54-58
- Jean BOURLET (55-59)
- Bernard COGET, Michel HARY, Jacky LESTIENNE, Jean-Luc THUILLIEZ, tous les quatre de la 61-65
- Edouard GREGOREK (66-71), toujours à TAHITI.
Pour conclure, encore merci et bravo à toutes et à tous pour votre attachement à l’amicale et pour votre participation à cet anniversaire. Nous espérons que de nombreuses et nouvelles adhésions viendront grossir notre association.
Bonne journée à toutes et à tous !


2. Vote des différents rapports :

rapport d’activités  lu par Paul MAJOWSKI, secrétaire adjoint

Depuis le 1er avril 2012, date de notre dernière assemblée générale, le conseil d’administration s’est réuni 4 fois :
             - le 23 mai 2012, bilan de la 63e AG et quelques propositions pour le bulletin
             - le 17 octobre 2012, préparation du bulletin N° 111
             - le 13 février 2013, organisation de la 64e assemblée générale du 7 avril
             - Ce matin, dès 9 h, dernière mise au point de l’assemblée et approbation du rapport d’activités et du rapport financier qui y seront présentés.
Membres du bureau et administrateurs disponibles se sont retrouvés le 27 février 2013 en la mairie de Lewarde pour assurer l’expédition de 400 exemplaires du 111e bulletin.
Notre association a participé ou a été représentée à

l’assemblée générale de la Fédération du Douaisis des Associations Laïques (FDAL) le 5 mai 2012 à Coutiches.
Notre secrétaire adjoint Paul Majowski y a été élu vice-président de la FDAL.
L’assemblée générale de la Fédération Départementale de la Ligue de l’Enseignement du Nord (FLASEN), le 25 septembre 2012 à Ronchin.
L’assemblée générale de l’AMOPA Douaisis le 17 novembre 2012 à Douai
L’assemblée générale de l’AMOPA Nord le 23 mars 2013 au Cateau-Cambrésis.
Un point presse a été organisé le 10 octobre 2012 à l’école Saint-Exupéry de Flers-en-Escrebieux pour présenter les actions de la Ligue de l'Enseignement et la journée débranchée 2011, avec projection d’un film et d’un diaporama auxquels notre ami Paul MAJOWSKI a sérieusement et intimement collaboré. La journée débranchée 2012 a eu lieu à Flers-en Escrebieux le 16 octobre. En outre Paul et André Léger participent régulièrement aux conseils d'administration de la  Ligue de l'Enseignement en Douaisis ex FDAL et de  la Ligue de l'Enseignement-Fédération du Nord ex FLASEN.

Le 11 novembre 2012, recueillement et dépôt de gerbes. M. Bufquin, représentant la Ville de Douai et le président de l'amicale ont rendu hommage à nos anciens, morts pour la France, en présence de Mme et M. Natali ancien directeur du site IUFM de Douai, de représentants du lycée d’excellence, des amicales des anciens et anciennes élèves des EN de Douai, de MM. Doisy et Gavrel, anciens directeurs des écoles Andrieu-Parent. Accueillie ensuite à l’IUFM par Mme Durand, responsable pédagogique du site, l’assistance a apprécié le traditionnel « café et goutte du Poilu » préparé par les soins de M. Van Oost, responsable financier.

Le 12 novembre, l’amicale était aussi présente à la manifestation commémorative au cours de laquelle les élèves de l’école Andrieu-Parent ont rendu hommage à nos anciens. Lecture de textes, de lettres de Poilus et plusieurs couplets de la Marseillaise ont marqué ces moments de recueillement.

Sollicités par quatre étudiantes en master 2 à l’IUFM de Douai, des membres du CA ont collaboré directement ou indirectement à la réalisation de leurs mémoires portant respectivement sur le patrimoine à l’école, l’enseignement de la morale, les années 60 à l’E.N.G., la place des parents à l’école.

Depuis 10 ans déjà nous mettons à l’honneur les promotions jubilaires dont c’est le 50e anniversaire de sortie. Cette année, sont à l’honneur les anciens de la promotion 59-63 « Boris Pasternak » et les FP de la 61-63. Certes, ce n’est pas encore cette année que le record sera battu : ils ne sont que 5 ! Bienvenue au sein de l’amicale en espérant qu’ils feront des « petits » l’année prochaine ;

Depuis le dernier bulletin nous avons appris les décès de :
- Marcel Warembourg (52-54) en mai 2011
- André Van Waelscappel (51-53) le 12 décembre 2012
- Jacques Bauwens (51-55) le 19 février 2013 à Cambrai
- Roger Mercier (50-54) le 17 novembre 2012
- Edouard Bridoux (59-63)  
Nous ne les oublions pas et nous adressons nos bien vives et bien sincères condoléances à leurs proches. Rendons leur hommage en observant 1 mn de silence.
Bienvenue aux anciens qui nous ont rejoints cette année : nous avons enregistré 11 nouvelles adhésions. 
Nous comptons sur vous toutes et tous pour faire prospérer notre association.

Remarque de Jacques Devienne (67-70) :
« Est-il possible d’indiquer le décès de Jean BACQUET, longtemps professeur de musique à l’école normale ? »
Réponse positive du président qui lui suggère de rédiger un article qui paraîtra dans le bulletin N° 112.
Autres remarques de Cnudde :
« Dans le bulletin, il devrait y avoir davantage d’articles relatifs aux anciens profs de l’EN.
J’avais envoyé un article concernant Haremza et il n’a pas été publié, pourquoi ?
Enfin, comment s’organise le choix des articles à paraître ? »
Réponse du président : 
« Le CA du 13 février a décidé de faire paraître cet article dans le prochain bulletin. »
Autres remarques d’André LÉGER et de Jean-Marie Devaux :
« Il est utile de rappeler le rôle d’ascenseur social de l’EN ainsi que l’identité de personnalités qui sont passées par l’EN de Douai.
Quant au CA, il a bien travaillé. En plus du site de l’amicale il serait intéressant d’ajouter un blog qui permettrait de communiquer davantage et d’augmenter les échanges entre les différentes promotions.
A titre personnel, j’ai également créé une page facebook qui m’a permis de retrouver 5 camarades ! »
Intervention de Paul Majowski :
« La création d’un blog demande la constitution d’une équipe et la désignation d’une personne attitrée pour le mettre à jour… »
Dernière remarque :
Est-il possible de mettre à jour la liste des membres du CA avec leur adresse ? (meilleure communication )
Réponse du secrétaire : Cela sera fait lors de la prochaine mise à jour.
Soumis au vote de l’assemblée le rapport est adopté à l’unanimité.

rapport financier
Lecture et commentaire de ce rapport par Alain CARRÉ, trésorier.

Une seule remarque pour souligner que, compte tenu de cette très bonne situation financière, on pourrait envisager une cotisation réduite à 10€.
Réponse du trésorier adjoint qui précise que la seule impression du bulletin et son expédition reviennent à plus de 8 €.
Proposition rejetée !
Sans autre remarque, le rapport est adopté à l’unanimité.
Le président adresse ses félicitations aux trésorier et trésorier adjoint pour ce « travail de précision ».
3. Postes à pourvoir au CA :

2 postes sont à renouveler, ceux d’André Léger et de Michel Radouan.
Ils ont tous les deux donné leur accord pour renouveler leur candidature lors de l’AG.
Ces deux candidatures sont soumises au vote de l’assemblée et sont acceptées à l’unanimité.
André Léger et Michel Radouan sont donc reconduits pour 6 ans au poste d’administrateur.

2 postes sont à officialiser :
Après l’assemblée générale 2012, deux anciens se sont déclarés candidats au CA de l’amicale. Il s’agit de Gérard VIENNE (55-59) et de Jean LEDOUX (56-59) qui ont été cooptés lors du conseil d’administration du 23 mai 2012.
Ces candidatures sont soumises au vote de l’assemblée qui officialise à l’unanimité l’élection de Gérard Vienne et de Jean Ledoux au poste d’administrateur du CA  pour une période de 6 ans.
Le CA compte désormais 18 administrateurs comme le prévoient nos statuts.

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4. Questions diverses  :
Le président remercie le trésorier et le trésorier adjoint pour leur travail remarquable.
Une voix s’élève de l’assemblée pour proposer d’adresser les mêmes remerciements au président !
Le président rappelle que tout amicaliste peut envoyer des articles pour le bulletin.
Alain Carré, trésorier, termine en ajoutant que la bonne santé de la trésorerie permettra cette année de verser un kir royal comme apéritif !
Le président clôt la réunion et invite l’assemblée à se rendre au monument aux morts.
           

Le secrétaire :  Didier DELÉCOLLE

L'IUFM N'EST PLUS, PLACE À L'ESPÉ DOUAI

Le site IUFM de Douai, c’est fini : place à l’ESPÉ et à l’espoir de renaissance qu’il porte...
C'EST LA RENTRÉE À L'ESPÉ DOUAI
Les IUFM n’existent plus, remplacés par les ESPÉ. On ne donnait pas cher de Douai du temps des IUFM. C’est différent avec la création des ESPÉ...

On craignait une mort pour ainsi dire physique du site douaisien de l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) du Nord-Pas-de-Calais. Certains Douaisiens pensaient même qu’il était déjà fermé, sa mort ayant été annoncée depuis plusieurs années. Eh bien non ! Si mort il y a, elle est administrative, les IUFM n’existant plus, dans la région comme ailleurs. Ils ont été remplacés par les écoles supérieures du professorat et de l’éducation, au beau sigle d’ESPÉ, qui pour Douai est effectivement synonyme d’espoir. La structure reste la même, un ESPÉ par région administrative, avec des antennes décentralisées, ici Douai, Arras, Gravelines, etc.
Le décès des IUFM a eu lieu dans la confidentialité, le 1er septembre. Place aux ESPÉ, donc, qui entérine la réforme de la formation des maîtres du gouvernement Ayrault qui est revenue sur les décisions prises par son prédecesseur, le gouvernement Fillon. Laissons Mireille Durant, responsable pédagogique du site de Douai, expliquer la différence : « Avec la création des ESPÉ, la formation sur le terrain revient. Cela se traduit, en 1re année de master, par l’intervention des professeurs de terrain, c’est-à-dire les maîtres formateurs et les directeurs d’école d’application. » En plus, le précédent gouvernement, en chamboulant le cursus de formation pour des raisons d’économie, avait quasiment supprimé le côté pratique de cet apprentissage du métier, en ne mettant plus les futurs professeurs des écoles en contact avec des classes. Ce volet important de la formation est récupéré également.
« Excellents résultats»
À Douai, en cette rentrée qui marque l’an 1 des ESPÉ, quatre-vingts élèves ont été accueillis lors de la pré-rentrée, mercredi, rue d’Esquerchin. « L’année dernière on en avait soixante-dix, quatre-vingt-dix en 2011 », rappelle Ludovic Van Oost, le directeur administratif et financier du site. On est loin des centaines d’élèves que le site IUFM a comptés dans ses belles années. Mais le boulet est passé si près que c’est un sentiment de soulagement qui prévaut. Mieux, les perspectives ne sont peut-être pas mauvaises.
D’abord parce que le statut des étudiants va évoluer dès la prochaine rentrée. Tous titulaires au minimum d’une licence, ils préparent dans les ESPÉ, en deux années, et le master « métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » et le concours de recrutement aux professeurs des écoles. À partir de la rentrée prochaine, l’écrit et l’oral du concours seront rassemblés à la fin de la première année de master. « Ceux qui le réussiront seront fonctionnaires stagiaires et pourront être affectés d’autorité par le rectorat dans un des sites ESPÉ de la région pour suivre leur deuxième année de master, indiquent Mme Durant et M. Van Oost. Or Douai, de par son importance passée, a gardé un gros réseau de formateurs. Les étudiants, assez peu nombreux, bénéficient en conséquence d’un très bon suivi. Et nous avons eu d’excellents résultats l’année dernière », complète M. Van Oost. Le site douaisien a l’intention de jouer cette carte-là. « On a l’intention d’augmenter nos effectifs », insiste Mme Durant. « Avec les locaux disponibles, on peut accueillir 150 personnes sans problème. » Douai et son antenne IUFM - pardon ESPÉ - ne sont plus moribonds...

MICHEL DEFRETIN (46-50) NOUS LIVRE QUELQUES PHOTOS D'ÉPOQUE


NOUS POURSUIVONS LA PUBLICATION DES PHOTOS INÉDITES DE MICHEL DEFRETIN (46-50). D'AUTRES DOCUMENTS D'ÉPOQUE, FORT PRÉCIEUX SONT EN PRÉPARATION...



AVRIL 47 DE GAUCHE À DROITE :
EN HAUT : DEHOOGHE, DRUBAY, FLEURY, SAUREL, CARRÉ, MANGEOT, DESPINOY, WARET, CHERET, LÉPILLIEZ, DHAENENS, CARLIER,
EN BAS, ACCROUPIS :
BRICOUT, HUSIN, CARON, MÉTRO, VERRIEZ
EN BAS , AU PREMIER PLAN : DOUAY, CAVEZ
VOYAGE DE PROMOTION : LE BUS CITROËN
SUR UNE BRANCHE DU HÊTRE POURPRE , DE G. À D.
CARON GILBERT, LÉPILLIEZ GILBERT, DEVAUX HENRY, RAYMOND MÉTRO
EN BAS : ROGER FLEURY, PIERRE CARLIER


VOYAGE DE PROMOTION : DUPUIS, (?), DEFRETIN, (?), BERTHAUD


SPORTIFS APRÈS L'EFFORT :
DE GAUCHE À DROITE EN HAUT : WARET, (?), SPRIET, DEQUAND, (?), DEVAUX, JEAN JOLY
EN BAS : WITAS, DOUAY

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