Philippe BOURDEAU, promo 64 68, est décédé le 24 février 2023 à 74 ans. Georges Wosik nous en fait part

 


classe de "maths élém", année scolaire 66 67, Philippe Bourdeau au 2è rang le premier à gauche

SUR "COPAINS D'AVANT", Philippe BOURDEAU avait précisé son parcours scolaire :

École Jules Ferry (Templeuve)  -  Templeuve - 1954 - 1959

Collège D'orchies  -  Orchies - 1959 - 1964

Institut Universitaire De Formation Des Maîtres (Antenne)  -  Douai - 1964 - 1968

Il avait été titularisé dans le corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux à compter du 1er septembre 1999.

Il était membre assidu de notre amicale...


Des réactions parviennent déjà à l'annonce de son décès :

"Mes sincères condoléances. Philippe fut mon inspecteur quand j'étais enseignante, mon collègue quand j'étais jeune inspectrice dans le 62. Soutien à ses enfants, sa famille et tous ses anciens collègues". Claudine MASSART


"Ma promo, sincères condoléances à la famille et aux amis", Marie Paule Déruelle-Leblois.


Toutes mes condoléances à la famille . J'ai bien connu Philippe alors que nous étions surveillants dans les années 70, je l'avais revu avec plaisir lors du dernier repas des anciens et il m'avait appris qu'il était à Cambrai . Il était venu avec Jacques Hornez. J'ai aussi une pensée pour Marie-Thérèse avec qui j'ai débuté à Lallaing Bois Duriez en 1970 ...

Jean Louis Delaby



Je garderai de Philippe le souvenir d'un homme attaché à l'éducation de la jeunesse, attentif aux autres et sensible à la contradiction. J'adresse mes plus vives condoléances aux membres de sa famille.
Marc Loison historien de l'éducation
Docteur en histoire de l'éducation et sciences de l'éducation, (Marc Loison est maître de conférences honoraire en histoire contemporaine de l'IUFM Nord-Pas-de-Calais et de l'université d'Artois NDLR). 10/03/2023



Avis de décès
DOUAI, TEMPLEUVE

Anne-Florence et Benoit TROLET-BOURDEAU,
Emmanuelle BOURDEAU et Benoit JALABERT, ses enfants,
Maxime, Victor, Antoine, ses petits-fils,
Emilie, sa petite-fille,
toute la famille et ses amis,

ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Philippe BOURDEAU

Inspecteur d’académie honoraire
Commandeur de l’ordre des Palmes académiques


survenu le vendredi 24 février 2023, à l’âge de 74 ans.

Ses funérailles civiles auront lieu le mercredi 1er mars 2023 à 16 h 30 au crématorium de Roost-Warendin où l’on se réunira à 16 h 15 pour un dernier hommage.

Selon ses volontés, son urne sera scellée sur le monument de famille
du cimetière de Templeuve dans l’intimité familiale.

Dans l’attente des funérailles, Monsieur Philippe BOURDEAU
repose à la Maison funéraire, 304, rue de Cambrai à Douai,
où la famille recevra les visites les lundi 27 et mardi 28 février 2023
de 16 h 30 à 18 h 30.

POMPES FUNÈBRES GÉNÉRALES
304, rue de Cambrai - 59500 DOUAI ✆03.27.88.85.04

Le Pavillon des sciences, un lieu mythique au sein de l'école normale d'instituteurs de Douai, abandonné en 2009 et aujourd'hui en travaux entrepris par le département. Pour quelle destination ? Visite des lieux et séquence émotion par Georges Wosik (promo 76 78)

 



Un lieu mythique

Photo colorisée du pavillon des sciences en 1936

2009 : abandon programmé du Pavillon des Sciences Naturelles de l’ex-ENG, aménagé, je suppose, à la création des Écoles Normales, puis entretenu, bichonné, enrichi chaque jour de chaque année par de multiples trouvailles diverses et ses professeurs bienveillants (1).

 Un antre vieillot, haut de plafond, dont chaque pan accueille une bibliothèque vitrée, exhibant au regard des curieux tout un fatras de bestioles, livres, ossements, moulages et autres microscopes par dizaines.

Un silence religieux plane dans cette enfilade de salles, salles de cours envahies de béchers et appareils d’alchimiste, salles de stockage de matériels pédagogiques.

A tout moment, le regard est attiré par des objets aux formes étranges, aux fonctionnalités inconnues, brillant dans les recoins des placards laissés entrouverts, et, aiguisant presque une fascination quelque peu malsaine pour cette grotte hors du temps.


2009 : drame, catastrophe. Fermeture annoncée, placards fermés, objets laissés à l’abandon comme après une attaque de zombies précautionneux, silence uniquement ponctué de grincements et craquements. 

La cafetière est toujours branchée, les dessins d’enfants et autres faire-part de naissance toujours accrochés en bonne place, à peine décolorés par le soleil qui peine à se frayer un chemin dans ce désordre. Le Pavillon des Sciences est à l’abandon, eau et électricité coupées, prenant mollement la poussière, reliques se liquéfiant doucement, les professeurs ne veillant plus sur ces trésors, chassés de leur tanière par une force obscure.

Visite, de ce qui fut pour moi un haut lieu d’apprentissage lorsque j’étais élève-maître, l’ultime visite, la dernière en ce début d’automne sous nos latitudes nordiques, tempête, vent, pluie et ciel gris. 

Ouverture de la première porte dans un grincement sinistre, et narines aussitôt envahies par l’odeur si caractéristique de formol et de poussière.

Traversée de la première salle de cours, vide, timidement nimbée par la lueur blafarde d’un lampadaire asthmatique. Sur l’estrade, une collection de papillons à faire pâlir d’envie le moindre entomologiste. Casiers ouverts, vomissant au sol des pelletées de préparations de cours, examens, livres, exercices divers.

Porte, premier laboratoire : armoires de bois toutes en hauteur, panneaux coulissants s’ouvrant à grand peine dans un crissement agressif pour les tympans. Moulages de fossiles de dinosaures, dents de rhinocéros laineux, silex. Une autre armoire dévoile un troupeau impressionnant de microscopes en totale liberté, à socle en fonte, et leurs boîtes idoines. Une étiquette sur une étagère porte la mention « Les champignons », et, pas de surprise, il y a bien des champignons ! Un buffet recèle une collection effrayante d’animaux et végétaux innocents, figés pour l’éternité dans la torpeur du formol. Étoiles de mer, holothuries, épeires par grappes, vous reprendrez bien une louche d’embryons de lapins ?

Porte, seconde salle de cours : dépouillée, blanche, presque propre, presque nette, presque rassurante par rapport au reste des lieux, mais, ô surprise, qu’est-ce donc que cette chose blanchâtre, là-bas au loin ? Un squelette de chat ! Tabernacle.

Porte, couloir désert, troisième salle de cours : débarrassée de tout contenu d’enseignement, ne subsistent que quelques placards, riches en découvertes. Des mandibules de chevaux, des crânes de carnivores non identifiés, de tailles variées, une colonne vertébrale, un pied et deux fémurs folâtrant aux côtés de dents de chat méticuleusement rangées et étiquetées dans de petits bocaux.

Porte, second laboratoire : l’antithèse du premier, plus clair, blanc, aéré, moins fouillis. L’exploration du labo de biologie peut commencer. Tiens, un cœur de truite en plastique démontable. Qu’y a-t-il dans ces bocaux ? Beurk, on dirait un mélange de poumons et de cerveaux ! Soudain, une pause s’impose alors, pour improviser un tango diabolique avec l’écorché en plastique, aux yeux exorbités, qui n’est pas sans rendre un hommage discret au Cavalier de l’Apocalypse de Fragonard. Ah cet écorché ! Il m’avait valu - élève-instituteur en 1976 - une remarque amusée de ma professeur de sciences, madame Malexis : alors que mon voisin de paillasse avait été pris d’un fou rire communicatif qui n’avait pas échappé à notre professeur, celle-ci me dit en souriant : « monsieur Wosik, si j’avais  imaginé un seul instant que l’écorché vous faisait tant rire, je l’aurais sorti à chacun de mes cours ! »

Une photo réalisée en février 2023 par Georges Wosik, prise à partir de la rue d'Albergotti montrant l'importance des
travaux réalisés sur l'ancien Pavillon de l'ENG


Suite de la visite : l'œil est alors attiré par des récipients de formes étranges et biscornues : racines de jacinthes, tubercules de dahlias, nous voilà donc au rayon botanique. Mais, que contient ce tube bleuâtre ?  Des embryons de souris classés par stade de développement. Je pense que le qualificatif « migon » n’est pas le plus adapté pour dépeindre cette chose !

Porte, dernière salle de cours (en contrebas) : dans mes souvenirs, il y avait autrefois un squelette humain complet dans un coin, mais il s’est volatilisé, envolé, a pris la poudre d’escampette pour aller rejoindre ses copains et faire la fête ! Une maquette de « la butte à Gibon » (2) de plusieurs m² prend dignement la poussière aux côtés d’un cygne naturalisé. La curiosité me pousse à ouvrir les placards, et, surprise : des taenias, vers, parasites, toute une gamme d’horreurs équivalentes trônent sur les étagères vétustes.

Après un dernier tour d’exploration dans un cagibi où s’entassent des cartes pédagogiques par dizaines, il est temps de reprendre cette enfilade de cabinets de curiosités, de fermer les portes et de clore une histoire plus que centenaire. Histoire de curiosité, d’intérêt, de fascination, histoire de collections, de vie, de mort, de cailloux et de microscopes.

Une fois le dernier verrou verrouillé, je me suis senti étrangement nostalgique de cette période où  nos professeurs respectifs suscitaient en permanence notre curiosité, l’élément moteur indispensable pour tout apprentissage réussi.

Le Pavillon des Sciences est désormais vidé de toute présence humaine, mais dont l’âme continue de planer, faisant grincer les planchers et couiner les fenêtres. 

En cette année 2023, des travaux de grande envergure sont entrepris par le département. Quelle sera la nouvelle destination de ces bâtiments qui ont abrité tant de curiosités et suscité tant d’interrogations par le passé ?


(1) Madame Francine Malexis, messieurs Gérard Allart, Raphaël Crépin, Paul Gibon, René Guilmot, Daniel Plumé, Victor Tryoën, les professeurs de SVT que j’ai connus

(2) Dans les année 1980, monsieur Gibon avait aménagé un immense jardin sauvage à la Porte d’ Arras devenue « butte à Gibon »



Georges Wosik

Ancien Responsable Pédagogique du Site IUFM de Douai (2011-2012)


Commentaires sur la publication : 


"Merci Georges, quel émouvant témoignage ..."

La cour de l'Horloge au fil du temps. De 2004, alors que l'ENG était vide avant sa renaissance par le biais de la création du Lycée d'excellence jusqu' à 2014 et 2016, à l'occasion de travaux importants de rénovation


Une photo de la cour de l'horloge prise à l'automne 2004 par Georges Wosik  : des bâtiments vides avant l'installation du Lycée d'Excellence. 




En avril 2014, la même cour de l'Horloge alors que d'importants travaux sont en cours



Avril 2016, la cour de l'Horloge dont la verrière est toujours en travaux. 





La même cour de l'Horloge dans les années 60

Ils ont quitté l'école normale, il y a 60 ans en juin 1963, ceux de la promo Boris Pasternak, forte de 89 élèves-maîtres. Certains sont fidèles à notre amicale et honorent chaque année de leur présence l'assemblée et le banquet de l'amicale des anciens normaliens de Douai. Combien seront présents ce 2 avril 2023, 60 ans après leur sortie ?

La promotion 59 63 Boris Pasternak




 

ALLOUCHERY Jean-Marie, BAECKEROOT André, BALEMBOIS Daniel, BENARD Gérard, BIANCHI Santé, BOULANGER Roland,  BRIDOUX Edouard, BUCZKOWSKI Jean-Pierre, CAILLAU Régis, CAILLE Jean-Marie, CANONNE Joël, CAUX Bernard, CHOJNACKI Zbyszek, COLLET Jacques, COUGNARD Jean-Yvon, CREPIEUX Bernard, DANZIN Jean-Claude, DEBRIS Jean-Pierre, DEFFRENNE Michel, DELAPORTE Jean Luc, DELATTRE Jean, DELGRANGE Yves, DELOBE Jean Claude, DELVALLE Francis, DESCAMPS Michel, ENGLOO Michel, ENTE Guy, FONTAINE Jean-Henri, FRANÇOIS Charles, GALLO Pascal, GRUBAR Jean-claude,  HACHE Jacques, HECQUET Jean-Pierre, HEMEZ Philippe, HERLEMONT Raymond, HOTTE Yves, HUE Roger, INGELAERE Christian, JUMIAUX Raymond,  KELDERMANS, LAINE Jean-Claude,  LARDE Daniel, LAUERIÈRE Paul, LEBAS Albert, LECOEUCHE Marc, LECOMTE Jean-Marie, LECOT Gilbert, LEFEBVRE Edouard, LEFEBVRE Jean-Marc, LEMAIRE Jacques, LENOTTE Lucien, LEPEZ Jacques, LEQUIN Julius, LEU Gérard, LEJOSNE Jean-Claude, LEMAITRE Georges, LIPPENS Claude, LORTHIOIR Georges, LOSSE Gérard, MAITRET Jacques, MARMET Daniel, MARQUILLE Christian, MAUDOUX Jean-Claude, MONCHAU Christian, MORANT Jean-Pierre, MUREZ Pierre, NAVETEUR Jean-Claude, NAZE Michel, NOEL Daniel, PAKO Daniel, PAYEN Daniel, PELLICIA Roland, PERLEIN Yves, PRÉVOST Marc, POTEAU Gérard, QUEMBRE Michel, RENARD Léon, RICHER Jean, RUET Maurice, SALON Albert, STAQUET Jacques, SYGIEL Robert, TOMBAL Jean-Charles, TOMCZYK Gilbert, UHLENBUSCH Gilles, VAN HAESEBROUCKE Yve, VASSEUR Marc, WIART Richard


Jean-Pierre Vandaele, promo 61 64, ancien élu municipal à Cousolre, est décédé le 17 juillet 2022 et nous venons de l'apprendre par le biais de l'amicale des anciennes normaliennes de Douai et Didier Delécolle.

VANDAELE Jean-Pierre, promo 61 64,  né le 09/09/1945 à Montdidier - 80,  est décédé le 17/07/2022 (76 ans) à Cousolre - 59 - France


QUI SE SOUVIENT  ET POURRAIT APPORTER DES PRÉCISIONS ?




Avis de décès
COUSOLRE   MONTDIDIER  

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de

Monsieur Jean-Pierre VANDAELE

survenu le 17 juillet 2022 à l'âge de 76 ans

Avis de décès issu du fichier des personnes décédées de l’INSEE


Daniel Bois, promo 55 59, maire honoraire de Condé-sur-l'Escaut, est décédé ce mardi 14 février 2023. Son camarade de promo, Maurice Despretz, nous en fait part



CI-APRÈS L'ARTICLE PARU DANS LA VOIX DU NORD, ÉDITION DE VALENCIENNES CE 16 FÉVRIER 2023


Daniel Bois, le maire aux cinq mandats, haute figure de Condé, est mort 

PAR NATHALIE WAROUX
valenciennes@lavoixdunord.fr
Daniel Bois a été maire de 1983 à 2014, il avait succédé à son père Henri (maire de 1965 à 1983). PHOTO ARCHIVES DIDIER crasnault
Une page longue de plusieurs décennies se tourne. Daniel Bois est mort. L’homme clé de Condé Macou avait succédé à son père, Henri, à la tête de la mairie. Durant cinq mandats, l’ancien directeur d’école n’a eu d’yeux que pour sa ville.  
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CONDÉ-SUR-L’ESCAUT.

Daniel Bois est mort lundi soir. Il avait 82 ans. Il a été maire de Condé-sur-l’Escaut de 1983 à 2014. Si la ville est sous le choc, Valérie Capelle est aux bords des larmes. L’ancienne adjointe (aujourd’hui élue à Marly) se rappelle sa première rencontre avec ce mentor en politique. « C’était en 1995, j’avais 21 ans. Il voulait donner un coup de jeune à son équipe. Il m’a proposé de rejoindre sa liste, j’ai dit oui. »
Si les Bois  sont si mauvais,  qu’on fasse la révolution  et qu’on les mette  à la guillotine. 
Valérie Capelle était la benjamine. Elle se souvient. « Il m’a appris comment s’investir en politique, comment gérer les rencontres avec la population. » Daniel Bois avait « un sacré caractère et moi aussi ». Il lui arrivait de lui dire : « On s’aime fort, mais je te mettrais bien des coups de pied au cul parfois. » De toutes ces années, Valérie Capelle retient l’envergure de Daniel Bois. « C’était un très grand homme politique (…) Son engagement pour la ville était sans faille. »

UN ENGAGEMENT TRÈS TÔT

Un engagement né très tôt, alors même que son père, Henri Bois, était déjà maire de Condé. « Daniel intervenait déjà auprès des commerçants qu’il n’était même pas encore élu. » Roland Bouvart se souvient. Il s’est souvent heurté à Daniel Bois. Il a été son opposant politique. De ces face-à-face, Roland Bouvart retient surtout un homme qui foisonnait d’idées, mêmes parfois farfelues. « Tout comme moi, il aimait sa ville. » Les deux hommes avaient d’ailleurs eu l’occasion de refaire le monde dernièrement. Ils s’étaient retrouvés dans le public à l’avant dernier conseil municipal. « Ça devait être en décembre (…) On a parlé de la manière dont était gérée la ville (…) On était tombé d’accord. » L’échange s’était poursuivi autour d’un café, avec la promesse de partager un moment plus festif.

LA FIN D’UNE DYNASTIE À LA MAIRIE

Daniel Bois gardait la nostalgie de n’avoir pu confier la mairie à son fils, Joël. Comme son père Henri l’avait fait avec lui, il avait essayé de le préparer à la relève. Tout en s’en défendant presque. En 2013, il avait eu l’occasion de revenir pour nous sur le sujet. Il expliquait : « Je ne me vois pas comme un père (…) je le vois travailler sur le terrain (…) en face de moi, il y a des gens qui ont de l’étoffe, pas seulement Joël. » Il suffisait qu’on l’aiguillonne sur l’existence d’une dynastie Bois pour qu’il rétorque : « Si les Bois sont si mauvais, qu’on fasse la révolution et qu’on les mette à la guillotine. »
Quant Joël Bois évoque son père, il parle d’humanité, de valeurs sociales profondes, de générosité, d’avant-gardisme.

Qui se souvient de Marcel Mayer et de la promo 38 41 dont il était membre ?

Michel Wencel (promo 54 58),  collectionneur passionné de cartes et timbres,  nous a fait parvenir cette carte éditée pour la promotion 1938 1941 de l'école normale d'instituteurs de Douai. Malheureusement, nous ne disposons aucune photo de la promotion en question qui a été évacuée pour partie à Granville suite à l'occupation nazie. Par la suite on retrouve la trace de Marcel Mayer aux ateliers Jean de Bologne à Douai où il enseignait le dessin ainsi qu'à l'ENI de Douai dans les années 70 75. 




PROMOTION 1938-1941  

Allard Jean-Marie, Bègue Paul, Bernonville Gustave, Bisiaux Jules, Bleuse Simon, Bracq Raymond,  Bultez Silvain, Caffiau Jules, Carrez Pierre, Caus André, Clarisse Jean, Clemmersseune René, Crelon Maurice, Cuisset René, Dauvegis Jean, Debailleux Lucien, Defruit Jean, Dehouck Sylvain, Delebassée Georges, De Poortere Jacques, Deroo André,  Desmalines Jacques, Dordain Gaston, Douillet Jean, Dupire Henri, Dupuis Arthur, Ferez Raymond, Froment Pierre, Fruleux Gérard, Ghesquière Marceau, Gilleron André, Huberland Achille, Journez Hippolyte, Jumiaux Gaston, Lamand Yvon, Lasseron René, Lalouche Robert, Leblanc Abel, Lecront Maurice, Lenclud Raoul, Lepape Jules, Lesaint Marcel, Lomprez Léon, Machut Robert, Marquis Henri, Mayer Marcel, Michel Myrfil, Millecamps Aimé, Monier Paul, Moret Jean, Mortelette Serge, Pecqueur Raymond, Petit François,Plichart Maurice, Poteaux Albert, Renard Jean, Richard Paul, Roger Alexandre, Rocq Jean, Sauvage Alfred, Savary Raymond, Stubert Ernest, Sueur André,  Virleux Ernest

 

Nous empruntons le texte qui suit à la Fédération du Douaisis des Associations Laïques pour expliquer l'origine et la finalité du Centre Jean de Bologne"


CENTRE DE FORMATION « Jean de Bologne »


Les « ateliers Jean de Bologne » (du nom d’un sculpteur douaisien né en 1524 qui avait séjourné dans cette ville italienne) ont été créés en 1966 à l’initiative de l’inspecteur de l’Education nationale de DOUAI Robert MOHEN (dont une école de Douai porte le nom) en collaboration avec la FDAL Fédération du Douaisis des Associations Laïques, la FLASEN fédération du Nord de la Ligue de l’enseignement, avec le soutien du Conseil général du Nord et de l’académie de Lille.


Le but de ce centre de formation était double: donner un complément de formation aux enseignants et permettre également de former des animateurs pour les amicales laïques et les foyers de jeunesse et d’éducation populaire -FJEP- afin de développer les activités post et périscolaires.


Les lieux de formation ont été divers: d’abord l’école Fontellaye, rue du Kiosque et ensuite l’école normale d’instituteurs de Douai. Le centre organisait des stages pratiques d’éducation manuelle et artistique ainsi que d’initiation aux méthodes pédagogiques correspondant aux « activités d’éveil » souhaitées par les enseignant-e-s. On insistait sur la préparation des maîtres, immédiate et concrète. Mais les animateurs, à travers ce désir de toucher de près la réalité de la classe, souhaitaient surtout mener avec leurs stagiaires une véritable réflexion théorique.


Les stages programmés en 1974-75, (année où a eu lieu à Douai le congrès de la FLASEN), par exemple, proposaient aéromodélisme, travail de la terre, céramique, décoration, naturalisation, travail du bois, travaux manuels éducatifs, cinéma, photo, techniques audio-visuelles, musique, dessin, rythme, théâtre.


Il y avait plusieurs animateurs dans des domaines différents: pour exemple, Stanislas FLORCZAK, Charles ADELMANT, Jean STASIK intervenaient dans les écoles pour assurer un enseignement musical, Claude JOUET pour enseigner les travaux manuels. Le travail de la terre et la céramique avaient lieu sou la direction de Roger HATTE. Stanislas FLORCZAK formait à la sérigraphie. André PARISIS et Yves MASSEMIN initiaient à la photographie. Des stages de danse folklorique étaient animés par Francis GOGUILLON puis Arlette BARKOWIAK. Marcel MEYER enseignait le dessin. Roland POQUET (fondateur du Centre d’animation culturel de Douai) formait à l’activité théâtrale


Notre bulletin annuel est doté depuis 1993 d'une superbe couverture due à l'art graphique de notre ami Marcel Mayer né le 06/11/1920 à Aniche  décédé le 23/02/2001 (80 ans) à Dechy 

Jean-Louis Delaby (promo 68 70) se souvient : 

"Marcel MAYER a aussi enseigné les arts plastiques à l'Ecole Normale dans les années 70-75 . Il enseignait dans la salle au deuxième étage au dessus du bureau du directeur , en haut du magnifique escalier...Il peignait des aquarelles avec un style élaboré et personnel, très subtil et léger..."


Michel Delannoy, anichois pur sucre, né à ANICHE  LE  16 11 32 (promo 48 52) se souvient aussi :

Marcel Mayer, anichois,  artiste peintre ayant le sens de l'humour, bel homme à la fine moustache,  il m'a fait classe à  Aniche. Son frère  que j'ai  aussi eu comme condisciple  Paul Mayer, dit tiot Paul , un fameux numéro ! dans  cette promo il y avait aussi d'autres anichois : Jean Moret, Pierre  Carrez,  un artiste peintre  Abel Leblanc je n'ai pas vu Charles Leroy  (anichois) dit Charlot ?

Comment  oublier Louis Thbaut qui fit honneur à sa ville en remportant le concours général en français et son frère normalien , tous deux issus d'une famille très modeste mère veuve, femme de ménage, mais aussi Camus, Gaston Dordain de la 38 41, non anichois mais qui  grace à sa forte personnalité a profondément marqué la direction du collège , Joël Doise grand musicien, ainsi que de  nombreux artistes  amateurs    les  très anciens   comme moi se souviendront des   Maillet, , Hugo,  , De Cooman, Consil et aujourd'hui Valérie Bonneton, comédienne   anichoise   qui a étudié au collége  d'Aniche. Comment ne pas conclure  en évoquant notre géant local  KOPIERRE tambour major, né  CONSIL que  Julien Lagrange  instituteur, réactualisa  après la guerre


 


Jean-Louis Dessaint , promo FP 77 79, organise la dictée de l'AMOPA écrite et lue par Christian Lelièvre ce samedi 4 mars à La Gorgue

Mesdames, Messieurs,

 J'organise à La Gorgue le samedi 4 mars prochain à 14h30, la Dictée de l'Amopa, dans mon secteur.

 C'est une première dans l'histoire de l'Amopa du secteur.

Il serait bien que l'Amopa soit bien représentée.

Je vous adresse le "flyer" contenant toutes les informations.

N'hésitez pas, c'est un moment fort convivial. La dictée est écrite et sera lue par Christian Lelièvre mon alter ego de l'Avesnois.

Alors, je compte sur vous afin de montrer que l'Amopa est présente dans le département. N'hésitez pas à en parler autour de vous.

Je vous souhaite une excellente journée

Bien cordialement

Jean-Louis Dessaint  

Président délégué du secteur Dunkerque-Hazebrouck

dessaint.jean-louis@laposte.net



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