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dimanche 18 septembre 2022

Journées européennes du patrimoine à l'ex-ENF rue d'Esquerchin à Douai




 


Livre ouvert sur l’école normale (article de la Voix du Nord du dimanche 18 septembre 2022)
DOUAI.

Première rentrée à l’école normale d’instituteurs en 1877. Première rentrée à l’école normale des institutrices en 1883. Deux écoles bien séparées à l’époque. L’école normale des instituteurs est depuis occupée par le lycée Edgar-Morin et un site du conseil départemental est venu prendre une partie de l’espace dévolue avant aux jeunes filles. C’est en 1976 que les écoles normales deviennent mixtes.

Jean-François Grevet, qui y enseigne a raconté la construction des bâtiments commencée en 1880. Dans ce genre d’école ça ne rigole pas. « Les élèves sont recrutées à 15 ans, restent jusqu’à 18 puis enseignent. » Ces ados puis jeunes femmes sont mineures d’un bout à l’autre de leur scolarité et sont soumis à un rude règlement intérieur. « C’est un couvent laïque. »

À côté des bâtiments historiques on trouve les extensions. Ce lieu de formation, alors un institut de formation des maîtres, a failli fermer. Une résistance de plusieurs années commencée en 2009 des enseignants, des élèves et de certains hommes politiques l’a sauvé. Cette école normale (devenue IUFM en 1990, puis ESPÉ en 2013 et enfin INSPÉ en 2019) a compté dans ses grandes heures jusqu’à 1 100 élèves. Elle en rassemble maintenant 250. Parmi les visiteurs se trouvaient d’anciens élèves, accablés par l’état de certains bâtiments maintenant vides et dégradés.


Une petite vidéo de la journée à l'ex ENF de Douai. Francine Malexis, ancienne normalienne et ancienne professeure de Sciences Naturelles à l'ENF, était présente



mercredi 20 octobre 2021

Les anciennes normaliennes de l'ex ENF de Douai en émoi quant au devenir des bâtiments de leur école normale

Douai : elles veulent préserver la mémoire de l’École normale d’institutrices de Douai

dimanche 2 juin 2019

Après les fêtes galantes et les représentations théâtrales, voici le quotidien des normaliennes de Douai en 1929 1930. Extrait du recueil avec les 3 promotions présentes,

La cour de récréation
Séance de jeu



Un coin du parc

Le jardin botanique

Salle de récréation

Une séance de manipulation

Une salle d'étude

Un coin du parc

Étude sous les arbres ( allée des soupirs)

Le réfectoire

Salle de jeu de l'école maternelle

École maternelle

promotion 1927 1930

Promotion 1928 1931

Promotion 1929 1932 . Au 5è rang, troisième à partir de la droite, Georgette Dehaene, future  maman de Claude Devaux (58 62) et Jean-Marie Devaux (66 71). Elle a été longtemps directrice d'école à Mouchin puis à Saméon, après son mariage avec Alphonse Devaux, cultivateur à Mouchin
Couverture de la brochure conservée avec amour et nostalgie par Georgette Dehaene



samedi 30 janvier 2016

La tapisserie de Jean Lurçat va regagner le musée de la Chartreuse après une escapade au lycée Edmond Labbé de Douai pour sa journée portes ouvertes



Béatrice Bricout a pu présenter cette belle œuvre grâce à l’association des anciennes élèves de l’école normale.

« Elle a longtemps été accrochée dans le réfectoire de l’école normale », explique Béatrice Bricout, professeur de lettres et histoire. La tapisserie en question est encore visible ce samedi 30 janvier 2016, lors d’une exposition installée à l’occasion des portes ouvertes du lycée Edmond-Labbé, rue Charles-Bourseul à Douai.
Cette pièce appartient à la série Liberté réalisée par l’artiste en 1943 et dont certains exemplaires sont aujourd’hui introuvables. Elle avait été acquise en 1945 et l’association des anciennes élèves l’a récupérée à la fermeture de l’établissement. Elle a pour base un poème de Paul Éluard, dont on découvre des citations en haut et en bas de la partie gauche. Petite curiosité, il manque une lettre dans un des mots. On vous laissera chercher laquelle.
Une œuvre riche en symboles avec un magnifique soleil, celui justement de la liberté. Et tout un ensemble de figures, en forme de coq, qui incarne la France.
Une pièce d’autant plus intéressante qu’elle est présentée ici dans le cadre d’une exposition rappelant un voyage et des travaux réalisés par des élèves d’Edmond-Labbé et liés au devoir de mémoire. Avec aussi leur participation au Concours national de la Résistance où ils se présenteront encore cette année. Au travers de tout cela, rappelle Dominique Lantiez, proviseur « c’est la liberté que nous défendons aujourd’hui. Ce sont nos valeurs ». Et tout cela pour aider les jeunes à se construire.
Ce n’est d’ailleurs pas la seule initiative, puisque le lycée a déjà été récompensé par l’académie pour un travail mené par une autre enseignante, Céline Coille, su le thème du Poilu Pop Art.
Dès qu’elle aura été décrochée, la tapisserie ira rejoindre les réserves du musée de La Chartreuse. Mais elle mériterait certainement un meilleur sort. Alors les organisatrices de l’exposition espèrent qu’un mécène acceptera de se pencher sur son sort. Car les couleurs sont passées. Cette pièce aurait besoin d’une sérieuse restauration. Et il serait dommage qu’elle quitte Douai. Il faudrait a minima qu’elle reste dans la région. Car elle intéresse notamment Aubusson, ville où elle a été tissée. Mais aussi le musée Lurçat de Saint-Céré (Lot). Enfin, rappelons qu’en cette année 2016, on commémore le cinquantenaire de la disparition de son créateur, le 6 janvier 1966. 

J-F. G. Voix du Nord Douai, samedi 30 janvier 2016

jeudi 4 juillet 2013

TAPISSERIE D'AUBUSSON PAR JEAN LURÇAT, SUR UN POÈME D'ÉLUARD : cette magnifique tapisserie de l'IUFM est enfin conservée au musée de la Chartreuse et exposée lors des journées du patrimoine

Elle fut longtemps installée au sein de  l'ENF puis elle avait rejoint la Salle du Conseil de Centre de l'IUFM. Et aujourd'hui???
C'est un patrimoine de valeur considérable en plus de sa symbolique.
Je serais rassuré qu'elle ne soit pas disparue... ou passée dans des lieux illégitimes ...

NB Rassurons notre correspondant, la tapisserie est en lieu sûr au musée de la Chartrreuse à Douai et visible lors des journées du Patrimoine


On lira en cliquant sur ce lien une étude de cette oeuvre réalisée en juin 2010 par Bénédicte Malrieu, enseignante chargée de mission, à l’occasion de l’exposition Manufactures nationales, 
Gobelins, Beauvais, Savonnerie, de 1960 à nos jours, musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 26 juin - 28 novembre 2010.

EN COMPLÉMENT DE CETTE TAPISSERIE DE JEAN LURÇAT, INSPIRÉE PAR LE POÈME D'ÉLUARD, ON ÉCOUTERA AVEC ÉMOTION LE POÈME D'ÉLUARD, "LIBERTÉ" ÉCRIT EN 1942,  ET DIT PAR JEAN-LOUIS BARRAULT DANS CE DOCUMENT DE L'INA (CLIQUEZ SUR LE LIEN "LIBERTÉ")


ON POURRA PRENDRE CONNAISSANCE DE L'ARTICLE FORT DOCUMENTÉ QUI LUI EST CONSACRÉ DANS LE BULLETIN 2015 DE L'AMICALE DES NORMALIENNES DE DOUAI EN CLIQUANT SUR LE LIEN OU SUR LA PHOTO CI-DESSUS