Avis de décès
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Voici un article paru dans la VOIX DU NORD en 2013 consacré à Daniel Leroy pour son engagement à la MGEN, dans lequel est rappelé son parcours professionnel :
Avesnes-sur-Helpe: l’ancien instituteur et maire d’Hargnies récompensé pour son engagement à la MGEN
L’assemblée générale annuelle du club des retraités de la MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale) s’est achevée mardi 15 octobre par un hommage amical à Daniel Leroy.
Par La Voix du Nord
Publié: 18 Octobre 2013 à 11h40
L’assemblée générale annuelle du club des retraités de la MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale) s’est achevée mardi 15 octobre par un hommage amical à Daniel Leroy. « C’est une médaille inconnue mais c’est une reconnaissance du terrain », a expliqué Pierre Lenclud, responsable de l’antenne de la MGEN d’Avesnes : « une distinction placée sous le patronage du Défenseur des Droits et dont les conditions d’attribution sont très strictes ».
Daniel Leroy, parrainé par Pierre Lenclud sans en avoir été informé, crut d’abord à une erreur en recevant le premier courrier lui annonçant être titulaire des Palmes de bronze du Bénévolat. « Mais quand arriva un second courrier, plus de doute : c’était pour moi ! " ». Ce sont donc dix années d’activité bénévole au sein de la MGEN qui ont été saluées, et l’enthousiasme, les compétences et l’énergie d’un homme unanimement remerciés.
Daniel Leroy est sorti en 1957 de l’Ecole Normale de Douai. Après une parenthèse militaire de 24 mois, dont quatorze passés en Algérie, il obtient son premier poste à Jeumont jusqu’en 1965. Il prend ensuite la direction de l’école élémentaire d’Hargnies, accompagné par son épouse Nicole, elle aussi enseignante : ce que l’on nommait un poste double. « Nous étions les derniers des Mohicans, à l’époque nous occupions également un logement au sein de l’école où ont grandi nos deux filles ». Ecole rurale composée de deux classes en triple niveau : Nicole et Daniel Leroy font classe à près de 70 élèves pendant 29 ans et réussissent à obtenir la création d’une troisième classe en maternelle. À leur départ en retraite en 1994, le couple Leroy a ainsi pu dire au revoir à des élèves dont l’effectif était resté stable.