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mercredi 9 juillet 2025

Serge DAVID, promo 51 55, ancien président de la FDAL, est décédé ce 21 juin 2025, à son domicile à Gonfaron dans le Var, à 89 ans. Il avait été président de la FLASEN, et président de la FDAL de 1984 à 2004. Il avait accueilli l’assemblée générale de la Ligue de l’Enseignement à LILLE au Nouveau Siècle.Originaire de FENAIN, il avait présidé également l’ALEPS de SOMAIN.


Vous trouverez ci-après deux hommages qui lui ont été rendus.

Le premier à l'occasion de son départ lors d'une Manifestation en son honneur en 2004 :




Vendredi dernier, la salle d’Anchin a accueilli les principaux représentants des amicales laïques de l’arrondissement. Tous sont venus honorer Serge DAVID, président de la Fédération du Douaisis des Associations Laïques (FDAL) qui a décidé de cesser cette année ses activités. Arrivé à 18 ans à l’amicale du collège Victor HUGO de SOMAIN, il devient en 1963 président de l’amicale laïque de la commune, une fois cette dernière fusionnée. Il y restera jusqu’en 1982 et s’investira parallèlement dans la fédération du Douaisis, de laquelle il deviendra président en 1984. En tout, 19 ans de présidence et 50 ans de militantisme laïque, souligne son ami Daniel MERESSE, vice-président de la FDAL. « C’est un enseignant qui sait faire être un passeur de savoir et s’investir dans la société civile en bon laïque … C’est quelqu’un qui a des valeurs républicaines et un grand sens de la tolérance  » dit-il dans son discours. « 

Un autre hommage lui est rendu ce 27 juin 2025 sur Facebook par Francis GOGUILLON, ancien secrétaire-général de la FDAL.


« De nombreux anciens élèves du collège Victor HUGO à SOMAIN se souviennent de cet homme qui était leur professeur d’éducation physique et sportive et qu’ils surnommaient « l’homme à l’oreille cassée ». Il deviendra d’ailleurs plus tard le principal de ce collège.

Serge DAVID était un homme remarquable, un homme qu’on n’oublie pas. Il a été remarquable dans sa vie associative. Il est devenu bien jeune encore le président de l’amicale laïque de Somain. Il est, un peu plus tard devenu le président de la FDAL qui réunissait plusieurs dizaines d’associations culturelles et sportives au travers de l’arrondissement de DOUAI. Au sein de la FDAL, dont j’ai été le secrétaire-général de 1964 à 1984, j’ai oeuvré à ses côtés.

Durant ces années, j’ai apprécié l’homme qu’il était et le président actif, rassembleur, fédérateur qu’il était devenu.

C’était un laïque convaincu, qui, durant toute sa vie, a milité pour la laïcité, pour le développement de l’éducation permanente, pour l’école laïque et républicaine.

Il vient de nous quitter. J’éprouve beaucoup de peine en souvenir du chemin que j’ai suivi auprès de lui. Je présente à son épouse, Claudine, et à sa fille, mes sincères condoléances ainsi qu’à son frère Yvan.

Rappelons que le papa de Serge DAVID, André, a fait partie du Conseil municipal de FENAIN entre 1945 et 1954. Rappelons que sa maman, Mireille, était chevalier de la Légion d ‘Honneur pour faits de résistance durant la seconde guerre mondiale. D’ailleurs, depuis 2016, une rue de FENAIN porte son nom.

Francis GOGUILLON (promo FP 64 66)

 Sur cette photo à gauche. C'était dans le cadre d'une conférence du Cercle Condorcet de DOUAI dont il était membre.



dimanche 3 décembre 2023

André Machut, promo 51 55, n'est plus. Michel Claeyssen lui rend hommage dans un texte émouvant

 Fenain (Nord) , le 03 décembre 2023
Nous vous faisons part du décès de :
Monsieur André MACHUT
qui nous a quittés le vendredi 01 décembre 2023 dans sa 90ème année.
Ses funérailles se tiendront en l'Église Saint-André de Fenain (59179) le jeudi 07 décembre 2023 à 14h30.


Pour André Machut

Notre collègue  André nous a quittés le jour de son 89° anniversaire le 1° décembre 2023.

Il avait rejoint la promo  51-55, en 1952   et nous avait enrichi de sa gentillesse, de sa discrétion, teintée d’humour,  et de  son sens de l’engagement.
Comme la plupart d’entre nous, il avait, poussé par son père, fréquenté un cours complémentaire qui lui avait permis de réussir le difficile concours d’entrée à l’École Normale, véritable ascenseur social à l’époque et auquel beaucoup d’entre nous doivent tant.
Sa discrétion et sa modestie allaient de pair avec une démarche  qui  donnait, souvent,  l’impression de glisser sur le sol . 

Un an  après sa sortie de l’ENG, en 1966, il révoque son sursis pour effectuer son service militaire, et devient officier. Dans cette période qui n’osait pas nommer les choses par leur nom , il n’oublia jamais que tout officier est comptable de la vie des hommes qui sont sous ses ordres et put s’enorgueillir à juste titre de n’avoir jamais perdu un seul homme sous son commandement.
C’est à Fenain qu’il accomplira sa carrière d’instituteur engagé, avec son épouse Éliane rencontrée lors du bal de Saint Nicolas à l’ENF.
Ses anciens élèves se souviennent encore de sa bienveillance, et ses collègues de son sens de l’amitié confraternelle qu’il savait entretenir.

Mais son engagement débordait largement sa profession. Comme l’affirmait le SNI dans les années 1950, il savait que « la mission d’un instituteur ne se borne pas aux trente heures de cours par semaine, mais qu’elle   exige un engagement social hors de l’École. C’est ainsi qu’il s’investit dans le secteur associatif, amicale laïque, Club de Handball notamment
C’est ainsi, aussi, que devenu  maire adjoint de sa commune, il consacra toute son énergie à aider les jeunes en difficultés à  trouver les clefs pour s’en sortir.
André a su transmettre sa passion de l’enseignement à deux de ses enfants.
Fidèle à ses anciens camarades de l’EN, il nous rejoignait régulièrement  aux repas annuels de notre amicale, jusqu’à ce que la maladie ne l’empêche

Son parcours de vie fait honneur à notre profession et à la formation reçue au sein de notre ENG de la rue d’Arras.
Michel Claeyssen

André figure sur la photo en bas , modestement et comme  écrasé à la gauche du directeur qui lui trône en majesté



mardi 29 novembre 2022

Michel Claeyssen (promo 51 55) se souvient aussi de "Pépère" de manière contrastée

MICHEL CLAEYSSEN (51 55)


Voici un souvenir nuancé sur Pépère. Duquel je n'ai eu qu'à me louer.
Mais il avait ses têtes. Et ses craintes.


Vous avez dit « PÉPÈRE » ?


Dans le bulletin de janvier 2021, l’ami Maquet a raconté la mésaventure arrivée à un camarade de notre promo .

Cette mésaventure me rappelle le sobriquet dont nous affublions notre directeur.


"Quand je suis arrivé à Douai, en 1951, le directeur André Hickel nous a simplement conseillé  de faire notre travail à « la pépère ».

Le surnom lui allait donc parfaitement et entre nous nous ne parlions pas du directeur mais de  « pépère ». 

Un jour, comme le rappelle fort joliment le camarade  Maquet, que notre directeur passait dans les classes, alors en permanence, nous vîmes débouler un camarade de notre classe criant : «  attention, pépère est en visite » .


Le malheur est que « pépère » était dans NOTRE classe !  


Le directeur avait une fâcheuse propension à se mettre en colère : ce qu'il fit avec une certaine violence, poussant le malheureux « Brillez » c'est ainsi qu'il se nommait, dans les quatre coins de la salle en criant : « Hé bien oui, pépère est ici ! »!

….mais la colère ne dura pas et un jour plus tard il convint que ce sobriquet n'était  finalement pas infamant et... tout fut dit.


À la réflexion, un autre conseil en début d’année aurait sans doute été mieux indiqué. S’il n’était pas infamant, le sobriquet n’était sans doute pas le plus enthousiasmant pour les  futurs éducateurs qu’il lui revenait de former.


Il est vrai que notre « pépère » ne prenait pas « à la pépère » l’éclosion de nos soucis sociaux et politiques et encore moins  notre manière de les exprimer. Et l’époque, bien plus que la nôtre  était particulièrement propice à l’expression de positions tranchées ! Alors même que les lycéens  (auxquels nous aurions pu pour le moins être assimilés), n’avaient pas encore acquis le droit à cette expression !


Quelques-uns d’entre nous en ont durement souffert et le lui portent encore au passif !


Toutefois, ce directeur avait introduit une pédagogie de la responsabilité : les permanences n'étaient pas surveillées , il nous revenait explicitement de nous auto-discipliner, et les sorties nocturnes étaient autorisées dès lors qu'une liste des sortants était établie : le directeur se bornant à souligner le nom de l'un d'entre eux à qui était confiée la clef. A la même époque, une prison normande expérimentait la sortie diurne pour tous les prisonniers, à charge pour eux de rentrer dormir sur « la paille humide du cachot » Curieuse coïncidence, non ?

Heureusement, comparaison n’est pas raison !


Faut-il dire que maintes fois, (comme si nous étions prisonniers !),  nous avons préféré faire le mur ? Cela était facile, puisque des travaux étaient en cours  et qu'il suffisait de déplacer une mauvaise planche de la palissade qui bloquait la sortie vers la rue d'Arras !! Ainsi avions-nous le sentiment de transgresser une interdiction qui n'existait pas ! Mais peut-être s'agissait-il  alors de  sorties moins culturelles que ce que préconisait le directeur ! Cinéma et concert JMF, ne suffisent pas (malgré leur intérêt que nous comprenions bien,) à calmer l'ardeur de jeunes pousses qui sentent monter la sève de leurs dix huit ans !


Michel Claeyssen promo 1951 1955


vendredi 2 septembre 2022

Hommage à Jean-Pierre Laveine, promo 51 55, par ses camarades Michel Claeyssen et Johnny Mittenaere

 



« Pour Jean Pierre »

Hommage de ses camarades de classe à l’EN par Michel Claeyssen et Johnny Mittenaere


« C’est ici que j’ai tout appris »

C’est ainsi que s’exprimait notre camarade Jean Pierre Laveine, presque chaque fois que l’on se retrouvait ensemble à l’EN, lors de l’hommage aux morts, après l’assemblée générale de notre amicale. Tandis que Hercule n’en finissait pas de terrasser le lion, lui levait la tête vers nos vieux bâtiments pour prononcer ces mots comme une évidence non feinte. Cela n’était pas sans en étonner plus d’un qui savaient que Jean Pierre avait bossé dur pour devenir, tout en travaillant, un prof de fac reconnu par ses collègues et qui bénéficia à sa retraite du titre de professeur  d’université émérite.  

D’autres diront, toujours à propos de l’ENG de la rue d’Arras « c’est ici que je suis entré dans le monde merveilleux de la culture »(Michel) ou « c’est ici que j’ai appris  à défendre l ‘expression libre des idées de chacun face à un règlement rétrograde ou à des lois indignes de nos jours»(Johnny)

À la réflexion, c’est la formulation de jean Pierre qui allait à l’essentiel et résumait le tout. 

Pendant 4 ans et grâce à nos professeurs nous avons tous appris, dans un climat propice, aux petits et aux grands à faire classe. Notre réussite était l’affaire de tous nos profs tant il est vrai qu’ils s’intéressaient à nous, se mettant  à nos côtés et nous encourageant; ils n’avaient jamais de mots méprisants.à notre égard. L’un d’eux , même, nous appelait régulièrement « mes p’tits amis » 

Ils ont su faire de nous des « instits » c’est à dire « ceux qui instituent » la république, laïque bien entendu. À quelque niveau que ce soit, dans ou hors du système éducatif. Combien sont devenus maires, conseillers généraux, et même députés à l‘instar de l’un de nos profs ! Ou encore animateurs d’associations d’éducation populaire !

De fait, les Écoles normales drainaient les meilleurs élèves venus bien souvent des « cours complémentaires » et presque toujours enfants de familles très modestes, voire pauvres. 

« Nos parents ne nous auraient pas envoyés au lycée » répétait souvent un de nos camarades.

L’un de nous n’a t il pas préféré redoubler la 3° dans son cours complémentaire plutôt que d’aller au lycée dans une seconde qui préparait au concours d’entrée à l EN ?


Ce qu’avait d’exceptionnel Jean Pierre


Sous un aspect parfois abrupt, car  toujours franc et direct, Jean Pierre était d’une grande modestie et n’a jamais oublié ce qu’il devait à ce que l‘on nomme à présent un lycée d’excellence, ce qu’étaient dès cette époque pour les enfants d’ouvriers,  les écoles normales. Devenu professeur des universités, il continuait à  estimer que l’on n’aurait jamais dû supprimer les EN

Mais ce sont  ses collègues universitaires qui  en parlent le mieux. Alain Blieck, Jesse Cuvelier, Elisabeth Locatelli, et Thierry Oudoire  résument  sur trois pages son parcours extraordinaire : maître de recherche au CNRS, engagement dans la transformation de la faculté ses sciences de Lille en Université des sciences, animation  d’un musée d’histoire naturelle, etc Spécialiste reconnu de paléobotanique (science des plantes fossiles) en relation avec le bassin houiller du Nord Pas de calais, il se refusa toujours à endosser le rôle de mandarin encore fort courant  à l’époque.

Ses collègues se plaisent à reconnaître que ses cours étaient suivis par de très  nombreux étudiants qui appréciaient ses qualités pédagogiques.

Ils tiennent à souligner  sa  fidélité à l’institution qui lui donna sa formation première.

Il en est une autre, plus émouvante encore : fidélité à sa mère , car il y a plus qu’une coïncidence entre le métier de sa mère (maraîchère) et la spécialité universitaire choisie par Jean pierre. .

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Promo 51 55. Jean Pierre Laveine figure 3è au dernier rang à gauche 


Les deux signataires de  cette courte évocation  ont été délégués de  classe en 1°A, puis en 3° et 4°A ; Jean Pierre le fut en 2° A. C’est tout cela que le souvenir de notre camarade Jean Pierre réveille en nous.

Jean Pierre nous a quittés en mars 2020. La pandémie nous empêcha de lui rendre l’hommage qui lui était dû.


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Nous ne sommes pas les seuls à nous souvenir de Jean Pierre.

Ses élèves, lycéens et étudiants , parfois anciennes normaliennes et anciens normaliens,  qui l’ont eu comme professeur peuvent  adresser leurs témoignages au blog de l’amicale..

Par ailleurs, les  promotions de cette époque, ont connu enfants la guerre 39-45 avec l’occupation allemande, la guerre d’Algérie 54-62 en tant qu’appelés. Ces guerres nous ont marqués. Là aussi, les témoignages seraient intéressants . Repris par le blog de l’amicale, ils viendraient  nourrir l ‘Histoire avant que les acteurs ne soient tous  disparus. À vos plumes !



Michel Claeyssen                                                                            Johnny Mittenaere

Promo 51-55


Lien vers la thèse de soutenance de doctorat ès sciences par Jean Pierre Laveine :

https://books.google.fr/books?id=8ML66swvzxoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ViewAPI&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false



Lien vers la notice biographique rédigée par ses collègues universitaires dans les Annales de la Société Géologique du Nord :

https://drive.google.com/file/d/1lyMh8T76BuFH-I3r2prkuHk-6nAqcrPI/view?usp=sharing



Voici la reproduction de l'avis de décès humoristique rédigé par lui-même paru dans la presse :


Avis de décès
Photographie de Jean-Pierre LAVEINE

La durée de la vie humaine est un point (Marc Aurèle). Il est devenu pour moi "final".



Jean-Pierre LAVEINE

Professeur honoraire de l'Université de Lille

Officier de réserve honoraire


né le 7 janvier 1936, je viens de vous quitter le 21 mars 2020.


Se joignent à moi pour vous faire part de cette information :


Madame Arthémise CORNETTE
(†), ma mère

Madame Raymonde LAVEINE-PARISEAUX
(†), mon épouse

Madame Nelly PIETTE
(†), ma sœur

Monsieur Frédéric LAVEINE, mon fils et Madame Xiu Ping HU, ma bru, à qui je suis très reconnaissant de s'être montrés si attentionnés

Lucas, Manon, mes petits-enfants chéris

Monsieur Jean-Luc PIETTE, mon neveu et filleul, et sa famille

Monsieur Yves PIETTE, mon neveu, et sa famille

Monsieur Albert RENAUT, mon cousin germain, et sa famille

Les familles FRAPPART, HUART, MOREAU,

Mademoiselle Hélène GUERIN, Madame Josiane MERLIER, deux amies de longue date

Mes voisins et aussi amis,

Mesdames et Messieurs les membres du personnel du Musée d'Histoire naturelle de Lille,

Mes collègues de l'université de Lille,

Monsieur le Docteur Frank Willy PUECH,

mon dévoué médecin traitant

IASKIA, ma petite chienne adorée.


La cérémonie funéraire aura lieu le jeudi 26 mars 2020 à

14 h 30 en l'église Saint-Quentin d'Ennevelin et sera suivie de mon inhumation au cimetière dudit lieu dans le caveau de famille.


Dans l'attente de mes funérailles, mon corps repose au salon funéraire Dancoisne, 9 rue Grande Campagne à Templeuve-en-Pévèle. Visites de 9 heures à 20 heures.

En raison des directives sanitaires actuelles, la famille n'est malheureusement pas en mesure d'être présente lors des visites.


Si vous décidez de me rendre visite c'est avec plaisir que je vous recevrai. Dans l'ambiance feutrée de tels lieux nous pourrons tranquillement «soliloquer de conserve». Promis, je ne répéterai rien à personne. Merci encore pour votre visite.


JP Laveine


Déposez vos condoléances sur le site internet :

www.pompes-funebres-dancoisne.fr


Le Choix Funéraire - Pompes Funèbres Dancoisne



59155 FACHES-THUMESNIL -

59242 TEMPLEUVE-EN-PEVELE-

Tél.03.20.73.35.38

Tél.03.20.79.23.15

Avis de décès paru dans La Voix du Nord le 22/03/2020 | réf ROS_1490356100_19 | publication web le 23/03/2020