Bruno Mattéi, ancien professeur de philosophie à l'école normale et à l'IUFM de Douai n'est plus. Hommage lui est rendu par son ami dans le journal "Libération"

Bruno Mattéi : un juste est mort


Par Jean-François REY , Professeur honoraire de philosophie — 26 novembre 2019 à 18:39Membre fondateur de «Libération», il était homme de «fraternité» qu’il pensa en philosophe, mais surtout qu’il pratiqua avec tous ceux qui vivaient dans les marges de la grande pauvreté, de l’ignorance et du mépris social.


Tribune. Un philosophe peut très bien décider que la vie, sa vie, n’est pas une carrière et que l’excellence n’est pas l’alpha et l’oméga d’une vie «réussie». Pour Bruno Mattéi, qui nous a quittés il y a quelques jours, c’était une conviction profonde. Né en 1943, il était de la fraction de la génération des années 68 proche des grandes écoles. Son diplôme d’études supérieures consacré à Spinoza était tenu pour exemplaire. Il circulait parmi les khâgneux et atterrit sur le bureau de Lacan, qui invita son auteur à s’entretenir de Spinoza avec lui. N’importe qui à sa place aurait fondé là-dessus une réputation, une carrière universitaire et éditoriale. Ce ne fut pas le choix de Bruno Mattéi. Il fut professeur de philosophie dans les Ecoles normales d’instituteurs, puis les IUFM. De Paris, il partit s’installer dans les cités minières du Pas-de-Calais, moins pour s’y «établir» que pour vivre au milieu des corons et être au plus près des gens des mines, à qui il consacra plusieurs ouvrages.
C’est là, dans le contexte de l’affaire tragique de Bruay-en-Artois, qu’il fomenta avec Serge July et quelques autres la création d’un journal «sans patrons ni publicité» : Libération. Bruno Mattéi en fut le correspondant pour le Nord pendant plusieurs années. Mais il restera pour tous ceux qui l’ont connu l’homme de la «fraternité» qu’il pensa en philosophe, mais surtout qu’il pratiqua avec tous ceux qui vivaient dans les marges de la grande pauvreté, de la précarité, objets de l’ignorance et du mépris social. Ses compagnons, il les retrouvait dans l’association ATD-Quart monde ou à l’Université populaire et citoyenne de Roubaix. Membre de Citéphilo à Lille, il était l’un des rares à pouvoir relayer auprès de ses collègues cette fraternité généreuse et cette voix des sans-voix. Lorsqu’il nous arrivait d’évoquer Spinoza, il me confia un jour tout le prix qu’il attachait à la sobre et magnifique proposition : «Ne pas admirer, ne pas mépriser. Mais comprendre.»

Pour Bruno Mattéi, comprendre n’était pas d’abord le fruit d’une «synthèse de l’entendement», mais le résultat d’une enquête et d’un compagnonnage fraternel avec tous ceux que notre société rejette et ne veut pas voir.
Jean-François REY Professeur honoraire de philosophie

Michel Augustyniak (promo 66 71) nous a quittés

Adieu Michel

Michel venait d’avoir 68 ans. La maladie l’a emporté.

Il s’est engagé très jeune dans la vie militante, après ses années normaliennes et, dès 1977, il a occupé un poste d’adjoint au Conseil Municipal de Masny, poste renouvelé à chaque mandat jusqu’en 2014.
Instituteur, il enseigna essentiellement aux écoles de Masny aux cités et au village.
Passionné de basket, il eut de nombreuses responsabilités au sein de la Smep de Dechy .
Conformément aux dernières volontés de Michel , il n’y aura pas de cérémonie, son corps a été transporté à l'institut du don à Lille . 


Michel Augustyniak, Jean-Paul Bridenne, Patrick Gaye et André Léger à Aniche chez Jean-Paul en septembre 2018.

Hommage à Michel Augustyniak par Jean-Paul Bridenne


Comme sur la photo, nous étions 4 comme les mousquetaires, évidemment différents mais le plus souvent complices dans nos parcours communs d’études puis de la vraie vie…  
Michel, c’était plus qu’un ami, c’était un vrai camarade : d’abord un camarade de classe de la rentrée de septembre 1962  en 6ème au Collège d’Aniche  où le hasard en fit mon voisin de pupitre, à la sortie de la FP à l’ENG en juin 1972, camarade plus que collègue, enseignant ensuite à l’Ecole du Champ Fleuri que j’avais rejoint en 1974 pour 1 an (déjà les fermetures de classe ! ) après l’année de « Service Militaire » , camarade d’idées enfin dont nous aimions débattre avec passion et qui nous avaient encore rapprochés davantage dans l’espoir et la volonté d’une société plus juste, plus fraternelle dans les victoires comme les défaites ou les désillusions. Des élèves de  « sa » cité minière du Champ Fleuri à qui il a appris à lire à ceux de CM de l’Ecole Robert du centre de Masny, ils sont des générations d’enfants mais aussi de parents, et d’habitants de Masny qui garderont de lui l’image d’un enseignant fidèle aux espérances et valeurs de  l’École Publique - celles de la République -, d’un homme engagé fidèle aussi au monde ouvrier dont il était issu, fier des origines polonaises de sa famille émigrée venue par le dur travail de la mine, reconstruire après la guerre mondiale un pays dévasté et s’y intégrer,  celle de la ferveur d’un élu  dévoué au bien-être des habitants de « sa » ville plus qu’aux ambitions personnelles.
Son départ, voulu dans la discrétion, est la marque ultime de l’homme de réflexion et d’action, animé de passions personnelles sportives ou culturelles et du militant pétri de fortes convictions,  de tolérance et de persévérance qu’il a su être à sa façon. Salut  Michel 
Jean-Paul Bridenne


Un deuxième hommage, par André Léger

Michel, 
Je l'ai rencontré pour la première fois en classe de 4 ème au collège Basuyaux d'Aniche. Nous avons réussi le concours d'EN en 1966, avons intégré cette formidable école et avons été dans la même classe de la seconde à la terminale.

Nous nous sommes intéressés à la pratique du basket-ball dès la classe de première. M. Chère, professeur d'éducation physique, n'y est pas pour rien.

Après le bac, nous sous sommes engagés au club de la SMEP Dechy (avec d'autres) dans un plan de formation des jeunes qui à terme a conduit les équipes masculine et féminine du club à jouer en nationale 3.

Michel a passé plus de 35 années au service du sport, joueur, entraîneur,  responsable de la section féminine, président du club ...

Il était instituteur, éducateur ... homme de parole et d'engagement.

Depuis ce samedi 16 novembre, je pleure la fin de 55 ans de complicité et d'amitié.

Repose en paix, mon ami.

André Léger


Un 3è hommage par Patrick Gaye, également sur la photo des "4 mousquetaires"

Comme l'a dit Jean-Paul, c'est en Septembre 1962 que j' ai connu Michel, au collège d'Aniche  en  sixième. Nous venions d'Aniche, d'Auberchicourt et lui, comme Jean-Yves, arrivait de Masny.  Jusqu'en terminale, dans la même classe avec des tas de souvenirs d'adolescents ..., l'avenir nous appartenait…  Nous avons continué à nous voir, en de maintes occasions : des bouffes - et Michel aimait bien manger -, le Basket - nous n'étions pas terribles mais on a bien rigolé ! - , Michel a poursuivi un beau parcours à Dechy (entraîneur, responsable ...), des colonies, centres aérés, des sorties - ah les caves de Bourgogne, l'histoire de la baleine et le périple arrosé à Annecy ...-. Je partageais avec Michel  le goût de la photo, du cinéma, de la musique, des voyages et j'aimais nos échanges à tous propos où,  avec passion mais toujours dans le calme, on refaisait le monde. Je t'ai vu, à l'hôpital, la veille de ton départ et tu pestais contre je ne sais qui, dans ton état second. Et puis tu as chantonné ... Ce sont tes dernières paroles qui me taraudent l'esprit. Je t'aimais, Michel. Je t'aime et 57 ans sont finis , je ne te l'ai pas assez montré ...        
Patrick Gaye


Une réaction de Bernard Mlodorzeniec :

Peu à peu, notre arbre de promotion s'effeuille... Sommes nous si vieux ?
Amitiés à tous
Bernard Mlo

Une autre évocation par Jean-Alain Cornil assortie d'une photo souvenir


Chers camarades,

Je suis très triste d’apprendre la disparition de Michel.
Grâce à ma collègue Colette Migowsky (qui le connaissait très bien) de la CDES dans les années 2000, j’avais pu le contacter lors d’une hospitalisation liée à son diabète.
Il est venu plusieurs fois à nos retrouvailles et ce fut un plaisir de le revoir et de discuter un peu avec lui.
J’étais étonné de son absence en Avril 2019 car, si mes souvenirs sont bons, il était présent en 2018.
Je sais que Jean-Paul (Bridenne) a beaucoup aidé Michel dans ses divers déplacements liés à ses problèmes de santé.
Bref, toutes mes condoléances à sa famille.
Non MLO, on n’est pas si vieux !
Prenons soin de nous pour continuer le chemin …
Se revoir, ne serait-ce qu’une fois dans l’année  nous redonne un coup de …jeune !!! et ça fait du bien…
Amitiés à tous.
Jean-Alain Cornil, promo 66/71

Bien triste nouvelle en effet.
De Michel je n'ai de souvenirs que ceux de notre classe à l'EN, souvenirs qui ne se matérialisent plus aujourd'hui que par quelques photos. Blouse blanche de rigueur ! Mais là n'est pas l'essentiel, souvenirs de moments forts qui nous ont construits.
Je sais ce que je dois à l'École Normale, je sais ce que je dois aux Normaliens.
Michel Augustyniak en était.
Mes condoléances à sa famille, à ses amis.
Daniel Lippevelde (66 71)  dit Lippo  


Très triste d'avoir appris cette nouvelle
 Je repense à toutes ces années passées ensemble avec nostalgie et je présente toutes mes condoléances  à sa famille et ses amis
Bernard Vaucelles (66 71)

Retour sur la carrière de Michel Chere, d'abord élève-maître, puis professeur d'EPS à l'école normale d'instituteurs de Douai, puis IUFM jusqu'en 2000



"Retour en arrière" 


par Michel Chere (promo FP 60-62) puis professeur à l'école normale d'instituteurs de Douai, devenue IUFM, jusqu'en 2000.
ÉQUIPE CHAMPIONNE D'ACADÉMIE ATHLÉTISME SÉNIORS EN 1968 (Michel Chere à droite sur la photo en short clair)

"1967, CAPES en poche, j’eus la chance d’être nommé  l’ENI de Douai, cinq ans après y avoir été « élève maître ».
Ce diplôme, je le devais certes au travail mais aussi à Monsieur Joly qui, fin décembre 64, alors que j’en terminais avec le service militaire, me  convainquit de reprendre les études avec lesquelles j’avais pris quelques distances.
Dès la rentrée, des questions me taraudèrent : « Allais-je être à la hauteur ? faire le poids auprès des monstres de la pédagogie ? (Pour mémoire, Mademoiselle Martin, Monsieur Haremza, Tryoën, Dumont, Laforge), permettre aux jeunes qui m’étaient confiés de s’épanouir et les armer pour ce métier merveilleux, mais ô combien exigeant ? Je dois avouer qu’à ce jour, ces questions restent sans réponse.
Ces 33 années passées rue d’Arras auraient pu être lassantes, répétitives . Il n’en fut rien car les nombreuses réformes qui les émaillèrent m’obligèrent à la remise en cause permanente.

Trois périodes marquèrent ce parcours.



La première, de 67 à 72 :

Courte mais inoubliable, marquée essentiellement par la préparation au bac et la FP en deux ans. Merveilleuse époque où nous disposions de matériel diversifié et d’installations intra-muros en excellent état. Les séances étaient denses et le rythme soutenu durant une heure.
Un souvenir me revient en mémoire, celui de voir les groupes se précipiter vers les vestiaires dès que la cloche avait tinté. Il faut dire que la plupart des élèves accueillis venaient d’un CEG ou d'un cours complémentaire aux équipements souvent sommaires, voire absents et découvraient avec enthousiasme le sport naissant.
Le programme reposait sur les disciplines « fondamentales » : athlétisme, gymnastique, natation (en seconde) et les sports co.
Reprise durant trois ans certes avec des objectifs différents, elle permettait à de nombreux élèves d’accéder à un excellent niveau et d’obtenir des points bonifiés au bac.
Chacun a encore en mémoire le tableau des records qui trônait dans la galerie, témoin de ce niveau.
Si la performance était importante mais pas essentielle , la démarche et l’organisation ne l’étaient pas moins. Toutes deux permettaient aux « futurs enseignants » de s’accaparer « d’outils » et de comprendre combien l’EPS, mieux qu’aucune autre discipline développe certaines valeurs indispensables à l’épanouissement de l’individu.


De 73 à 90 :

Si le concours était maintenu, les bénéficiaires préparaient le bac dans les lycées jusqu’en 79 avant de venir passer le CFEN. Très vite, il fallut se remettre en question en raison de nombreuses transformations.
De nouvelles activités apparaissaient : badminton, danse, activités d’opposition et de pleine nature, etc.…
La recherche foisonnait, de nouveaux concepts émergeaient : notion d’espace, de temps, transversalité, etc.…
La formation continuée était omniprésente.
La maternelle, réservée jusqu’alors à l’ENF, investissait l’ENI.
Pour intéresser et responsabiliser ce nouveau et exigeant public, issu bientôt de l’Université, nous dûmes nous appuyer sur les écoles d’application. Par petits groupes, les étudiants dirigeaient des séances, analysaient : pratiques, démarches et réactions des enfants, aidés de maîtres particulièrement concernés par l’EPS.
J’émettrai un regret, celui de n’avoir pas vu la « semi spécialisation » dont a bénéficié, dès 1986, la formation « Deug plus 2 », davantage prise en compte dans les écoles importantes. Cela aurait permis à certaines disciplines (E.P.S., musique, arts plastiques) de sortir de l’indifférence dans laquelle elles se trouvaient parfois.


De 1991 à 2000 :

Détenteurs de la licence, les étudiants admis sur dossier, venaient préparer un concours difficile, au prix parfois de sacrifices financiers ou familiaux.
La formation avait changé de dimension. La réussite était l’obsession de chaque instant. Concernant l’EPS, le programme interpellait : 
La préparation aux épreuves physiques était facultative ! (Natation obligatoire et options choisies parmi 5 disciplines )
Quant à l’épreuve phare « commentaire d’un document illustré », faute de temps, elle ne pouvait que rarement s’appuyer sur le terrain. La vidéo se substituait donc souvent à la pratique.
La deuxième année aurait pu gommer ce déficit d’activité. Hélas, les stages, le mémoire, le volume horaire réduit, les groupes pléthoriques ne le permettaient pas, attisant mon insatisfaction sans altérer toutefois le souhait de répondre au mieux aux contraintes et aux intérêts des formés .
Pour conclure, je dirai que si le niveau de formation s’est considérablement élevé au cours de toutes ces années, la mise en œuvre de l’EPS en primaire (Programme rédigé et séances régulières) restait étroitement dépendante de la détermination de l’équipe enseignante à lui accorder la place qui lui est due."


Michel Chere, André Parent, René Guilmot, trois anciens professeurs de l'école normale, réunis lors de la journée de retrouvailles des normaliens en 2018


Le parcours scolaire, universitaire, professionnel et sportif de Michel Chere, tel que nous l'avons reconstitué à partir du site "Les copains d'avant"


Parcours scolaire et universitaire
1/  ECOLE PAUL BERT (THUMERIES)  -  Thumeries 1946 - 1951
2/  ECOLE FRANCOIS LEMAIRE  -  Douai - instituteur: Mr Claro
3/  COLLÈGE MODERNE  1951 - 1957 -  Douai
4/  LYCÉE ALBERT CHÂTELET  -  Douai - 1957 - 1960
5/  ÉCOLE NORMALE D’INSTITUTEURS   -  Douai - formation instituteur 1960 - 1962
6// FACULTÉ DES SCIENCES DU SPORT ET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE DE LILLE 2  -  Lille - 1ere partie du professorat - 1962 - 1963
7/  UFR STAPS  -  Toulouse 63-64: P 2B,  64-65 : P 2C - 1964 - 1965
Parcours club
1  AGT  -  Thumeries, joueur : B ,M , C , J , S en N2 et FÉDÉRALE 1951 - 1976  
2  A.S.ESPÉRANCE TOULOUSE  -  Toulouse, joueur en N2 - 1964 - 1965 
3  BC DOUAI  -  Douai  - Toutes les fonctions : 1976 - 2006

Geneviève Bouchend'homme, épouse de notre camarade Guy, n'est plus

Alain Stubert et Paul Majowski nous font part du décès qui affecte leur camarade Guy Bouchend'homme (promo 54 58) en la personne de son épouse Geneviève, dont les obsèques auront lieu ce mardi 19 novembre




René Pruvot de la promotion 45 49, professeur honoraire de l'Université de Valenciennes, nous a quittés



René Maquet (promo 48 52, nous a annoncé par une lettre à Alain Carré, le décès de son camarade René Pruvot le 22 octobre 2019 à Valenciennes. Il était de la promotion 45 49, déjà en 4è année, lorsque René Maquet est arrivé à l'ENI de Douai en 1948.












Avis De Décès

Editions: 
 Valenciennes
Date de parution: 
 24-10-2019
Valenciennes


Madame Danielle PRUVOT-GRANDAME, son épouse


François-René et Anne PRUVOT-PETIT,
Isabelle et Hervé FAVRE-PRUVOT,
Catherine PRUVOT ,
ses enfants


Anne-Catherine et Jules, François-Simon et Blandine, Camille, Alice et Christophe, Alexandre et Coralie, Hugo et Juliette, Charlotte et Pierre, Louis-Antoine et Eglantine,
ses petits-enfants


Arthur, Ava, Raphaël, Nina, Anouk, Eliott, Antoine,
ses arrière-petits-enfants


Jean-Marcel et Réjane GRANDAME-DECRUET,
Christiane et Pierre  PROVOT-GRANDAME,
ses beaux-frères et belles-sœurs
Ses filleules, neveux et nièces,
François-Hubert et Marie DEVAUX-MATTU, et leurs enfants,
Toute la famille,


Ses amis du Rotary Club,
Le docteur Hélène PERESSONI,
Madame la directrice et l'ensemble du personnel de l'EHPAD Paul Vaillant Couturier à Marly,


ont l'immense tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur René PRUVOT

Professeur honoraire de l'université de Valenciennes
Médaillé d'or de la jeunesse et des sports
Membre du Rotary Club de Valenciennes



survenu à Marly, le mardi 22 octobre 2019, à l'âge de 91 ans.


Les funérailles civiles auront lieu le samedi 26 octobre 2019, à 12 heures, au crématorium de Beuvrages, 110 rue Jean Jaurès.
L'urne reposera au cimetière de Bruay-sur l'Escaut dans la sépulture de famille.


Réunion aux portes du crématorium dès 11 h 45.
Votre présence tiendra lieu de condoléances.


Monsieur PRUVOT repose à la maison funéraire, 16 boulevard Saly à Valenciennes, où un hommage peut lui être rendu de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures.


Pas de plaques, s'il vous plaît. Les remplacer par un don au profit de la Fondation Alzheimer, 8 Rue de la Croix Jarry, 75013 Paris.



Souvenirs de René Guilmot, professeur à l'École Normale de Douai pendant 16 ans

En 2013, à Boulogne, en compagnie d'Alain Denhez et André Léger, René Guilmot a gardé un lien avec ses anciens élèves-maîtres, lesquels en échange ont un excellent souvenir de leur professeur et de sa pédagodie

L'association m'a sollicité pour évoquer le souvenir de mes années passées à l'Ecole Normale de Douai. J'y ai professé près de 16 années, à l'issue de mon service militaire ; c'est dire si les souvenirs abondent. En premier lieu, je retiens la qualité des rapports enseignant-enseignés ; les Normaliens constituaient un public de qualité, recruté sur concours, qui se montrait intéressé et plutôt facile au regard d'élèves d'autres structures ou niveaux d'enseignement ; le côté concret de ma discipline facilitait sans doute aussi leur attention.

Mes conditions d'enseignement ont évolué durant ces 16 années.De la formation à une discipline encore nommée ''sciences naturelles'' à mes débuts, puis devenue ''sciences de la vie et de la terre'' dans les années 70, ma reconversion en pédagogue de l'enseignement des sciences à l'école élémentaire a été rendue nécessaire lorsque les ''Elèves Instituteurs'' furent recrutés après le Bac. Mon passage à l'EN s'est terminé en 80 lorsque l'institution est devenue IUFM dans laquelle je n' ai donc exercé qu'une année.
Des souvenirs, j'en ai évidemment plein la tête (c'est bien le cas de le dire comme vous le verrez ci- après), depuis les petites mésaventures qui me sont arrivées et que la promotion 67-71 n'a pas manqué de me rappeler lors de son repas de promotion (je pense à la craie mise à la bouche en fin de cours au lieu et place d'une cigarette car hélas je fumais un peu à cette époque, voire encore la chute sur mon crâne de la barre d'accrochage des planches de sciences, mal fixée par Madame Blondeau), jusqu'à certaines situations d'enseignement mémorables, notamment les sorties dans ''le milieu''qui favorisaient les contacts humains et la connaissance des personnes : le camp des secondes à Fourmies avec Georges HAGE, les sorties en forêt de Marchiennes où l 'on étudiait la faune et la flore du ruisseau de Coutiches avec Claude, notre savant chauffeur, les inoubliables séjours à Sainte-Enimie avec les ''FP''et la périlleuse descente du bus dans les Gorges du Tarn lors de notre première classe verte en ces lieux ; que de richesse dans les rapports profs-élèves lors de ces sorties écologiques !
 Je retiens encore de mon passage à l'EN l'excellence du travail en équipe (équipe des scientifiques avec Paul Gibon, Francine Malexis, Victor Tryoën, en y associant les aides de laboratoire), équipe des professeurs d'autres disciplines par les concertations internes, et encore et surtout le travail en classe avec les maîtres d'application, comme on les appelait à l'époque, qui avaient la mission la plus délicate, celle de mettre en œuvre nos suggestions pédagogiques sans doute parfois trop théoriques. Je conserve d'eux un souvenir admiratif et reconnaissant car ils valorisaient notre recherche à travers leur pratique en classe. Beaucoup sont disparus, mais je les conserve tous dans ma mémoire.
J'aurai une dernière pensée pour mon ami et très regretté Jean Bacquet qui m'avait initié à sa remarquable méthode d'apprentissage de la guitare en m'admettant dans son club.
Certains se reconnaîtront probablement dans ces souvenirs qui m'auront permis, le temps de ma réflexion, de revivre une tranche passionnante de mon passé qui aura éclairé, sans conteste, la suite de ma carrière .

11 novembre à l'école normale d'instituteurs (lycée d'excellence Edgar Morin) Rue d'Arras

Fidèle à ses traditions, l’amicale sera présente le 11 novembre 2019 à 9h30 au pied du monument aux morts de l’ex Ecole Normale d’Instituteurs du Nord, rue d’Arras.
Nous vous invitons à nous accompagner pour honorer ensemble la mémoire de nos anciens camarades morts pour la France.

Amicalement


Nouveaux statuts de l'amicale des anciens normaliens de Douai adoptés lors du CA du 16 octobre 2019

STATUTS
de l'Amicale des anciens élèves de l'École normale d'instituteurs du Nord à Douai.
 

Article 1 - nom

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : Association des anciens élèves de l'École normale d'instituteurs du Nord qui prend le nom de « Amicale des anciens élèves de l'École normale d'instituteurs du Nord à Douai».

Article 2 -objet

Cette association a pour objet de créer et d'entretenir des relations cordiales entre les anciens élèves de l'école normale d’instituteurs du Nord et les structures de formation des enseignants qui lui ont succédé ou lui succéderont, d'établir et de conserver un lien permanent entre eux et ces structures.
Pour y parvenir l’association organise pour ses membres des conférences, des activités de loisirs, culturelles, festives.
Attachée à la laïcité, l’association s’interdit toute activité touchant aux domaines politique ou religieux.

Article 3 - siège social

Le siège social est fixé au lycée Edgar-Morin, 264 rue d’Arras à Douai.
Il pourra être transféré par simple décision du conseil d'administration.

Article 4 - durée

La durée de l’association est illimitée.

Article 5 - composition –adhésion – cotisation.

L'association se compose de :
a) membres actifs ou adhérents : les anciens élèves de l'École normale d’instituteurs du Nord et des structures qui lui ont succédé ou qui lui succéderont sont membres actifs dès qu’ils sont à jour de leur cotisation.
Les membres actifs versent annuellement, à titre de cotisation, une somme dont le montant est fixé, chaque année par l’assemblée générale sur proposition du conseil d’administration.
b) membres bienfaiteurs : sont accueillis comme membres bienfaiteurs les individus ou les personnes morales contribuant ponctuellement financièrement au fonctionnement de l’association, sur proposition d’un membre actif, validée par le conseil d’administration.
c) membres honoraires : membre cotisant de l’association ayant quitté des fonctions « actives » et validé à l’honorariat de sa fonction (ex : secrétaire général honoraire).
d) membres d'honneur : sont présidents d'honneur de droit : le Recteur de l'Académie de Lille et l'Inspecteur d'académie du Nord, Directeur des services départementaux de l'Éducation nationale.
Peuvent être accueillis comme membres d’honneur, des personnalités ayant rendu des services signalés à l’association, sur proposition d’un membre actif, validée par le conseil d’administration.
Les membres d'honneur sont dispensés de cotisation.

Seuls les membres actifs prennent part aux délibérations et votes de l'assemblée générale. Les autres types de membres peuvent toutefois être invités, consultés et exprimer leur avis.
Le conseil d’administration fixe les modalités de recouvrement des cotisations.

Article 6. - radiations

La qualité de membre se perd par :
a) la démission;
b) le décès
c) la radiation prononcée par le conseil d'administration pour non-paiement de la cotisation ou pour motif grave. Cette radiation sera soumise au vote de l’assemblée générale.
L'intéressé aura été invité à fournir des explications devant le bureau et/ou par écrit, pourra exercer sa défense lui-même ou se faire représenter, pourra exercer un recours devant l’assemblée générale de l’association, assemblée générale qui statuera définitivement sur son cas.

Article 7. - affiliation

La présente association est affiliée à la Ligue de l’Enseignement-Fédération Nord et se conforme aux statuts et au règlement intérieur de cette Ligue.
Elle peut par ailleurs adhérer à d’autres associations, unions ou regroupements sur proposition du conseil d’administration validée par l’assemblée générale.

Article 8. - ressources

Les ressources de l'association comprennent :
- le montant des différentes cotisations,
- les dons et les legs,
- les subventions de l'État, des départements et des communes,
- toutes les ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur. 

Article 9 - assemblée générale ordinaire

L'assemblée générale ordinaire comprend tous les membres actifs présents de l'association.
Elle se réunit chaque année.
Les membres du conseil d'administration se seront réunis préalablement pour préparer l'ordre du jour de l’assemblée générale.
Les membres de l'association sont convoqués via le bulletin de l’Amicale.
L'ordre du jour, les pièces comptables du bilan financier et du projet de budget, tout comme le projet de modification des statuts si cela est inscrit à l’ordre du jour sont remis aux membres au début de l’assemblée générale.
Le président, assisté des membres du conseil, préside l'assemblée et expose le rapport moral ou rapport d’activités de l'association. Ce rapport moral est soumis au vote de l’assemblée générale.
Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexes) et le projet de budget de l’année suivante à l'approbation de l'assemblée.
Le président et le trésorier proposent le montant de la cotisation annuelle. L’assemblée générale vote le montant de la cotisation annuelle retenue.
L’assemblée générale est appelé à voter le quitus au président et au trésorier.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents.

Il est procédé, après épuisement de l'ordre du jour, au renouvellement des membres sortants du conseil.
Tous les votes sont réalisés à « main levée » ou à « bulletins secrets » sur demande d’un membre.

Les décisions des assemblées générales s’imposent à tous les membres, y compris absents.

Article 10 - assemblée générale extraordinaire.

Le président est amené à convoquer une assemblée générale extraordinaire pour la dissolution de l’association. La convocation de l’assemblée générale extraordinaire est assurée par le secrétaire général.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents.

Article 11 - conseil d'administration

L'association est administrée par un conseil d’administration de 10 à 18 membres actifs, élus pour 6 années par l'assemblée générale, renouvelable par tiers tous les deux ans.
En cas de vacance de certains de ses membres, le conseil d’administration pourvoit provisoirement à leur remplacement. Il est procédé à leur remplacement définitif par la plus prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l'expiration du mandat des membres remplacés.
Les candidatures déposées un mois avant la date prévue pour l'assemblée générale sont portées à la connaissance des électeurs par la voix du bulletin de l'Amicale ou par circulaire.
Le vote a lieu en assemblée générale à « main levée » ou à « bulletins secrets » si la demande en est formulée.
Le conseil d'administration se réunit au moins une fois tous les six mois, sur convocation du président, ou à la demande du quart de ses membres.
Les décisions sont prises à la majorité des voix ; en cas de partage, la voix du président est prépondérante.
Le conseil d’administration peut déléguer tel ou tel de ses pouvoirs, pour une durée déterminée, à un ou plusieurs de ses membres.
Tout membre du conseil qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives sera considéré comme démissionnaire.

Article 12 – le bureau

Le conseil d'administration élit parmi ses membres, un bureau composé de :
- un président,
- un vice-président,
- un secrétaire et, s'il y a lieu, un secrétaire adjoint
- un trésorier, et, si besoin est, un trésorier adjoint.
Les fonctions de président et de trésorier ne sont pas cumulables.

Article 13 –Communication

L'association devra, au moins une fois par an, publier un bulletin qui contiendra, les rapports d'activités et financiers, les documents et renseignements d'intérêt général pour les membres.
Les procès verbaux des conseils d’administration sont consultables sur le blog. Les procès verbaux des assemblées générales sont consultables sur le site.

Article 14 – indemnités

Toutes les fonctions, y compris celles des membres du conseil d’administration et du bureau, sont bénévoles. Seuls les frais occasionnés par l’accomplissement de leur mandat sont remboursés sur justificatifs.
Le rapport financier présenté à l’assemblée générale ordinaire présente, par bénéficiaire, les remboursements de frais de mission, de déplacement ou de représentation.

Article - 15 - dissolution

En cas de dissolution prononcée de l’association, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés, et l'actif, après l'acquittement des dettes de l'association, sera versé à l'œuvre des pupilles de l'École publique.

« Fait à……………………………., le………………... 

Le Président​​​                       Le secrétaire général.

Daniel Lippevelde (promotion 66 71) veut nous faire mousser en "Immersion au sein d'une brasserie belge"

Comme nous l'avions évoqué lors du repas des Anciens Normaliens, je peux proposer à l’Amicale des anciens normaliens de Douai, à ses adhérents et à leurs compagnes, une journée 

le samedi 1er février 2020

Brasserie Brootcoorens 197 rue de Maubeuge à Erquelinnes (Belgique).
C’est une brasserie associative qui fabrique l’Angelus.

Participation active et ambiance belge garanties! 

Vous l'avez compris, l’objet est une immersion, dans la bière. La fabrication de l'Angelus, à l'issue de cette journée, n'aura plus de secret pour vous.

Vous serez sollicité(e)s pour un contrôle régulier du brassin en cours, émaillé d'explications approfondies de ses différentes étape. Las mise en bouteilles et (ou)  étiquetage feront partie des moments-clés de la journée.

La journée s'achèvera  aux alentours de 18h, les alentours étant assez larges ...

Une participation de  30 euros belges pour les messieurs, 20 pour les dames sera demandée, à payer sur place.
25 personnes peuvent être accueillies dans la brasserie. Il s’agit donc de me prévenir le plus tôt possible.
Le prix comprend : petit-déjeuner, repas de midi, dégustation des différentes bières de la maison et de produits locaux. Dégustation à la belge, j'entends par-là jusqu'à plus soif et chacun sait comment les Belges sont assoiffés quand la bière est bonne.

Une possibilité d’un hébergement le soir est offerte. L’inscription est sollicitée pour le 31 décembre au plus tard. Différentes options sont à l'étude et ce, en fonction du nombre de participants.

Pour vous inscrire, demander des renseignements complémentaires, Daniel Lippevelde daniellippevelde@hotmail.com ou 06 87 09 39 82

En espérant que vous pourrez être de la partie ce jour-là, je vous adresse mes plus amicaux souvenirs.

Daniel Lippevelde, de la promotion 66-71, "Lippo" pour les normalos



Photo : Accrochage des fils dans la houblonnière, Alain Brootcoorens et mézigue

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