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mardi 10 décembre 2019

1854-1877 L'évolution des écoles normales à Douai répertoriées dans l'annuaire de la Cour d'Appel de Douai

L'École normale de Douai en 1854 et 1877

par Michel Wencel, 

observateur attentif des documents administratifs de l'époque




Les deux annuaires du ressort de la Cour d’appel de Douai (1854 et 1877) permettent de constater l’évolution de l’École normale de Garçons, située rue des Carmes, (rue autre fois perpendiculaire à la rue Saint-Jacques, actuellement rue Victor Hugo). Pour l’École normale des Filles « le cours normal d’institutrices, ouvert le 1er octobre 1845, a été annexé au monastère Notre-Dame de Flines : pensionnat de 307 élèves situé rue du gouvernement » (à deux pas du palais de justice).




Entre 1854 et 1877, le nombre des « aspirants à l’école normale » a triplé. Qu’on ne s’étonne donc pas du nombre croissant des enseignants qui les encadre mais plutôt de l’aumônier, toujours en bonne place sur la liste du personnel. Un professeur d’orgue épaulait le professeur de musique, chargé entre autres des chants religieux. Agriculture, horticulture, droit, législation, reliure tenaient une bonne place dans l’emploi du temps, semble-t-il.
Outre l’école annexe, apparue dès 1851, les écoles communales sont à peine signalées, comparativement aux asiles tenus par les religieux et qui, à eux seuls, abritaient près de 1000 enfants de maternelle. Il faudra encore attendre pas mal d’années avant la proclamation de la Loi sur la séparation de l’Église et de l’État



Michel Wencel ( promo 54 58 )

lundi 7 octobre 2019

Douai et son école normale d'instituteurs en 3 dates : 1854, 1903 et 1956, une contribution de Michel Wencel

En 1854, l’école normale n’occupait que 6 professeurs y compris le directeur. Tout juste de quoi constituer deux triplettes pour une pétanque. On ne mentionne pas le nombre d’élèves.




En 1903, on mentionne l’école normale des filles. Les effectifs ont en outre grossi et atteignent la douzaine de professeurs. Pour la morale, on se passe de l’abbé, l’ancien aumônier du siècle précédent.



En 1956, j’étais moi-même élève et « profitais » du confort constaté et répertorié dans l’article, particulièrement sur l’urbanisme. Autant dire que, pour certains d’entre nous, les douches, les WC de l’école normale constituaient à l’époque une sacrée amélioration.