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mercredi 30 novembre 2022

JACQUES DEVIENNE (PROMO 67 70) REND HOMMAGE À JOËL DOISE (PROMO 54 58) QUI A CONSACRÉ SA VIE À LA MUSIQUE


JOËL DOISE

La musique ; une passion à partager

L’orchestre de Douai/Région Hauts-de-France a fêté, en 2021, son cinquantième anniversaire et mon ami André DUBUC, son Président, m’a offert le livre édité à cette occasion. En feuilletant cet ouvrage rédigé par Damien TOP j’ai revécu les grandes étapes qui ont jalonné la vie de cette formation et j’ai repensé aussi avec émotion à Jean BACQUET qui fut notre professeur à l’école normale de garçons et qui entourait ses élèves musiciens, dont j’étais, d’une sympathique sollicitude.




Photo 1 :


couverture du livre L’orchestre de Douai


A l’école normale de garçons


J’ai découvert en parcourant ces pages qu’un normalien avait joué un rôle éminent dans le développement de l’orchestre : Monsieur Joël DOISE. D’abord élève de la promotion 54/58 il a noué de solides amitiés en particulier avec Michel WENCEL et Stéphane MARCINKOWSKI qui fut pendant de nombreuses années le dévoué président de notre amicale. C’est en qualité de surveillant que Joël DOISE reviendra quelque temps après à l’ENG. Monsieur MÉRIAUX, le directeur, connaissant sa grande culture musicale, lui demandera alors d’assurer des cours pour les normaliens en complément de ceux de Jean BACQUET. 


PROMOTION 54 58


Au conservatoire 
L’orchestre symphonique des cadets
 

Pour mesurer l’importance du rôle joué par Joël DOISE dans la naissance de l’orchestre il n’est qu’à lire un paragraphe du livre consacré à l’anniversaire : 

« … A son initiative ( Henri VACHEY ) un orchestre d’élèves vit donc le jour en juin 1971. Pour animer l’ensemble, il avait repéré un étudiant prometteur. « C’est lui qui me mit le pied à l’étrier alors que j’étais encore élève en classe d’harmonie », se souvient Joël DOISE. Fonctionnaire de l’Education Nationale, ce dernier possédait par ailleurs une solide formation de hautboïste et de chanteur. Devant les hésitations du jeune homme, Henri VACHEY lui asséna un comminatoire : « Vous le ferez ! » »

  C’est ainsi que l’orchestre à cordes des minimes lui fut confié. Cet orchestre gagnant en maturité deviendra « Le jeune orchestre symphonique » (et par la suite « L’orchestre de Douai/Région Hauts de France » ) que Joël DOISE dirigea à de multiples reprises dans la région, en France et en Europe.

Joël Doise et l’orchestre au théâtre Giordano de Foggia


Henri VACHEY était un grand pédagogue. Soucieux de faciliter l’accès aux oeuvres du répertoire et de favoriser la pratique de la musique, il développa un grand nombre d’initiatives : méthodes actives  ( Carl Orff ), tiers-temps pédagogique dans les écoles… II a trouvé en Joël DOISE un collaborateur précieux issu de l’Education Nationale qui deviendra par la suite Directeur adjoint du conservatoire. 


Une vie au service de la musique


Joël DOISE restera fidèle à notre amicale et rédigera, pour son bulletin, des articles concernant les compositeurs comme celui intitulé « A propos de Hector Berlioz » en janvier 2004 (No 102). En outre il a dirigé depuis sa création jusqu’à ces jours derniers la chorale « La Villanelle ».

La ville de Douai possède une tradition musicale exemplaire qui s’est perpétuée grâce à des personnalités animées par la passion du partage ; en assurant la liaison entre l’école normale et le conservatoire, Joël DOISE s’est affirmé comme un maillon essentiel de cette chaîne. 


Jacques Devienne

samedi 12 novembre 2022

"Qu’aurait été le déroulement de mon existence s’il n’y avait pas eu deux tables de tennis de table au ciroir de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Douai ?" par Bernard Coget (promo 61 65)

De l’impact du «ciroir» de l’ENG dans le déroulement de ma vie.



Bernard COGET (promotion 1961-1965).


J’ai hésité à écrire ce texte qui relève à la fois de la vie à l'École Normale mais aussi pour une part importante de ma vie privée. C’est finalement Stéphan MARCINKOWSKI qui m’a convaincu de le faire. Il faut prendre ce récit comme anecdotique et je ne doute pas que le parcours de vie de nombreux camarades soit aussi marqué d’événements vécus lors de leur passage à l’ENG.


En préalable, la découverte du sport à l’ENG.


Le sport au «cours complémentaire»


Dans les années 60, peu de «cours complémentaires» assuraient la pratique de l’éducation physique et quand c’était le cas, l’encadrement n’était pas composé de professeurs d’éducation physique. 

Aux «cours complémentaires» d’Aniche, l’initiation au sport reposait sur quelques bonnes volontés locales : un encadrant du club de volley-ball et un autre du club de gymnastique.

Les séances, intégrées dans l’emploi du temps, comportaient certes quelques fondamentaux comme les courses, la préparation aux épreuves de fin de troisième, en particulier celles du concours d’entrée à l’Ecole Normale, mais s’organisaient essentiellement autour de la pratique du volley-ball et de la gymnastique.

Par ailleurs, il n’est pas inutile de préciser, que de nombreuses fois, alors que la classe traversait la longue cour de l’établissement scolaire pour sortir de l’établissement et se rendre au stade de football ou à la salle de gymnastique, le directeur, également professeur de mathématiques dans la classe spécifique de préparation au concours d’entrée à l’Ecole Normale, nous récupérait et nous profitions d’une heure supplémentaire de mathématiques !...

S’appuyer sur l’attrait du sport chez les élèves pour en faire un outil éducatif et donner à tous les jeunes les moyens de développer au maximum leurs possibilités était un concept globalement à peine germé.

Par ailleurs en ce qui me concerne, la pratique sportive ne faisait pas partie de mon environnement socio culturel et me considérant comme peu doué, j’y étais très moyen et peu enclin.


Le sport à l’ENG.


Mes camarades et moi découvrons vite que ce concept globalement naissant est déjà en pratique à l’Ecole normale, appliqué par les professeurs d’éducation physique : Georges HAGE, Jean JOLY, Jean MONARD.

Nous bénéficions du «droit au sport et au plein air pour tous» et les futurs enseignants que nous sommes se sensibilisent à cet état d’esprit pour application dans leur pratique professionnelle future.

L’éducation physique s’inscrit avant tout dans la volonté de permettre à tous les élèves de ne plus être «victimes de leur capital génétique et socioculturel» sans pour autant négliger la performance.

Mes progrès furent significatifs dans plusieurs domaines : courses de vitesse et de fond, pratique des sports collectifs, en particulier le volley-ball et un peu de rugby.

L’amélioration des capacités de chacun était une culture intégrée et l’élève gardait une part de responsabilité dans le choix des activités : je me souviens parfaitement de la possibilité que nous laissait Jean JOLY, lors de certaines séances d’EPS, de choisir ce que nous voulions faire. Souvent, j’optais pour un long footing, cumulant les tours de piste durant une heure. J’ai poursuivi durant ma vie la pratique de cet effort solitaire et la bonne capacité cardio-vasculaire dont je dispose encore actuellement en est le bénéfice.

Le cumul des performances individuelles, chacun dans la volonté de faire le mieux possible, aboutissait à la performance collective. Les bons résultats en athlétisme, en sports collectifs, Handball et rugby en particulier en témoignent. On peut évoquer également la victoire de l’ENG, chaque année au cross du nombre de Wagnonville même s’il est vrai que l’obligation de participation aidait largement au résultat.


Du «ciroir» de l’ENG à la pratique du tennis de table en compétition.


Au sous-sol de l’aile gauche des bâtiments de l’ENG, se trouvaient les casiers individuels où nous stockions nos paires de chaussures, le matériel et les produits pour les entretenir.

Dans ce sous-sol, ainsi appelé «ciroir», deux tables de tennis de table étaient installées, libre d’accès. Quelques normaliens s’y retrouvaient à chaque moment de libre pour échanger quelques balles et plus longuement le jeudi après-midi.

J’étais de ceux-là et j’eus le privilège d’y côtoyer d’excellents joueurs comme Marcel DEJARDIN (parmi les meilleurs Flandriens de l’époque) et Yannick DUFOUR excellent joueur.

La qualité de leur jeu renforça le plaisir que je prenais à jouer. Je me procurai rapidement une raquette de bonne qualité pour succéder à mon premier matériel, trop basique.

Largement dépassé par le niveau de jeu de Marcel et Yannick, je m’évertuais au cours des mois, des années à grignoter de plus en plus de points à mes deux principaux adversaires, supplantant par ailleurs d’autres camarades dont le niveau de pratique de départ était équivalent au mien.

Cette période de l’ENG me vit rejoindre le club de tennis de table d’Aniche et pratiquer la compétition au niveau départemental.

Je quittais l’ENG, largement ouvert à la pratique sportive et touché par le virus du tennis de table.


Du joueur de tennis de table à l’entraîneur et au dirigeant d’association.


Durant la seconde partie des années 60, ma progression me permit d’atteindre le niveau régional en compétition. Au retour du service militaire, le rapport de force s’était inversé avec les meilleurs de mes camarades des débuts au ciroir de l’ENG.

C’est incontestablement les années 1970 qui virent mes meilleurs résultats (place de demi-finaliste au championnat des Flandres, joueur de nationale 2 au club de Somain, vainqueur de tournois régionaux).

Rejoignant le club de Douai, j’eus souvent l’occasion de rencontrer Jean JOLY et d’échanger avec lui.

Cette période fut celle également où je passais mes diplômes d’entraîneur, assurant ensuite l’entraînement des nationaux au club, encadrant des stages départementaux et régionaux, prenant successivement la responsabilité des commissions techniques départementale et régionale.

Enfin, la rencontre avec le directeur national du tennis de table français et ma collaboration avec lui, alors qu’il occupait successivement les postes de Directeur technique national en Suisse et en Allemagne me permirent d’améliorer mes compétences d’entraîneur.

Le virus du tennis de table contaminant le reste de la famille, mon épouse ouvrait un commerce de matériel de tennis de table en 1977 et mon jeune fils commençait son initiation.


Les années 80 et 90 : des évolutions, mais le sport tennis de table reste un moteur de la vie familiale et même professionnelle.


Pour éviter toute confusion entre le commerce et mes fonctions de dirigeant régional, je démissionne du comité directeur de la Ligue.

Mon fils poursuit sa progression, se place parmi les meilleurs de sa génération, rejoint le « pôle France » tennis de table au CREPS de Wattignies. Dès lors, j’arrête de m’entraîner et de jouer pour lui consacrer mon temps.

J’assure la préparation et l’entraînement des joueurs de Nationales 1 et 2 du club de Bruille-Lez-Marchiennes.

J’interviens sur certaine séances d’entraînement du pôle France tennis de table et participe à la formation des Brevets d’Etat tennis de table au CREPS de Wattignies.

J’ai l’occasion de côtoyer de nouveau Marcel DEJARDIN devenu conseiller technique régional du tennis de table.

J’encadre la pratique du sport universitaire tennis de table à l’Ecole d’Ingénieurs des Mines de Douai.

Ma fille, d’abord salariée dans l’affaire commerciale de mon épouse, devient secrétaire administrative et comptable du Comité départemental du Nord de tennis de table, poste qu’elle occupe encore.

Mon fils poursuit sa carrière sportive et évolue en Nationale 1 à Proville puis à Bruille-les-Marchiennes.

Ainsi notre vie familiale et professionnelle est largement rythmée par le tennis de table.


Une période d’éloignement du monde du tennis de table.


D’un commun accord, le 31 décembre 1999, mon épouse cesse son activité commerciale et j’arrête d’entraîner pour vivre de nouvelles aventures associatives. Mes contacts avec le monde du tennis de table deviennent rares jusque la fin des années 2000.


Le retour à la compétition à la fin des années 2000.


Mon fils abandonne la compétition au niveau national et le temps d’entraînement qu’elle exigeait pour accompagner ses enfants dans leur parcours sportifs. 

Il me suggère de reprendre la compétition. J’accepte, reprends la compétition au niveau départemental et j’ai la joie depuis un an et demi de jouer dans la même équipe que le plus jeune de mes petits fils.

Par ailleurs, en compétitions individuelles, dans ma catégorie vétérans 4 (plus de 70 ans), j’engrange quelques réussites : champion des Hauts de France en 2017, troisième en 2018. Au championnat de France 2018, en catégorie vétéran 4, j’obtiens une médaille de bronze en double messieurs et en simples messieurs. 

Oublions le sursaut de vanité qui précède et retenons surtout que ma pratique sportive m’aide à conserver, avec l’aide des deux ou trois cachets, la meilleure santé possible.


En conclusion.


Indubitablement, le goût pris de la pratique sportive à l’ENG, le ciroir de l’ENG ou plus précisément l’existence des deux tables de tennis de table dans ce lieu, l’opportunité de la présence de camarades très bons pratiquants ont déclenché un processus qui a marqué le déroulement de ma vie.

Au crépuscule de ma vie, une question que je me pose et qui restera sans réponse est celle-ci : qu’aurait été le déroulement de mon existence s’il n’y avait pas eu deux tables de tennis de table au ciroir de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Douai ?

Espérant que ce regard en arrière, très personnel, ne vous aura pas trop importuné et qu’il suscitera chez certains d’entre vous une démarche identique.


lundi 25 avril 2022

Georges Masclet, promo 66 71, n'est plus

 





Lysiane Masclet, sa veuve, nous fait part du décès ce 23 avril 2022 de notre camarade Georges Masclet (promo 66 71). C'est Stéphan Marcinkowski qui a reçu la nouvelle par téléphone. Nous reproduisons ci-après l'article paru dans la Voix du Nord du 7 septembre 2019 à l'occasion des noces d'or de Lysiane et Georges, dans lequel son parcours professionnel est relaté brièvement.


Sin-le-Noble: Georges et Lysiane Masclet ont fêté leurs noces d’or

C’est Johanne, la fille des époux Masclet, adjointe au maire auprès de Christophe Dumont, qui a procédé à la lecture de l’acte de mariage d’il y a cinquante ans. Outre la famille et les amis, une partie du conseil municipal était présent.



Georges Masclet et Lysiane, née Lereche, se sont connus à l’âge de 17 ans. Ils fréquentaient les thés dansants, notamment l’Élysée à Sin-le-Noble. En 1969, ils décident de se marier. La cérémonie civile sera actée par Paulette Deblock, à l’époque adjointe au maire.

Employée de la société SATDEM de Douai, Lysiane reprend ses études à l’institut d’Anchin pour passer un BTS secrétariat et intégrer les effectifs de la commune de Sin-le-Noble où elle terminera sa carrière comme responsable du patrimoine communal. Instituteur, Georges reprend des cours du soir pour devenir docteur en psychologie et professeur de psychologie du travail à l’université de Lille 3. À son départ en retraite, il sera nommé professeur émérite des universités d’État en récompense de ses états de service

Outre leur premier baiser, échangé lors d’une soirée à un bal à Masny à bord de sa Peugeot 203, le second grand souvenir de leur vie fut la naissance de leur unique fille, Johanne, actuellement directrice de l’Espé de Douai, adjointe aux écoles de la ville sinoise. Elle leur a donné deux petits-enfants, Édouard et Marie-Gaëlle.

Depuis leur retraite respective, le couple vit dans la maison qu’ils ont fait construire en 1970, « leur havre de paix » précisent-ils. Ils y cultivent, « l’art d’être ensemble ».

Gros lecteurs, ils continuent d’apprendre : Lysiane s’initie aux subtilités de la finance avec son petit-fils tandis que Gorges se perfectionne en informatique avec sa petite-fille

dimanche 30 janvier 2022

L'assemblée générale et le banquet annuel de l'amicale des anciens de l'école normale d'instituteurs de Douai auront bien lieu dimanche 3 avril 2022 au restaurant Volubilis près de la gare Pourquoi ?

 Voici le compte-rendu de la réunion du conseil d'administration de l'amicale des anciens normaliens de Douai qui s'est tenue à la salle des fêtes de Lewarde du fait de l'impossibilité de se réunir au lycée d'excellence (ex ENG) rue d'Arras à Douai. Il est signé par Didier Delécolle, secrétaire de l'amicale après relecture par les membres du conseil d'administration. 

Un certain nombre de décisions ont été prises après une fructueuse discussion à laquelle ont pris part Mmes Leblanc et Caboche, respectivement présidente et trésorière de l'amicale des anciennes normaliennes de Douai. 

Vous y découvrirez pourquoi nous nous sommes résolus à choisir de tenir notre assemblée et notre banquet annuel au restaurant hôtel Volubilis, près de la gare de Douai plutôt que dans les locaux de notre chère école normale du fait des restrictions liées à la pandémie. 


Compte-rendu du Conseil d’administration du 26 janvier 2022


Étaient présents : Michel Bonfils, Alain Carré, Michel Wencel, Didier Delécolle, Paul Majowski, Jean-Marie Devaux, Christian Lelièvre, André Léger, Bernard Coget, Jacques Devienne. Excusés : Stéphan Marcinkowski, Michel Radouan, André Pruvost, Jean Ledoux. Invitées : Mme LEBLANC et Mme CABOCHE  (Présidente et trésorière de l’amicale ex ENF)

DE GAUCHE À DROITE : DIDIER DELÉCOLLE, MICHEL BONFILS, MICHEL WENCEL ET ALAIN CARRÉ


1. Accueil du vice-président

Intervention de Michel Bonfils : « Didier m’a demandé en qualité de vice-président de l’amicale garçons d’ouvrir la séance. Rassurez-vous, je ne ferai pas de discours ! simplement souhaiter la bienvenue à tous les présents, excuser les absents, Didier s’en chargera, et remercier nos collègues de l’amicale filles présentes parmi nous, chose que personnellement je souhaitais depuis des années. Ça arrive, c’est un bien et j’espère que ça va continuer !  Je voudrais m’excuser auprès des collègues garçons, j’ai été absent pendant deux ans, d’abord pour raison sanitaire et ensuite, malheureusement, à cause du calendrier car les convocations sont toujours faites lorsque je suis ou dans le Sud ou en Martinique où je devais être aujourd’hui ! mais à cause du Covid qui a touché ma compagne, nous ne sommes pas partis, ce qui fait que je suis parmi vous aujourd’hui et j’en suis très content ! Didier, je te passe la parole. » 

2. Intervention du secrétaire

Le secrétaire précise que la réunion se tient à Lewarde car l’utilisation des locaux du Lycée d’Excellence est impossible actuellement et probablement durant quelques mois encore !
Il remercie André Léger qui a obtenu auprès des services municipaux de la ville de Lewarde la possibilité d’utiliser la salle Henri Martel pour notre réunion.

Mme CABOCHE précise que l’amicale fille a délocalisé son siège social à la Maison des Associations de Douai.


a) Tour de table de présentation

Le secrétaire remercie Mmes LEBLANC, présidente de l’amicale filles et Mme CABOCHE, trésorière de cette amicale, d’être présente parmi nous. Mme CABOCHE excuse Mme MALEXIS (ex présidente de l’amicale des filles) pour raison de santé.

A la demande générale des membres présents, le secrétaire donne des nouvelles de Stephan Marcinkowski, président démissionnaire pour de gros soucis de santé. Chacun souligne son investissement exceptionnel et l’énorme travail qu’il a réalisé durant les 40 années de sa présidence ! 

b) Lecture des comptes-rendus du 27 janvier 2021 et du 6 octobre 2021 et rappel des différents points à l’ordre du jour lors de ces 2 réunions.

Ont été évoqués lors de ces réunions :

La composition du bureau à la suite de la démission du président et de Maurice Despretz, administrateur.

L’avenir de notre amicale et les différentes solutions envisagées avec par ordre de priorité :

- La fusion avec l’amicale fille

- Rattachement à une association existante ou à créer (Lycée d’Excellence Edgar Morin)

- Intégration à une association ouverte à tous

- Rattachement à la FDAL

- Rattachement à l’AMOPA

Mais le secrétaire souligne, au vu des nombreux courriers et messages reçus, que la très forte majorité des adhérents souhaite la fusion avec l’amicale fille !

La parution du bulletin

La cotisation demandée aux adhérents

L’année dernière, cette cotisation s’est faite sur la base d’une participation volontaire dont le montant était laissé à la libre appréciation de chacun. L’immense majorité des adhérents a versé la cotisation « normale », soit 25 euros.

La vie de l’amicale avec notamment le blog de l’amicale créé par Jean-Marie Devaux.

Les courriers reçus :

Tous les textes et témoignages reçus sont envoyés à Jean-Marie Devaux qui les publie sur le blog. (237000 vues dont 24000 en 2021 !)

Parmi les courriers reçus, certains adhérents nous avaient proposé leur aide. D’autres, comme Jean-Paul Bridenne (cliquer sur le lien pour lecture intégrale) une longue réflexion sur le devenir de l’amicale. Un courrier a donc été adressé à l’ensemble des adhérents pour leur rappeler qu’ils pouvaient aider l’amicale en s’investissant comme ils le souhaitaient : envoi de témoignages, de textes divers ou même faire acte de candidature à un poste d’administrateur au sein du conseil d’administration de l’amicale.

Hélas, à ce jour, nous n’avons reçu aucun retour !


c) Ordre du jour :

La composition du bureau :

Michel Bonfils fait acte de candidature au poste de président (provisoirement jusqu’à la prochaine assemblée générale) à la condition qu’un véritable travail d’équipe soit réalisé au sein du conseil d’administration, ce à quoi tous les membres du CA l’ont rassuré !

Alain Carré et Didier Delécolle renouvellent leur candidature au poste de trésorier et secrétaire. 

De la même manière, Michel Wencel, trésorier adjoint et Paul Majowski, secrétaire adjoint, demandent à conserver leur fonction.

En remplacement de Michel Bonfils, Jacques Devienne fait acte de candidature au poste de vice-président.

Les candidatures seront proposées aux votes lors des prochaines réunions de CA et d’AG.

DE GAUCHE À DROITE : CHRISTIAN LELIÈVRE, JACQUES DEVIENNE, DIDIER DELÉCOLLE, MICHEL BONFILS, MICHEL WENCEL


CA et AG du 3 avril :

Intervention de Michel Bonfils : « Maintient-on la date car dans le contexte actuel nous avons fort peu de chances de nous réunir au Lycée d’Excellence ? … 

Il nous faut également faire paraître un bulletin avec les informations statutaires (mot du président, rapport d’activité, rapport financier, les comptes-rendus, les témoignages reçus, appel à candidature, appel à cotisation même réduite, bulletin d’inscription au banquet). »

Le secrétaire précise que Jean-Marie centralise tous ces documents. (la réalisation du bulletin ne lui posera pas de problème et tous les adhérents recevront le bulletin en temps voulu). 

Le secrétaire contactera la proviseure du Lycée d’Excellence afin de savoir si les locaux du lycée seront accessibles le 3 avril, solution retenue en priorité par tous les membres du CA. (Mme Caboche précise qu’il y a des salles disponibles à la salle d’Anchin pour y tenir notre AG (mail à Mme Delattre) et que le Volubilis est assez grand pour accueillir notre banquet.) 

Après discussion, il est décidé que, si nous ne pouvons pas aller au lycée d’Excellence, la solution retenue sera de s’adresser au responsable du restaurant Volubilis afin de réserver une salle pour notre CA, notre AG et y tenir notre banquet du 3 avril en compagnie de l’amicale fille. 

La fusion avec l’amicale fille : 

Après un long échange entre tous les membres présents, il en résulte que : 

· Pour 2022, il y aura encore 2 AG séparées. 

· La fusion n’est pas forcément nécessaire et si elle a lieu, celle-ci ne pourrait pas intervenir avant 2023. (Mais si la fusion n’a pas lieu les deux amicales peuvent continuer à travailler ensemble comme nous le faisons aujourd’hui, intervention de Michel Bonfils) 

Bernard Coget a souhaité pour sa part que soit inclue l'idée évoquée de pérenniser la trace de notre existence et de rechercher les moyens de le faire. Le rapprochement de l'association des anciennes normaliennes n'empêchera pas la disparition à terme de nos deux associations faute de combattant(e)s.

· L’amicale fille doit d’abord obtenir l’accord des membres de son CA. · La question doit être posée aux adhérents, à savoir s’ils sont pour ou contre la fusion. La réponse doit être connue avant l’AG de 2023. 

· Si la fusion a lieu, de nouveaux statuts doivent être rédigés en respectant les objectifs de chaque amicale. 

Michel Bonfils remercie Mme LEBLANC et Mme CABOCHE et leur donne rendez-vous au 3 avril. 

Didier Delécolle, secrétaire, se rapprochera de Mme Caboche afin de lui confirmer les lieux retenus pour l’AG et le repas.



4. Dernière minute

Après contact téléphonique auprès de Mme DESCHAMPS, proviseure du Lycée d’Excellence Edgar Morin, il s’avère qu’il ne nous est pas possible d’y tenir nos réunions et d’y organiser notre traditionnel banquet !

Contact a donc été pris avec le responsable du restaurant Le Volubilis qui est d’accord pour nous accueillir le 3 avril pour y organiser notre AG et notre banquet.

Le banquet rassemblera donc les deux amicales ! Même menu, même tarif (38 €).


Rendez-vous le 3 avril 2022  

au Restaurant RDV Volubilis 

1 boulevard Vauban 

59500 DOUAI

(près de la gare de Douai) 

tél. 03.27.88.00.11


À 10h : Conseil d’administration 

À 11h – 12h : A.G. 

À 12h30 : REPAS dans la grande salle avec garçons et filles !


Le secrétaire de l’amicale

Didier Delécolle

DE GAUCHE À DROITE : PAUL MAJOWSKI, ANDRÉ LÉGER, BERNARD COGET, FRANÇOISE CABOCHE ET MONIQUE LEBLANC

mardi 7 décembre 2021

Didier Delécolle, secrétaire de l'amicale des anciens de l'école normale de Douai, lance un appel à tous, au nom du conseil d'administration pour renforcer l'équipe

 

Lors d'une assemblée générale en 2017. Didier Delécolle, secrétaire de l'amicale, Stéphan Marcinkowski, président aujourd'hui démissionnaire, M. Ory, proviseur du lycée d'excellence et Michel Bonfils, vice-président

Chers collègues

Plusieurs d’entre vous ( je pense notamment à Johnny MITTENAERE et Michel CLAEYSSEN) nous ont indiqué qu’ils souhaitaient s’investir personnellement afin d’aider le conseil d’administration au travers de différentes tâches qui sont les siennes. (Envoi d’article(s) pour le bulletin, mise sous enveloppe des bulletins, préparation de la salle pour l’AG et/ou le repas qui suit l’AG, candidature à un poste d’administrateur au sein du CA de l’amicale, aide au secrétariat (photocopies de documents par exemple), etc…)

Tous ceux qui sont intéressés pour apporter leur aide sont les bienvenus ! Il leur suffit de se faire connaître en m’adressant un mail (didierdelecolle@gmail.com) ou d’envoyer un message au travers du blog de Jean-Marie.

Ces personnes seront contactées et pourront même être invitées lors du prochain CA du 26 janvier 2022 si elles souhaitent faire acte de candidature à un poste du conseil d’administration quel qu’il soit : administrateur, trésorier (adjoint ou pas), secrétaire (adjoint ou pas), et même président !).

J’invite donc toutes ces personnes à se faire connaître rapidement et les en remercie d’avance au nom de tous les membres du conseil d’administration !

Bien amicalement

Didier DELECOLLE Secrétaire de l’amicale

Lors de notre dernière assemblée générale de l'amicale en 2019, avant la COVID 19.
De gauche à droite : Michel Bonfils, vive-président, Stéphan Marcinkowski, président, Madame Deschamps, proviseure du lycée d'excellence et Alain Carré, trésorier



En réponse à ce courrier, voici la lettre de Jean-Paul Bridenne, (promo 66 71) :

Bonjour,

Je ne serai plus suffisamment à présent sur le Douaisis pour vous apporter l'aide régulière qui est nécessaire.

Il y a quelques mois, j'avais répondu à l'appel lancé en faisant parvenir quelques réflexions personnelles pour essayer d'entrevoir un avenir durable à l'Amicale

pour que subsiste ce lien d'amitié non pas seulement des souvenirs de jeunesse mais celui aussi de fidélité à notre Ecole Publique, celle qui nous a faits et que nous avons servie chacun à notre place dans notre cheminement professionnel et citoyen. Un lien d'amitié que nous pourrions partager en élargissant le cercle aux amis de l'Ecole de la République par exemple.

J'en retransmets copie en pièce jointe avec mes amitiés et restant modestement à votre disposition pour une aide qui ne pourrait être que ponctuelle.

Cordialement.

Jean-Paul Bridenne

cliquer sur le lien pour découvrir cette contribution




vendredi 12 novembre 2021

Les Normaliens de Douai ont commémoré le 11 novembre aux pieds d'Hercule respectant ainsi la tradition d'hommage aux instituteurs morts pour la France

Paul Majowski (promo 58 62) secrétaire adjoint de l'amicale des anciens normaliens de Douai pendant la lecture du discours en souvenir des normaliens morts pour laFrance


En ce 11 novembre 2021 nous sommes réunis, Monsieur l'Inspecteur Montuelle, Madame Dupuis et Monsieur Kéraki représentant la ville de Douai, Madame Leblanc Présidente de l'Amicale ENF, collègues et amis, dont Madame Franceline Chauvierre-Beauvillain membre honoraire de l'Amicale, déjà présente à la Commémoration du 11 novembre 2017, afin de rendre hommage aux normaliens, aux enseignants, morts pour la France.


Remercions Madame la Proviseure du Lycée d'Excellence Edgar Morin de nous avoir accordé l'accès à notre monument aux morts, sous le regard de notre Hercule. Nous avons hanté ce lieu, notre établissement d'excellence. Mais l'accès aux salles n'a pas été possible.


Je ne cache pas qu'à cette place, j'aurais préféré voir Stéphan. Son état de santé l'a contraint à se mettre en retrait. Souhaitons-lui de garder son exceptionnelle combativité, aux côtés de son épouse Hélène. Nous les assurons de notre fidèle amitié.


L'Armistice du 11 novembre 1918 signifie la fin de la Première Guerre Mondiale, la « Grande Guerre ».


Il fut qualifié d' Armistice de la Der' des Der', mais les sévères conditions du traité de Versailles portaient, hélas, les germes de la Seconde Guerre Mondiale en alimentant rancœur et désir de revanche.


La France se souvient de l’occupation d’une partie de son territoire pendant les quatre longues années du conflit, de 1914 à 1918. L’Alsace et la Lorraine, annexées à l'empire allemand à l'issue de la guerre de 1870, revinrent dans notre territoire national.


Souvenons-nous aussi que la célébration du 11 novembre 1940 fut interdite par l’occupant allemand. Les écoles normales furent supprimées, remplacées par les IFP (instituts de formation pédagogique), les écoles d'application devinrent des écoles municipales. L'école normale de Douai fut brutalement déplacée à Grandville.


NB : récit du déménagement dans le blog (engiufmdouai.blogspot.com) publié le lundi 27 février 2017.


Au cours de la Commémoration du 11 novembre 1946, le directeur de l’E.N.G, Monsieur Hickel, rappelle dans un vibrant discours que les Allemands ont essayé, en 1941, de mettre à terre la statue de notre Hercule symbole de victoire. Sans succès.


Monsieur Hickel dit dans son allocution de 1946 : (cf site www.eng.iufm.free.fr


« Cet homme, cet athlète qui, les muscles bandés, le visage contracté, arrive à soulever violemment dans un effort suprême ce lion rugissant qu’il étreint au cou et qu’il va terrasser, cet homme représente la Victoire, la Victoire difficilement acquise, durement arrachée, chèrement payée au prix d’une lutte longue et pénible, où il a engagé la totalité de ses forces. Derrière le monument se trouve le mur où des plaquettes de bronze rappellent le nom de tous les normaliens tombés au champ d’honneur dans la guerre de 1914-1918. Si le passant a la curiosité de compter ces noms, il en trouve 325.


Il s’est trouvé 325 Élèves-Maîtres ou jeunes Instituteurs, sortis de cette École Normale, pleins de foi dans l’avenir, qui ont offert leur vie sur les champs de bataille de l’autre guerre pour conquérir cette Victoire qui sauvait la France et la couvrait de gloire après 4 ans d’une lutte incessante et sans merci ».


N'oublions pas les 66 morts pour la France pendant la Seconde Guerre Mondiale et 2 en Algérie..


Julien Beauvillain promo 1922-25, directeur de l'école d'Abscon, lieutenant de réserve, tombé au champ d'honneur à Dunkerque le 27 mai 1940, figure dans le recueil « IN MEMORIAM » que l'on peut consulter sur le site de l'Amicale (rubrique « ressources »).


Douai, le 11 novembre 2021


Paul Majowski promo 58-62


secrétaire-adjoint de l'Amicale

Les personnalités douaisiennes et les membres du conseil d'administration de l'amicale des anciens normaliens de Douai présents lors de la cérémonie

Le dépôt de gerbes aux pieds d'Hercule par Michel Bonfils (61 65) et André Pruvost (64 68) et par une délégation d'adjoints de la mairie de DOUAI, Agnès Dupuis et Mohamed Khéraki

Monique Leblanc, présidente de l'amicale des anciennes normaliennes de Douai, Monique Jedrowiak, directrice de l'INSPÉ rue d'Esquerchin et Michel Bonfils, vice-président de l'amicale des anciens normaliens de Douai


Le discours de Paul Majowski, premier extrait



Le discours de Paul Majowski, deuxième extrait