Jacques Devienne nous fait part du décès de son camarade Michel Pourcelet (promo 62 66), directeur d'école honoraire et demeurant à Steenwerck

Bonjour Jean-Marie,
Tu voudras bien trouver ci-joint le faire part de mon camarade Michel Pourcelet. Il habitait à côté de chez moi à Steenwerck nous étions venus ensemble à l’assemblée générale de l’amicale.
Amitiés
Jacques Devienne







Un article paru ce jour dans "L'ÉTUDIANT" nous précise un peu le nouveau cursus des professeurs au sein des "INSPÉ"

Qu'apprend-on dans un Inspé, l'école des futurs profs ?

Les Inspé (Institut national supérieur du professorat et de l'éducation) préparent au métier de professeur en délivrant un master MEEF. Le cursus est modifié à la rentrée 2021, avec un concours en deuxième année.

Décryptage

Amélie Petitdemange

Publié le 09.09.2020

C'est dans un Inspé que vous vous préparerez à devenir prof. // © Gorodenkoff / Adobe Stock


C'est dans un Inspé que vous vous préparerez à devenir prof. // © Gorodenkoff / Adobe Stock


Si vous envisagez de devenir professeur, vous serez confronté au mystérieux acronyme "Inspé". Cet Institut national supérieur du professorat et de l'éducation dispense le master MEEF (Master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation). Il existe 32 Inspé en France, au sein d'universités.

Pour entrer en master MEEF, la sélection se fait sur dossier. Chaque Inspé a ses critères : résultats en licence, adéquation de la demande avec le profil, critères sociaux…

Devenir prof en primaire ou en secondaire

Les Inspé vous préparent au métier de professeur en primaire (maternelle et élémentaire), au collège ou au lycée ou encore à celui de CPE selon la mention de master MEEF choisie :

  • mention "1er degré" pour devenir professeur des écoles ;
  • mention "2nd degré" pour enseigner au collège ou au lycée ;
  • mention "encadrement éducatif" pour devenir conseiller principal d'éducation (CPE)

Lire aussi : Etes-vous fait pour être enseignant ?

CRPE et Capes : les concours en deuxième année

En 2019, les Inspé ont remplacé les Espé (Écoles supérieures du professorat et de l'éducation). Ce changement de nom a aussi induit des évolutions dans le cursus, qui prendront effet dès la rentrée 2021 pour les étudiants intégrant la première année de master.

Les concours de recrutement (CRPE ou Capes) n'auront plus lieu en fin de première année mais en fin de deuxième année. Les 800 heures d'enseignement du master seront donc modifiées.

"Habituellement, nous préparons les étudiants au concours pendant la première année, puis ils se professionnalisent l'année suivante. Avec cette réforme, nous préparerons le concours pendant deux ans", explique Lionel Audion, directeur adjoint à la formation de l'Inspé de l'académie de Nantes.

Lire aussi : Le master et le concours pour devenir prof vont changer

Apprendre à transmettre

En première année, vous aurez des cours très "universitaires" de préparation aux écrits et oraux du concours. Mais aussi des cours de didactique, l’art d'enseigner. "Ce n’est pas parce que je connais la grammaire que je saurais l'enseigner. Il ne s’agit pas d’acquérir un savoir, que les étudiants possèdent avant d'entrer en master, mais de leur apprendre à transmettre ce savoir", illustre Lionel Audion.

L'autre grand volet réside dans les stages d'observation et de pratique accompagnée pendant six semaines.

Deuxième année en stage

La deuxième année laisse plus de place à l'expérience professionnelle. Depuis la réforme, vous serez fonctionnaires stagiaires à mi-temps pour 12 semaines de stage.

"C'est un gros changement pour les étudiants, car avant ils étaient payés tout au long de l'année, même s'ils étaient en formation la moitié du temps. Là, ils seront considérés comme étudiants et payés juste pour leur mi-temps", pointe Lionel Audion.

Lire aussi : Un stage pour s'essayer au métier de prof dès la licence

Le nombre de places au concours

À la fin de votre master, vous passerez un concours pour décrocher votre poste. Le CRPE pour être professeur des écoles ou le Capes pour enseigner au collège ou au lycée.

Chaque année, le nombre d’admis peut varier du simple au double, selon le nombre de nouveaux postes ouverts et le nombre de départs à la retraite.

Pour Lionel Audion, "il faudrait plus de professeurs l'année prochaine, pour accueillir les élèves qui ont décroché pendant le confinement. Dans certaines écoles et collèges, c'est très difficile cette année. Mais je ne sais pas si ce sera le cas…". Le nombre de postes offerts est en effet également dépendant du budget dont dispose l'Etat.

Lire aussi : Première rentrée de prof : "Je me sens serein"

Place au numérique

La crise sanitaire pourrait aussi avoir des conséquences sur la formation en Inspé. "On met un accent fort sur le numérique, car nous ne sommes pas à l’abri d’un enseignement hybride sur la durée. Et la période de confinement nous a fait réfléchir sur des dispositifs d'enseignement qu’on peut utiliser en période normale", souligne Lionel Audion.

Le dispositif de classe inversée, par exemple, a de beaux jours devant lui. Les élèves travaillent leur sujet en amont puis posent leurs questions pendant le cours.

Essayer le métier de prof dès la licence
Si vous hésitez à vous lancer dans le professorat, vous pouvez "tester" le métier grâce à un contrat de préprofessionalisation dès la deuxième année de licence. Ce contrat de trois ans permet d'intervenir ponctuellement dans des classes pour découvrir le métier de professeur.

En marge d'une réaction attristée sur l'article concernant l'incendie des locaux de l'ex IUFM (ancienne ENF), Jean-Claude Lartigot (66-71) nous présente un livre témoignage qu'il a publié récemment et qui pourrait vous intéresser


Bonjour André,

J’ai commis un petit livre (96 pages) dont une partie se déroule dans Nooooooooord. Cela peut intéresser les membres de l’Amicale. Je t’en communique ci-joint la présentation.

 Merci de nous tenir informés de l’actualité des anciens de l’ENG (pour moi qui ai quitté l’Education Nationale en 1971, cela restera à jamais l’ENG !)

Cordialement.

 

Jean-Claude LARTIGOT


En document joint, la couverture avec mention de l’éditeur. Il s’agit de The Book Edition.com, un éditeur sur internet qui permet d’auto éditer tout ce qu’on veut. Leur siège est d’ailleurs près de Lille à Hallennes-lez-Haubourdin.

J’ai fait un tirage papier de 50 exemplaires mais on peut aussi le commander directement sur leur site.

 

Jean-Claude LARTIGOT

 

Pour vos envois, merci de privilégier l’adresse

lartigot.jc@orange.fr





Elle se souvient de sa rentrée en 1942, un article paru dans la Nouvelle république

 

L’Ausweis, le laissez-passer de Claude B., jeune étudiante lochoise en 1942 qui franchissait régulièrement la ligne de démarcation à Reignac pour sa formation d’institutrice à Tours. © Photo NR 



Ce n’est jamais sans un petit pincement au cœur que Claude B.*, en allant à Tours, passe devant le lieu-dit Café-Brûlé, à Reignac. La nonagénaire (94 ans) n’y a pas vécu de drame, mais pendant des mois, c’est le ventre serré qu’elle y franchissait la ligne de démarcation.


Âgée alors de 16 ans, à la fin de sa troisième au cours complémentaire de Loches, ville où elle résidait, elle avait été reçue au brevet et au concours d’entrée à l’école normale d’institutrices, ainsi que son amie Ginette V., aujourd’hui décédée, qui exercera jusqu’à sa retraite à Saint-Quentin.

Elle attendait avec impatience cette rentrée d’octobre 1942. Mais la guerre avait changé beaucoup de choses. Tours était en zone occupée. Il fallait donc un laissez-passer pour rejoindre son nouvel établissement. Ses parents avaient bien fait la demande à la Kommandantur, installée dans le palais de justice de Tours dès le 25 septembre. Mais aucune réponse n’était arrivée à la rentrée d’octobre.

Aussi elle dut commencer ses cours de seconde au lycée de Loches, durant tout le premier semestre. Enfin, presqu’un cadeau de Noël, le précieux document est arrivé, orné d’une superbe faute d’orthographe « insistutrice » !

Contrôle Chaque dimanche soir, c’était le voyage dans le car Coudert et une arrivée sans problème : aucun contrôle ou presque n’était fait dans ce sens. Mais arrêt obligatoire lors du passage de la ligne de démarcation à Café Brûlé dans le sens Tours-Loches.

« Tout le monde devait descendre, s’aligner sur le côté de la route, ôter sa veste et donner son laissez-passer aux autorités allemandes. Souvent plusieurs personnes étaient fouillées, choisies au hasard sans doute, je n’ai jamais eu d’explication », précise Claude B. Des femmes soldats allemandes opéraient, calmes, sans aucun sourire : d’abord les poches, puis palpation le long du corps. Puis, à l’appel de son nom, le plus souvent écorché, parfois incompréhensible, chacun retrouvait son précieux document avant de remonter dans le car.

L’école normale d’instituteurs était installée depuis 1863 à Loches, dans les locaux du collège fondé en 1575 par Antoine Isoré, prieur du chapitre de la collégiale et par les religieux de Beaulieu. Elle fut supprimée en 1941 par le gouvernement de Vichy, l’enseignement était alors dispensé à Tours.

L’école pour les institutrices à Tours, avait été transformée dès le début de la guerre en hôpital puis occupée par l’armée allemande. Les futures « maîtresses d’école » suivaient donc les cours au lycée Balzac, qu’elles quittaient pour rejoindre leur internat dans l’école supérieure, rue des Ursulines. Si elles voulaient sortir, les heures de départ et de rentrée étaient soigneusement notées. 

Chaque semaine, ou presque, Claude B. faisait donc ce voyage. Mais un dimanche soir, elle eut la désagréable surprise de découvrir qu’il n’y avait plus une place de libre dans le car. Pas question de manquer les cours. Le lundi matin, accompagnée pour plus de sécurité par son oncle, elle accomplit à bicyclette le trajet Loches-Tours…

* Claude B. n’a pas souhaité divulguer son nom de famille. Elle a enseigné de nombreuses années dans le Lochois.


Paul Majowski nous propose un retour dans le passé, il y a 15 ans, au banquet de l'amicale des normaliens de 2005. Qui se reconnaît ?

Chaque année l'amicale de l'ENG de Douai se réunit dans ses anciens bâtiments actuellement lycée Edgar Morin. Elle remercie l'Administration pour cette opportunité!
En 2005 les normaliennes nous avaient fait l'honneur de nous accompagner...
Après le joyeux tumulte des bavardages des retrouvailles à l'apéritif on passe à table et l'on devise tout en appréciant le succulent repas.
Plusieurs fumeurs préfèrent "en griller une" dans la cour intérieure tout en s'attendrissant sur les bons souvenirs dont les vénérables murs de l'ENG ont été les témoins.
Chaque année les rangs se clairsèment, combien de visages autrefois familiers ont disparu depuis 2005?
C'était "la vie d'avant"...














Rappel des faits marquants de l'Assemblée générale du 2 avril 2005 :
111 participants au repas. De nouveaux efforts sont réalisés pour maintenir des contacts avec les élèves professeurs. Madame Cegarra, professeure d'Université, travaille avec quelques anciens, à l'organisation des échanges d'expériences pédagogiques avec les élèves professeurs. Nous avons à regretter le décès accidentel de Jean-Marie Jacob le 24 mars 2005 à Hazebrouck, amicaliste, membre du conseil d'administration depuis 1994, secrétaire  général de la FLASEN. Il nous laisse le souvenir d'un camarade simple et généreux.

ARTICLES LES PLUS CONSULTÉS