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lundi 21 avril 2025

PAUL PARZYJAGLA (promo 52 56) n'est plus. Sa fille Catherine nous en fait part. Ses obsèques auront lieu ce mercredi 23 avril 2025


Nous avons reçu ce message que nous reproduisons ci-dessous :

"J'ai la tristesse de vous annoncer le décès de Paul PARZYJAGLA jeudi 17 avril 2025, à valenciennes.
Ancien de 'LEN de Douai, ses obsèques auront lieu à 11h  mercredi 23 avril  2025 en l'Eglise Sainte Barbe d'Anzin (59)
Catherine VEY PARZYJAGLA , sa fille"

Cordialement,
PARZYJAGLA | vey.cat@gmail.com

 

Avis de décès


VALENCIENNES

Francine PARZYJAGLA-LELIEVRE,  son épouse,
Catherine et Jean VEY-PARZYJAGLA,
François PARZYJAGLA et Nadia DERRADJI, ses enfants,
Clément et Caroline VEY-WERNY,
Cassandre, Cyprien et Domitille VEY, ses petits-enfants,
Juliette et Aymeric, ses arrière-petits-enfants,
Micheline (†) et Gustave (†) APCHAIN-LELIEVRE,
Roland et Geneviève (†) LELIEVRE CABUZEL,
Brigitte et Alain LECLERCQ-LELIEVRE,
Marie Andrée et Freddy BACART -LELIEVRE,
ses beaux-frères et belles-sœurs,

ont la tristesse  de vous faire part du décès de

Monsieur Paul PARZYJAGLA

Professeur des écoles honoraire
Ancien directeur d’école
Officier de réserve honoraire (Capitaine d’Artillerie)
Chevalier de l’ordre National du Mérite
Croix de la Valeur Militaire
Officier de l’ordre des Palmes Académiques
Croix du Combattant
Médaille des Services Militaires Volontaires
Médaille commémorative Algérie

dit "Midavaine"

survenu à Valenciennes, le jeudi 17 avril 2025, â l’âge de 88 ans.

La cérémonie religieuse aura lieu le mercredi 23 avril 2025,
à 11 heures, en l’église Sainte-Barbe d’Anzin, où l'on se réunira dés 10 h 45, suivie de la crémation au crématorium de Beuvrages dans l’intimité familiale.

L’offrande tiendra lieu de condoléances.

Dans l’attente de ses funérailles Monsieur Paul PARZYJAGLA repose au funérarium (salon Pégase), 146 rue Henri Barbusse à
Petite-Forêt, où un hommage pourra lui être rendu ce mardi 22 avril 2025 de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures.

Pas de plaques, ni de fleurs s'il vous plaît.
A la place Paul souhaitait un don pour l'institut Pasteur de Lille, une urne sera placée à cet effet à l'entrée de l'église.

Francine PARZYJAGLA(épouse)
Adresse domicile: Résidence DOMITYS, appartement 327
22 chemin de Halage 59300 Valenciennes

Voici l'article que lui a consacré la Voix du Nord en avril 2021 :


Valenciennes: à 85 ans, Paul est retourné à l’école, pour aider au soutien scolaire

Quand le centre socioculturel de Dutemple a mis en place du soutien scolaire pour le troisième confinement, Paul Parzyjagla, 85 ans, n’a pas hésité une seconde. Instituteur un jour, instituteur toujours.


Pendant ce troisième confinement, il a pris en charge deux à trois fois par semaine des jeunes, du cours primaire jusqu’au collège. Pas vraiment une surprise pour qui connaît Paul, dont l’école a toujours été toute sa vie.

Né en 1936, l’intéressé évoque sans tabou un père qui ne le reconnaît pas et une mère qui le place en nourrice chez Angelina et Henri Midavaine, d’Anzin. Au quotidien, il portera même leur nom. Sur son diplôme du certificat d’études figurent même les deux patronymes, Parzyjagla dit Midavaine. En 1952 il entre à l’école normale, son ascenseur social dit-il. Premier poste en 56 à Aulnoy-lez-Valenciennes avant 28 mois de service militaire en Algérie

D’abord une classe installée dans des wagons

Dès son retour, et le mariage avec Francine, en 1965, il est nommé à Dutemple : une école dans des wagons sur le carreau de la fosse. Toute ambiance : à côté il y a un vieil autobus installé par la paroisse de Saint-Vaast pour y dire la messe, les roulottes et les chevaux des gitans, aussi le premier bibliobus régional. Le maître d’école qui vient en classe à vélo est dès lors sur tous les fronts : la promotion de la santé, de la mine, patrimoine du quartier, la création d’une chorale, la sensibilisation à l’environnement.

Et puis la zone d’éducation prioritaire

Il développe la lecture avec une BCD, bibliothèque centre documentaire, avec pour objectif que chacun veuille, sache et aime lire. Organise des sorties scolaires, des séjours en partenariat avec les parents d’élèves et déjà le centre social.

En 1982, Dutemple et Chasse Royale sont classées Zep, zone d’éducation prioritaire, et Paul, directeur d’école, en est promu coordonnateur, pour 10 écoles et 1 collège concernés, de 1986 à 1991. Après de gros soucis de santé, une leucémie en 1997 et une opération à cœur ouvert en 2001, Paul aurait pu tranquillement profiter de sa retraite. Que nenni, maintenant, il multiplie les activités associatives. Lire et faire lire, création d’un groupe de lutte contre l’illettrisme, ateliers de français pour migrants, prise en charge à son domicile de deux frères primo-arrivants roms, restos du cœur, comme « inscripteur », « la liste n’est pas finie ». « Rien n’aurait été possible sans mon épouse, dont je ne demandais pas souvent l’avis » « concède l’octogénaire.

samedi 22 mars 2025

Paul PARZYJAGLIA (promo 52 56) témoigne de son expérience à propos des soins palliatifs et envourage ceux qui doivent en passer par là

C'est dans un article de la Voix du Nord, édition de Douai, en date du 21 mars 2025 que Michel Wencel a reconnu un ancien normalien de la promo 52 56 témoignant de son expérience des soins palliatifs : « Il faut développer ces soins car il y a des régions dans lesquelles ça n’existe pas encore. C’est un manque de chance pour les malades. »


 
Article paru dans la VOIX DU NORD du vendredi 21 mars 2025

Témoignage de Paul PARZYJAGLA (promo 52 56) sur son vécu des soins palliatifs

La vie de Paul Parzyjagla bascule en février 2024. Il est hospitalisé en raison d’une occlusion intestinale. Cet ancien directeur d’école, âgé de 87 ans, ne pèse plus que 56 kg. Une intervention chirurgicale est nécessaire mais il doit d’abord reprendre du poids. Début juin, il est opéré mais l’intervention tourne court : « Le chirurgien a détecté un cancer sur une partie de mon pancréas et découvert des métastases sur ma paroi abdominale », signe de la progression de la maladie.
Paul accuse le coup. « Je suis resté sans parler pendant deux mois. » Puis, comme il le dit lui-même, il se « réveille » le 5 août après une consultation en oncologie. « C’était soit la chimiothérapie, soit je continuais à vivre normalement. » Il refuse la chimio.
Malheureusement, mi-janvier de cette année, alors qu’il est à table, il est terrassé par une douleur. « J’ai été emmené en soins palliatifs à la polyclinique Vauban. » Régime « biscotte bouillon » et surtout, un traitement administré par perfusion « pour se frayer un passage à travers l’occlusion ».
Le retraité prend son mal en patience. « Je passais mon temps à me balader dans les couloirs ou devant mon ordinateur à préparer mes conférences. J’étais comme en télétravail » Il discute aussi avec les bénévoles accompagnant les malades du service. Deux semaines plus tard, Paul est de retour chez lui avec des cachets à prendre chaque jour. « J’ai repris ma place à table comme si de rien n’était, en adaptant mon alimentation. »
En février, nouvelle alerte, sans doute en raison d’un repas trop riche. Retour en soins palliatifs mais quatre jours « seulement ». À 88 ans, Paul poursuit une existence aussi normale que possible. Il estime avoir eu de la chance d’avoir été admis en soins palliatifs : « Il faut développer ces soins car il y a des régions dans lesquelles ça n’existe pas encore. C’est un manque de chance pour les malades. » Selon lui, « il faut aller vers un accompagnement maximal ».
Il insiste : « C’est une médecine de soins. Ce qui est important, c’est qu’on sait qu’on ne sera pas abandonné. »