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samedi 30 novembre 2024

JOËL MACKE, PROMO 68 73, HONORÉ POUR SA VIE CONSACRÉE À LA MUSIQUE

Notre vice-président de l'amicale, Jacques Devienne nous a adressé par mail la copie de 2 articles parus cette semaine concernant Joel Macke, de la promotion 68 73, honoré pour ses 60 ans de vie au service de la musique :

"Voici deux articles de presse concernant la remise de distinction de l'Union musicale d'Hazebrouck à Joël Macke ("L'indicateur des Flandres" et "La voix du Nord") . 

Je suis particulièrement sensible à cet hommage rendu à notre collègue car il a appartenu à la promotion 1968/1973 de l'école normale de Douai (une des dernières promotions qui a suivi la mienne 1967/1970). D'autre part toute sa carrière a été placée sous le signe de la musique puisqu'il a été instituteur dans une école d'application à horaires aménagés en musique puis conseiller pédagogique en éducation musicale chargé de la formation des enseignants du primaire. L'un de ces articles pourrait peut être faire l'objet  d'une publication dans notre prochain bulletin."

Jacques Devienne




VOICI LE TEXTE DE L'ARTICLE DE LA VOIX DU NORD DU SAMEDI 30 NOVEMBRE 2024 :

Depuis soixante ans, la musique  fait partie de la vie de Joël Macke 

Mis à l’honneur samedi pour ses soixante années au sein de l’Union musicale d’Hazebrouck,  Joël Macke, 73 ans, revient sur cette vie consacrée à la musique. 

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HAZEBROUCK.

– Comment a commencé votre long parcours musical ?

« De 6 à 7 ans, j’ai effectué mon unique année de solfège avec mon frère Régis au café Le Damier, à Steenbecque, au milieu des clients. Les cours y étaient dispensés par le sous-chef de l’harmonie, Maurice, un excellent saxophoniste. En 1959, j’ai débuté l’apprentissage de la clarinette dans la menuiserie de Germain Carton, alors chef de l’harmonie de Steenbecque. Pour m’aider à garder le tempo, il enfonçait un à un les clous dans les planches du cercueil qu’il fabriquait, au rythme du morceau de clarinette ! Jusqu’alors réservé uniquement aux garçons, le Progrès Steenbecquois a accueilli les premières filles en 1968, dont mon épouse Armelle et ma sœur Maryfrance. En 1964, mon père, qui jouait du trombone à pistons, voyant que la clarinette n’était pas faite pour moi, m’a encouragé à m’essayer au trombone à coulisses. Et ça fait soixante ans que ça dure ! »

– Votre vie professionnelle, aussi, a été consacrée à la musique ?

« Oui, après cinq années d’étude à l’École Normale de Douai, de 1968 à 1973, j’ai pris mon premier poste d’instituteur, dans une école d’application à horaires aménagés en musique. En 1976, j’ai été nommé conseiller pédagogique en éducation musicale à l’inspection académique du Nord, chargé de la formation des enseignants du primaire. J’ai exercé cette fonction pendant trente ans, jusqu’à ma retraite en 2006. J’ai dirigé l’Union musicale d’Hazebrouck pendant douze ans. J’ai été professeur de trombone et de tuba à l’école de musique pendant une bonne vingtaine d’années et j’y ai créé la classe d’orchestre.

J’ai également dirigé l’Orchestre des tubas de Noël, pendant une dizaine d’années. »

– Comment votre passion de la musique a-t-elle évolué avec les nouvelles technologies ?

« Je suis maintenant graveur musical en autoentrepreneur : je mets en page des œuvres musicales manuscrites. J’en ai déjà réalisé plus de 700 depuis quinze ans. Je travaille surtout pour des maisons d’éditions musicales, un peu partout dans le monde. Je suis également formateur en informatique musicale, pour les enseignants des conservatoires et des écoles de musique du Nord-Pas-de-Calais. »

VALÉRIE BARANEK ( CLP)


lundi 19 février 2024

Quand le souvenir de Monsieur Pintiaux, professeur de Français dans les années 60 et 70 à l'ENI de Douai influence encore le programme culturel de la ville de Seclin

Nous recevons ce message de Didier Serrurier, promo 68 73 que nous publions avec plaisir :

 


Bonsoir Jean Marie, 

J'envoie ce jour ma ré-adhésion à l'amicale. Par contre, je ne pourrai participer au banquet annuel, avec regret, car j'organise la première édition du festival SECLIN FAIT SON. AVIGNON. Je joins à ce message le programme complet ainsi que l'affiche. Et, preuve étant que l'EN nous a marqués, ce sera une sorte d'hommage à monsieur Pintiaux, qui m'a fait découvrir cette pièce que le lundi 15 avril, je programmerai Huis Clos (page 26). En fait, j'avais pré sélectionné une quarantaine de spectacles, puis je suis allé en voir une vingtaine en Avignon pour, finalement, en retenir huit. Amitiés.

Didier Serrurier, promo 68 73

(Président de la Fédération Française de Moving, Adjoint au Maire de Seclindélégué à la Culture et à la Vie animale)


Voici le lien vers le programme complet de l'agenda culturel de la villle de Seclin :

https://drive.google.com/file/d/16jOHX0s0UetkJnSP8laxsfLcdWQ0kg0g/view?usp=sharing

lundi 13 mars 2023

JUBILÉ DE LA PROMO 68 73. Nous les espérons nombreux au banquet du 2 avril 2023 dans les réfectoires de l'ex-ENG rue d'Arras à Douai



Ils étaient plus de 120 au départ recensés sur le registre de Jean JOLY. Ils sont entrés en 1968 et sont sortis diplômés en 1973
L'une des classes de seconde, la seconde C2, de la promo 68 73






ANSART Daniel, BACRO Michel, BARATTE Jean Paul, BERNONVILLE Gérard, BERTIN Hervé, BERTON Yves, BETREMA Jean Marc, BEURRIER Jean Michel, BLANCHARD Jean Pierre, BODIN Michel, BOHIN Hervé, BOIDIN Patrick, BOSIO Bernard, BRIL Bernard, CAUDE Jean Pierre, CHIEUX Patrick, CINO Joseph, CLEMENT Jean Luc, CLOQUET Lionel, COLLET Joël, CORBENT Raymond, CROSETTi Vincent, DEBLOCK Michel, DECARPIGNY Marc, DEHAN Dominique, DELFOLIE Serge, DELGRANGE Bruno, DELHAYE Philippe, DELPORTE Pierre, DELVAUX Jean Marie, DEMORY Christian, DENIS Christian, DE POTTER Serge, DESCHUYTTER Guy, DESMETTRE Hugues, DESSAiNT Eusèbe, DESSALLES Guy, DESSEIN Daniel, D'HEYGERE Pierre, DOYEN Régis, DRUBAY Richard, DUBAELE Serge, DUBUIS Jean Marc, DUBUIS Jean-Marie, DUBOIS Philippe, DUDZIAK Jean Philippe, DUDZIAK Jean Pierre, DUEZ Michel, DUFOUR Pierre, DUQUESNOIT Jean Claude, DUTERTRE Jean Luc, DUVAL Philippe, FONTAINE Roger, FOURET Richard, GLOWACZ Daniel, GOSSELIN Jean Paul, GOVAL Hugues, GUERANT Michel GUILLAUME Didier, GUISLAIN Christian, HURBAIN Michel, JOLY Bernard, KRYSZKOWIEC Noël, KWASNIEWSKI Marc, LABBEE Jean Claude, LAGATIE Jean-Marie, LATTOLO Rossano, LAUDE Jean, LEGEIN Michel, LEGRAND Gérard, LEJAY Denis, LEMAIRE Joël, LEMOINE Patrick, LEPILLIEZ Régis, LEROY Patrick, LIENARD Michel, LIEVIN Alain, LOCUFIER Daniel, LOR Jean Pierre, MACKE Joël, MAHIEUX Jean Claude, MARINELLO Bruno, MATHIEU François, MEKERKE Didier, MORIVAL Jean, MULLER Marc, NOBLET Joël, PACCOU Bernard, PHILIPPE Jean Jacques, PLATEVOET Bernard, POLLET Serge, PRINGUE Jean Jacques, QUENTON Jacques, QUIEVREUX Alain, RAAK Yves, REGULSKI Richard, RENARD Etienne, RIBOT Francis, ROMAN Bernard, RUCART Roland, RYBICKI Richard, SAINT-LEGER Serge, SALAUN Daniel, SALEZ Robert, SANGUINETTE Hubert, SCHAUER Michel, SCODELLARO Renzo, SERRURIER Didier, TERZOLO Jean Luc, THOMAS Muriel, TOMASZEWSKI Jean Michel, TOP Jean Pierre, TROUILLEZ Gérard, TURBE Serge, UYTTENDAELE Pierre, VALLEZ Jean Luc, VANBLEUS René, VANDENMERSCH Patrick, VERDIERE Daniel, VIENNE Jean Michel, WALCZAK Jean Claude, WALLE Yves, WEISBECKER Bernard, WODARCZUCK Claude, ZIOLEK ChristIan


Crosetti Vincent, au 3è rang à gauche sur la photo de classe ci-dessus

Vincent Crosetti témoigne sur cette période charnière vécue par sa promotion et dont le pivot est lié justement aux événements de mai 1968 et aux réformes qui ont suivi concernant les écoles normales :



" Était-ce ce "millésime 68" qui le voulait mais nous avons succédé aux "anciens" ("sur le pont" en Mai) en faisant, à notre tour (entrée en Septembre) grève !!!
C'était alors pour tenter de faire revenir sur la décision de supprimer les classes seconde, première et terminale à l'époque ... Ce fut hélas un combat perdu qui vit le "couperet" s'abattre après chacun de nos passages en classe supérieure... Nous sommes donc la dernière promotion que j'appellerais "Normale" si j'ose dire par rapport à l'histoire des Écoles Normales depuis leur création ... non sans un brin de nostalgie avec le souvenir des potes syndicaliste ou militants comme Hubert Sanguinette qui, un peu après, a quitté l'Éducation Nationale pour "s'engager" (et militer) chez Usinor Dunkerque !!! Quant à Jean Luc Dutertre (surnommé "Duduche") je me souviens de sa Fender Stratocaster (de couleur entièrement noire!) sur laquelle j'ai pu jouer à maintes occasions !
Nous étions aussi en Septembre 68 tous en Internat même moi habitant à quelques kilomètres à peine, avant que ce ne soit plus obligatoire l'année suivante !!! 

NB : Sans compter cette "surprise" par rapport à la liste "générale" où je n'ai pas retrouvé les noms de quatre camarades qui étaient pourtant bien présents en classe de Seconde C2 !!! Le dos (annoté) de la photo le confirme (signatures personnelles lisibles suivant leur noms) ... À savoir (je n'ai plus leur prénom en mémoire) DUTTO, HECQUET, LADRIERE et KLIMANEK ... Mystère(s) !!! ... 


mardi 27 novembre 2018

Les partitions de Jean Bacquet par Vincent Crosetti (68 73) Hommage à ce professeur vraiment exceptionnel


Suite à l’envoi de sa photo de promotion 68-73, avec l’espoir que certains s’y reconnaissent et l’allusion faite dans son message à Jean Bacquet, professeur de musique dans les années 60-70, Vincent Crosetti a retrouvé ces partitions écrites de sa main et qu’il a gardées précieusement en signe de « profond respect et d’admiration pour  l’influence décisive pour moi, et bien d'autres je suppose, dans le domaine musical … »

Voici une anecdote très significative des qualités pédagogiques et de la grande culture de ce professeur :

 « Souvenir vivace au cours d'un entretien où je présentais une sorte de "monographie" personnelle sur le compositeur Erik Satie dont il n'en fut pas parlé mais plutôt de ... blues et de rock !!! Inoubliable !!! Enfin, j'ai gardé, depuis, la grande majorité des partitions réalisées par lui-même et qu'il nous confiait avec une certaine "gourmandise" et un immense plaisir sans aucun doute ! Ce fut un vrai et pur bonheur !!! »













« Voici quelques exemples de partitions "marquantes" parmi tant d'autres (que je n'ai pas toutes conservées ... hélas), réalisées par lui-même et de mains de maître si j'ose dire ! Monsieur Bacquet a été de près (chanson française, musique classique voire traditionnelle renaissance etc...) ou de loin (jazz puis rock dit progressif par extension ...) à la base même de mes divers "univers musicaux" depuis maintenant cinquante années ... C'est donc avec une immense et sincère émotion que j'ai appris sa disparition il y a quelque temps !

Que dire de plus car étant un peu "flemmard" du clavier et préférant la "parole directe" peut-être au  06 81 22 13 60 ou vincent.crosetti@gmail.com  ...
PS: Je suis un "local" étant natif de Sin-Le-Noble !!! » 

samedi 24 novembre 2018

Vincent Crosetti (promotion 68 73) nous fait découvrir une photo de sa classe de Seconde C2 en 1968. Qui se reconnaîtra ?




Malgré tous mes efforts et une bonne mémoire (mélodies et textes de dizaines de chansons depuis cette époque... Merci Monsieur Bacquet !!!) je ne peux "situer" que quelques uns ...
À savoir :
*second rang de gauche à droite:
De Potter (deuxième)
Chieux (troisième) 
Klimanek Jean Claude (?) (sixième)
Noblet (dernier)

Puis, dans le désordre :
Ladrière , Lagatie, Baratte, Dubois, Bertin, Bodin, Dutto, Berton, Dufour, Glowacz, Denis, Hecquet, Duval, Salez, Joly, Delvaux, D'heygère, Guillaume, Duterte, Bourdais, Boidin ...
et moi-même premier à gauche du troisième rang en haut ...

Amitiés normaliennes

Vincent Crosetti



dimanche 1 avril 2018

Didier Serrurier, ancien normalien de Douai, retraité de l'Éducation Nationale, n'en finit pas de créer et produire avec talent

Didier Serrurier, le poète seclinois aux multiples casquettes

Impossible de faire entrer Didier Serrurier dans une case. Retraité de l’Éducation nationale, adjoint PS au maire PC de Seclin (devenue grâce à lui « la petite ville de la chanson française »), créateur du « moving », l’homme vient de publier un recueil de poésie. Inclassable, à son image.La Voix du Nord | 01/04/2016 

Politique, musique, littérature, sport... Didier Serrurier est un touche-à-tout passionné.


   
Fils d’ouvrier, devenu enseignant plus par choix familial que par vocation, il a «  adoré son métier  ». Fondateur du club de karaté, de moving, de capoiera et de yoga de Seclin (le MYCS, dont il est le directeur technique), Didier Serrurier est président de la Fédération française de moving. Adjoint à la culture du maire de Seclin, militant socialiste depuis 30 ans (après s’être cherché, entre maoïsme, trotskisme et Jeunesses communistes) le sexagénaire est fan de musique française, un peu musicien, amoureux des livres et des mots. Côté look ? Le costume, très peu pour lui. L’élu au cheveu rare et à l’œil pétillant lui préfère d’improbables tee-shirts sous une veste en jeans.
Depuis l’âge de 10 ans
«  J’ai toujours écrit, depuis l’âge de dix ans, y compris des poèmes, raconte celui qui a aujourd’hui 64 ans. Un de mes copains m’avait «dénoncé» auprès de mon père, en lui disant que j’écrivais des romans d’amour pendant l’étude…  ». Le retraité d’aujourd’hui se dit qu’il aurait aimé être avocat ou journaliste, mais pour le petit Didier de Templemars, ce fut l’École normale, dès la troisième, «  car les études étaient prises en charge  ».
Très vite, c’est auprès de ceux qu’on appelait alors les « cas sociaux », dans une école de Bondues, que l’instituteur se réalise. Puis en SEGPA, au collège de Seclin. «  Je faisais du théâtre et de la chanson française avec les élèves (…) À dix-douze ans, ma trousse faisait office de micro et j’organisais des concerts dans ma chambre. Maintenant, je le fais en vrai  », rigole cet admirateur d’Eddy Mitchell, qui apprend le piano au centre municipal d’expression musicale (CMEM).
Spectacles, pièces de théâtre, programmation...
Il a monté La Môme chante Piaf, et Eddy Birthday To You sur la scène seclinoise. Et ces dernières années, sous sa houlette, le service culture de Seclin a fait venir moult vedettes, dont Michel Delpech, la Grande Sophie et Kendji, dans le cadre de « Seclin, petite ville de la chanson française ». À chaque fois, Didier Serrurier joue avec délices les M. Loyal.
Il a écrit trois pièces de théâtre, dont Mon petit cornichon rouge, jamais publiées mais souvent jouées dans des collèges et lycées. Retraité depuis six ans, il a aussi deux romans dans ses tiroirs. Mais sa première publication, qui sort ce week-end, c’est… un recueil de poésie (lire ci-dessous). «  Les rimes me viennent toutes seules. Ça peut être quand je fais la vaisselle. Je m’arrête et je note une ou deux phrases… Le poème sur Michel Delpech, je l’ai écrit en une heure après sa mort.  » Ses thèmes de prédilection : les femmes, le sexe, la mort, la nuit, le beau et le moche, Eros et Thanatos. Des poésies en rose et noir, souvent en alexandrins. Mais pas toujours. Inclassable, décidément.

Sur son profil Facebook, Didier Serrurier a réagi à la publication de cet article dans la Voix du Nord :

"En fait, j’ai écrit 3 pièces de théâtre, 2 livres sportifs, 2 recueils de poésie ( à fort tirage pour ce type d’écrits). Actuellement en cours, 2 romans (que je ne finirai sans doute jamais car, si j’en lis énormément - c’est généralement la facilité pour ce genre littéraire et donc plus pour la distraction- ce type d’écrit me semble bien moins vrai que le théâtre avec son unité de lieu et de temps et beaucoup moins profond et artistique que la poésie ), 1 pièce et 1 spectacle pour l’automne, 1 recueil en collaboration avec l’artiste plasticien André Hembert et très gros projet, un livre sport, art et santé sur le Moving, le Gwo Ka et le Fight Moving en collaboration avec Guimbi Gyslaine. Bon, on ne va pas s’ennuyer car pour le projet avec André Hembert, il y a, au delà des œuvres, un gros travail de compo et pour celui sur le Moving, la mise en page avec plus de 100 photos... pas sûr d’être dans les temps. Mais, on verra!"
Didier Serrurier

mercredi 13 avril 2016

L'oeuvre des nôtres : Didier Serrurier (promo 68-73) publie un recueil de poèmes "En mon domaine"

C'est Jacques Devienne de la promo 67-70, son ami, à qui il a fait parvenir un exemplaire de son recueil dédicacé, qui nous a fait part de cette parution, ainsi que sa dédicace : 

"À mon si cher Jacques qui a garni, avec sa famille, ma besace à souvenirs , collège, école normale, Popol et sa si belle femme!!!"

Nous publions d'ailleurs avec l'autorisation de l'auteur l'un des poèmes où chacun d'entre nous pourra  un peu se retrouver tel qu'il a vécu ces années normaliennes studieuses et si pleines aussi d'émotions et de découvertes... Il a pour titre : Internat

INTERNAT Huit fois huit, soixante- quatre. Deux fois quatre qui font huit. Seize rangées de quatre Qui s’alignent à la suite.
Soixante-quatre couvertures Qui recouvrent huit fois huit Garçons ronfleurs ou pas Après frugal repas.
A peine sortis des draps, La fraîcheur du lavabo. Au petit matin, trop tôt, Serviette sous les bras.
Peigne devant miroir Que la vapeur estompe. Un passage au ciroir, Le cirage sur les pompes.
Peine devant miroir Que la buée estompe ; Gouttes de désespoir Qu’aucun sourire ne rompe.
Odeur du café chaud Et du bon pain boulot Sur le rustique buffet Du réfectoire frisquet.
Sourire des cuisinières Qui sont aussi des mères Dont dans ce bref instant, Nous sommes les enfants.
Des professeurs brillants Font oublier le temps Qui s’écoule en douleur Ou en sourires douceur.
Quatre heures de cours chaque matin, Français, philo, parfois latin. Trois heures aussi l’après-midi Parfois musique et Vivaldi. Trois heures d’étude, c’est nos soirées Avant de retourner coucher.
Huit fois huit, soixante- quatre. Deux fois quatre qui font huit. C’est seize rangées de quatre Qui s’alignent à la suite De ces nuits et ces jours Recommencés toujours.