Nous reproduisons ci-après l'essentiel de cet article, paru dans l'Observateur, pour en faciliter la lecture :
« C'est une reconnaissance, pour moi, ma famille, mes amis, et le sport en général. Et le fait d'être distingué dans une promotion aussi prestigieuse prend un aspect encore plus singulier. »
Élevé au grade de Chevalier de la Légion d'honneur, Joël Delplanque est « fier et heureux », et il dédie cette distinction à ses parents : « ils auraient sans doute été émus ».
Ses pensées vont aussi à ses « professeurs de l'école normale de Douai, de 1962 à 1966, et à tous les dirigeants du sport français que j'ai côtoyés, à commencer par Nelson PAILLOU, l'homme avec lequel je me suis construit, et Marie-George BUFFET, qui m'avait nommé directeur des sports de son ministère en 1997 ».
(...)
Je garde toujours à l'esprit le souvenir de « mon école normale : elle est présente tous les jours dans ma manière de fonctionner et de m'organiser ».
A propos du handball Joël Delplanque ne manque pas d'ambition : « c'est une discipline en plein développement, qui a franchi le cap des 500 000 licenciés. Nous le devons à la notoriété de l'équipe de France masculine deux fois championne olympique, championne d'Europe et championne du monde.
Notre objectif, aujourd'hui, est la qualification pour les jeux olympiques de Rio en 2016. Nous espérons un troisième titre olympique pour les hommes : c'est envisageable, car le handball nous a habitués à relever les challenges difficiles. Pour les filles, ce serait bien d'accéder à un podium à Rio ».
Joël Delplanque voit encore plus loin, avec l'organisation en France du Mondial 2017 : des matchs pourraient être organisés dans la région, à Dunkerque, où la collectivité porte un projet d'arène sportive d'une capacité de 10 000 places.
Et toujours à propos d'avenir, le président de la fédération insiste sur« les relations privilégiées entretenues avec les écoles et les petits clubs. C'est indispensable au développement de notre discipline ». Joël Delplanque « revendique le caractère éducatif du handball, qui participe à la vie sociale de la cité. 40 % de nos licenciés sont des filles. Et nous mettons en place de programmes spécifiques à destination des personnes handicapées ».
Le sport, outil d'insertion : c'est le credo de Joël Delplanque. Une centaine de jeunes ont été recrutés en contrat d'avenir dans des clubs de handball. Ils seront le double d'ici la fin de l'année. « Le handball oeuvre à la cohésion sociale », conclut l'ancien instit' formé à Douai qui n'a rien perdu de son enthousiasme de jeunesse.
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PS : VOICI LE TÉMOIGNAGE DE GILLES RONCHIN QU'IL NOUS A ENVOYÉ LE 12 JANVIER 2014, SUITE À LA PUBLICATION DE CET ARTICLE DE PRESSE :
"Salut Jean-Marie,
Merci pour ces nouvelles.
J’ai toujours entretenu des relations avec Joël DELPLANQUE même si elles ne sont plus des plus étroites. Principal, je recevais des textes signés de sa main quand il était au cabinet de MARIE-GEORGE BUFFET à la Jeunesse et aux Sports. Je l’avais eu au téléphone quand il avait été nommé Président de la FFHB ( c’est Jean Joly qui a dû être particulièrement content. Nous avions échangé sur ce thème lui et moi lors de notre dernier banquet à l’EN au printemps dernier).
Mais le souvenir impérissable que j’ai de lui c’est que Joël restera le seul 3ème ligne centre au monde à réussir un drop à la sortie d’une mêlée. Cela se passait au stade Demeny, j’étais capitaine de notre équipe au poste de demi d’ouverture (le poste normalement destiné à ce genre de geste) en 4 ème année avant de repartir au cours du 1er trimestre pour l’EN de Lille. Je me souviens parfaitement de cette séquence sur le terrain d’honneur du stade : 30m légèrement à gauche des poteaux. Il se saisit du ballon qu’il contrôlait dans ses pieds à la sortie de mêlée et claque le drop sans se poser de questions : 3 points entre les barres.
Unique ! Jamais revu depuis. Par la suite, nous avons joué ensemble en civil au club de Douai dont l’ossature était normalienne (avec Jacky Normand un de ses copains de Dechy)
Voilà pour l’anecdote sensiblement moins importante que cette décoration qui l’honore et qui honore notre EN.
A bientôt à l’EN,
Amitiés "
Gilles RONCHIN
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