LE JOURNAL DES NORMALIENS : "REFLETS" - DÉCEMBRE 1948 , FOURNI PAR MICHEL DEFRETIN (46-50)


NOUS COMMENÇONS LA PUBLICATION DES DOCUMENTS DE MICHEL DEFRETIN DES ANNÉES 44 À 50. PREMIER DOCUMENT : "REFLETS N°2, FÉVRIER 48.
LE DÉCRYPTAGE DES TEXTES INTÉRESSANTS DE CE JOURNAL SERA FAIT PROGRESSIVEMENT ET PUBLIÉ POUR VOUS EN FACILITER LA LECTURE...
COUVERTURE 




ÉDITORIAL  19 décembre 1948
Je me demande si les gens qui lancent un journal, se préoccupent beaucoup de son titre.
Si, au hasard d'une promenade, vous vous arrêtez devant un kiosque, vous pouvez voir un tas de journaux aux titres les plus divers. L'un d'eux vous attire à cause de son "en-tête", vous l'ouvrez, vous êtes déçu : le contenu ne correspond en rien au titre.
Avant de relancer ce journal, nous nous sommes demandé quel serait son esprit et, bien-sûr, nous n'avons pas su définir sa ligne de conduite de façon rigoureuse. Nous nous sommes arrêtés à ceci :
- Premièrement, le journal ne doit pas être celui de la quatrième année, mais celui de toutes les promotions.
- Deuxièmement, tous les normaliens, toutes les normaliennes doivent y écrire.
-Troisièmement, nous imprimerons dans leur intégrité tous les articles qui nous seront envoyés. Leurs auteurs se fixeront eux-mêmes les limites .
C'est quelques points adoptés, nous avons appelé ce journal : « Reflets », après l'avis de nombreux camarades. « Reflets », tout simplement par ce qu'il est écrit par des normaliens.
Et, ma foi, quoi de mieux pour refléter ce que disent, pensent, et font les normaliens que leurs propres articles.
D'aucuns diront : « ce sont toujours les mêmes qui écrivent là-dedans ». Il ne tient qu'à eux d'y écrire. Les normaliens ne sont pas, que je sache, des individus qui ne pensent pas, qui n'ont aucune opinion, ce ne sont pas des « indifférents ». Je n'en veux pour preuve que les discussions qui éclatent chaque jour, et plusieurs par jour, à propos des sujets les plus divers.
Promenez vous dans le parc ou dans la cour, je veux bien être pendu si vous ne trouvez pas trois ou quatre groupes de normaliens, discutant âprement  ; on s'interpelle, on s'interrompt, on raconte, on donne son avis, on rougit, on s'énerve. Quelle vie !.
Alors, comment se fait-il qu'il y ait si peu de gens pour écrire dans « Reflets » ?
Demandez-vous le même.
En fait, en vous promenant dans le parc, vous rencontrerez des gens qui mettent leur « grain de sel » dans toutes les conversations, se mêlent de tout, crient, tempêtent ; dès que vous leur  donnez l'occasion de s'exprimer devant tout le monde, de préciser leur pensée sur une feuille, ils ne savent que dire :
« Oh, moi ... Ce que j'en dis,… »
Vous ne trouvez pas que c'est drôle ?
R. Pruvot.
Échos  des fêtes… 
Ces derniers jours, une atmosphère de fête régnait à l'intérieur des deux EN. 
En effet, à l'occasion de Ste Catherine et de Saint Nicolas, les normaliennes et les normaliens de première année, avaient voulu donner, comme il se doit, à leurs aînés  et à eux-mêmes, l'occasion de s'amuser.
Ce furent les normaliennes qui ouvrirent le ban, se soumettant par là aux exigences du calendrier. Leur séance récréative permit aux normaliens de fouler pour la première fois le parquet ciré de la nouvelle salle des fêtes de l'ENF avec son éclairage moderne dit "AU LÉON"  selon l'expression savoureuse de Mickey. Le spectacle en soi  fut honnête. Chacun a pu admirer les gracieuses évolutions des danseuses ravissantes que les jeux de lumières si bien dirigés par une main aussi experte qu'anonyme rendaient plus belles encore. 
Le soir, au son d'un pick-up d'occasion, passablement détraqué, un bal se déroula dans une atmosphère poussiéreuse, très bien conçue pour alimenter la clientèle de la buvette, remarquablement  installée et doublée d'une pâtisserie aux gâteaux succulents mis à la portée de toutes les bourses de tous les normaliens et de toutes les normaliennes.
Cette fête n'était pas encore terminée et l'on parlait déjà de la prochaine, laquelle eut lieu le jeudi suivant. Les bleus donnèrent une représentation théâtrale d'une facture acceptable, eu égard au temps très court dans lequel elle fut préparée. Le dynamisme fut de rigueur ; l'orchestre donna le ton et contribua à créer une ambiance sympathique, caractéristique de toute fête normalienne. Certains artistes se révélèrent, et nous pensons qu'ils auront encore maintes fois l'occasion de confirmer notre opinion à ce sujet.
Nous eûmes  également le plaisir de revoir nos amis, les ex-matheux, parmi lesquels "Phylis", qui, pour la circonstance, s'était coupé les cheveux et qui nous entretint pendant quelques instants du calcul des imaginaires ! Nous avons regretté l'absence de « Pa-oin » retenu par les Maths ou autre chose et de "Jeff", le parfait philosophe.
Mais par contre nous avons retrouvé le sympathique Bébert et son inséparable trompette.
Pour le repas du soir, un peu plus copieux qu'à l'ordinaire, mais un peu sec (carence regrettable en vin), certaines permutations d'effectifs avaient été prévues et la disposition des convives permit de révéler certaines affinités jusqu'alors insoupçonnées. Puis, un bal animé par un orchestre de classe avec des musiciens dévoués clôtura cette journée. Il se termina un peu trop tôt, un incident regrettable et imprévu, en ayant précipité la fin. Pour pallier toute soif des danseurs, et des autres, un bar avait été installé dans la salle des "quatrième année". Celle-ci avait été préalablement lavée à  grande eau par les élèves-maîtres stagiaires, devant les regards stupéfaits de Monsieur le Directeur et de Monsieur l'économe, peu habitués à un tel  zèle  de la part des "4ème année ", réputés « fumistes » à tort, bien entendu.
Le lendemain, en évoquant les événements de la veille, normaliens et normaliennes ont repris le travail avec une ardeur nouvelle, voulant conserver par-là, la réputation de « bûcheurs » qu'ils gardent encore, et qu'ils essaient de justifier, sans y parvenir toujours.
M. Moutiez.
J. Leclercq.

CURIOSITÉ.
Pourquoi dit-on des écus "sonnants et trébuchants".
Je n'ai pas la prétention de vous apprendre que la monnaie usuelle était jadis en or. Par la chimie, nous avons appris que ce métal s'oxyde. . Par conséquent les pièces à force d'être brassées, caressées , de passer de main en main, finissant par perdre de leur poids, donc de leur valeur. Pour remédier à cela, ont prit l'initiative  de rajouter aux écus, un poids d'or supplémentaire : le trébuchant, déterminé avec précision par une balance destinée à cet usage.
Grâce à ce trébuchant, les pièces perdaient d'abord leur excès de métal, avant d'endommager leur poids réglementaires. Il y avait donc avantage à réclamer des pièces sonnantes, donc de bon or, et trébuchantes, c'est-à-dire de bon poids.
De toutes façons, le progrès fait bien les choses, et nous voyons de nos jours, un métal de grande parenté avec l'aluminium, supplanter l'or et ses inconvénients. Cela paraît très avantageux, ne trouvez-vous pas ? 


J. Baudry
QU'EST-CE QUE ... LA RADIESTHÉSIE?

Si le mot « radiesthésie » est une appellation récente due à M. l'abbé Bouly pour désigner l'étude des ondes ou des manifestations vibratoires émises par tous les corps, peut-on parler d'activités anciennes en ce qui concerne cette science ? Ou bien plutôt de préoccupations nouvelles ? Les deux termes conviennent également.
Activité ancienne ? Déjà, au cinquième siècle avant J.-C., Platon exposait dans son ouvrage : le « Phédon », le mystère de la circulation des eaux souterraines ; réalisation embryonnaire peut-être empreinte du goût du merveilleux, spéculation trop hardie ? Sénèque ne fera trois siècles plus tard, que reprendre etconfirmer ces mêmes  principes.
Préoccupation nouvelle ?
L'incompréhension qu'elle rencontre encore de nos jours, ce sursaut d'incrédulité, la relèguent  au rang des sciences nouvelles auxquelles le seul caractère de « bien-fondé » ne suffit pas pour qu'elle s'impose.
Bon nombre de ses adversaires se pressent consciencieusement derrière Labbé Parmelle (chercheur qui ne parvient pas à expliquer la complexité  de ses observations) pour jeter le discrédit sur une science effective dont ils ignorent trop souvent les principes les plus élémentaires.
Comme eux, nous nous reconnaissons l'existence d'une spéculation exclusivement spectaculaire et mercantile à laquelle se livrent bon nombre de ces radiesthésistes. Contrairement à eux, cependant, nous ne nous attarderons pas sur les champs de foire ou sur les trottoirs de place publique, pour examiner sur quel fondement scientifique repose cette science ; alors, seulement, nous pourrons en proclamer nous en nier la légitimité.
L'accord des esprits s'est de nos jours pratiquement réalisé pour reconnaître que nous sommes baignés, à notre insu dans une infinité d'ondes ou de manifestations vibratoires qui émanent de tous les corps.
Ces ondes ont une vibration particulière à chaque corps. Tout groupement de corps va donc donner naissance à une série d'ondes dont les caractéristiques seront résultantes de celles de chacun de ses composants.
En outre, les différents épisodes des corps sont caractérisés par des vibrations distinctes.
Cette complexité apparente (effective et insurmontable pour un chercheur non méthodique) suffit à elle seule à expliquer les récriminations de l'abbé Parnelle. Néanmoins, la notion de saison est devenue naturelle depuis les découvertes de Hertz, vulgarisées  et matérialisées par les soins de Marconi  (le poste de TSF n'est-il pas pratiquement à la disposition de tous ?
Certes, tout être humain est plus ou moins sensible à ces ondes, mais chacun peut, avec entraînement méthodique, améliorer ce que certains appellent le sixième sens, et que nous nous contentons de nommer : disposition inappréciée par qui n'a pas tenté la moindre expérience de radiesthésie.
Pourquoi donc ne pas tenter cette expérience toute gratuite ?
Est-il possible d'imaginer une activité qui exige des conditions matérielles aussi sobres ? La réponse s'impose : une petite fourche de bois ou une sphère suspendue à un fil simple ne sont-elles pas à la portée de tous ?
Science sobre quant à ses exigences matérielles, elle l'est beaucoup moins en ce qui concerne la participation des expérimentateurs.
Elle établit ainsi parmi eux, toute une échelle de valeurs qui fait que les uns échouent là où d'autres triomphent.
Il serait sans doute démagogique d'affirmer que chacun de nous est, en puissance, un radiesthésiste insoupçonné auquel les plus larges perspectives sont permises ; sans nul doute, la presque totalité des débutants parviendra à ressentir la présence de couches d'eau souterraines alors que l'utilisation des ondes dans le domaine de la médecine, ne sera que le privilège de quelques uns. Ce qui est certain c'est que la majorité d'entre nous ignore totalement ses possibilités, sa sensibilité aux ondes vibratoires qui nous entourent.
C'est pourquoi nous accueillons avec satisfaction l'ouvrage de M. Nicolas : « le guide de Médicis du radiesthésiste » qui, dans son développement méthodique, apporte à tous ceux qui le désirent, le maximum de « chances », de réussite.
Son ouvrage prochain sur la radio-biologie en sera sans nul doute le couronnement. Ne spéculons pas cependant et souhaitons simplement que l'ouvrage en préparation soit l'épanouissement de celui qui est déjà à notre disposition ; tout en conservant le caractère précis, pratique et attrayant.


R. Godard.
A TRAVELLER'S TALE (REMARQUES D'UN VOYAGEUR) PAR C.LIPTON ASSISTANT D'ANGLAIS


Mes goûts culinaires sont des plus délicats : il y a des plats qu'il m'est non seulement impossible de manger, mais même de regarder.
Quand, en Angleterre, mes amis me dirent que les français mangeaient  des cuisses de grenouilles et des escargots à chaque repas, imaginez quelle horreur fut la mienne.
Depuis Londres, mon voyage tout entier fut un véritable purgatoire, et, traversant la Manche, il m'arriva pas, à plusieurs reprises de croire apercevoir des grenouilles et des escargots nageant par milliers.
Mon soulagement fut grand quand, arrivé à l'EN, je trouvais seulement sur la table, un bol, du pain et de la confiture.
Or, le petit déjeuner se passe différemment en Angleterre ; j'attendis, afin de voir exactement comment manoeuvrer les aliments étalés devant moi.
Comme il est impoli de dévisager les gens quand ils mangent, j'ai essayé de prendre un air indifférent. Mais, en réalité, je m'efforçais d'observer les autres du coin de l'oeil, à tel point que les yeux me sortaient de la tête, jusqu'à se perdre dans le bol du surveillant assis à coté de moi.
Puis, je commençais.
D'abord, je ne m'étais pas rendu compte qu'en France, vous êtes soucieux des choses de la vie au point d'aiguiser vraiment vos couteaux ; aussi coupais-je ce que je pensais être du pain, en fait un morceau de chair savoureuse (je suis persuadé que la nature m'a pourvu d'une appétissante configuration ; car étant donné le rationnement et le prix élevé de la viande, les moustiques de la Scarpe n'ont cessé de m'arracher des morceaux entiers de ma personne ; quand ils auront tout mangé je pourrai dire, comme Rupert Brook, un poète anglais de la guerre 1914-1918 : « Pensez simplement de moi qu'il y a dans une terre étrangère un coin à jamais anglais").
Bref, après m'être ensanglanté les doigts, je pensais qu'il était temps d'attaquer la confiture. Les choses se passèrent raisonnablement bien, jusqu'au moment où je m'aperçus qu'il fallait absolument tremper la tartine dans le bol de café.
Je m'efforçais  de paraître plein de confiance, souris largement à la ronde et essayais à nouveau.
Peine perdue. Je réussis seulement à engluer les manches de mon veston, mon col et ma cravate. Aussi sortis-je pour une courte promenade dans le parc. Je m'aperçus que les élèves me regardaient très attentivement, tout en murmurant entre eux. Je commençais  à me sentir très inquiet : « ai-je réellement l'air si drôle ? » me demandai-je. « Si oui, ils sont plutôt cruels de me le faire sentir à ce point ».
En écoutant bien, je découvris qu'ils répétaient  souvent un certain mot. 
Était-ce un terme du code secret que les étudiants français emploient quand ils conspirent contre leurs malheureux profs ? Non, il ne s'agissait pas de cela car ils me dirent plus tard que je ressemblais à Cerdan qui venait de remporter le titre de champion du monde. Oui, c'était là le mot magique : Cerdan ; et, quelques grands que soient mes péchés durant mon séjour en France, je suis sûr que le nom de Marcel Cerdan me les fera pardonner.
C. LIPTON
DOCTRINE ET MYSTIQUE : GHANDI (SUITE DU N°1)

LE FÉDÉRALISME EUROPÉEN EST-IL POSSIBLE? (ÉCHOS D'UNE CONFÉRENCE)

Le fédéralisme européen est-il possible ?
Tel fut l'objet de la conférence, ou plus exactement de l'entretien qui, mené sous la direction d'un participant au congrès de Rome et avec le concours de monsieur le directeur souleva de la part de tous les élèves de quatrième année un réel intérêt qui se manifesta largement dans la discussion qui suivit.
Le devoir s'impose alors à notre  journal d'élargir le débat à tous les normaliens et à toutes les normaliennes qui ressentiront, comme nous, la complexité du problème.
L'orateur après avoir rappelé l'historique du mouvement fédéraliste européen, né au lendemain de la libération, évoqua le souci premier de cet organisme, celui de tout être raisonnable : défendre la paix.
Il exposa ensuite les différentes tendances actuelles de ce mouvement, soulignant surtout l'influence des fédéralistes d'une part, des unionistes, d'autre part, animés par Winston Churchill .
Il précisa que le moyen d'action immédiat commun à ces différentes tendances était la constitution d'une union européenne indépendante, face à ce qu'ils appellent : les deux blocs irréductibles, les États-Unis et l'Union soviétique en l'occurrence.
L'orateur se défend  alors de préconiser par-là, la création d'une troisième force internationale. (...)
Après quoi, l'âpre curiosité de son auditoire l'y invitant, il essaya de satisfaire les exigences de ceux qui ne désiraient adhérer qu'à un programme précis.
A vrai dire, ce programme précis, nous ne l'avons pas trouvé, c'est pourquoi nous avons essayé d'apporter nos suggestions dans la mesure de nos modestes connaissances.
L'Europe fédérée  sera-t-elle effective si elle n'est pas une réalité économique ? Évidemment non.
Il nous faut donc imaginer la création, entre les différents états intéressés, d'aménagements douaniers et d'une harmonie de production.
Cette perspective est-elle possible dans l'état actuel des nations européennes ?
Cette fois encore, il suffit de voir pour se convaincre de la réalité. Nous ne saurions imaginer en effet la création d'un bloc indépendant par la juxtaposition d'éléments engagés tantôt  idéologiquement, tantôt politiquement aller à l'un ou l'autre des blocs dont entend se préserver l'union européenne.
Or, pouvons-nous nier la sympathie idéologique des états de l'Europe orientale pour l'union soviétique ? Pouvons-nous d'autre part refuser de reconnaître que l'économie « occidentale », en général, et l'économie française en particulier sont placées, par l'intermédiaire du plan Marshall sous la tutelle de l'économie américaine ?
Chacun des états européens se trouve ainsi plus ou moins immiscé dans une économie ou une idéologie extérieures au cadre de l'union européenne.
Nous ressentons alors la nécessité pour chacun d'eux, d'abandonner ces différentes attaches. Or, depuis la création du mouvement fédéraliste européen, nous assistons à une accentuation très nette de ces engagements sous toutes leurs formes. Incompétence ? Impuissance ? C'est ici qu'apparaît le caractère révolutionnaire de ce principe d'une Europe fédérée.
Elle ne sera effective que dans la mesure où elle sera une étape vers l'internationalisme des peuples. Or, le fédéralisme européen, tel qu'il est conçu par les animateurs actuels, ne fait que reporter à l'échelle européenne le mythe national paralysant de chacune des nations composantes.
Il ne constitue donc aucun progrès d'éducation populaire, utile à la constitution d'un monde de fédéré, seul obstacle aux problèmes économiques et à la guerre.
Notre scepticisme  peut paraître bien sévère ; bien sûr nous nous acquiesçons sans réserve lorsqu'il s'agit de sauvegarder la paix ; cependant nous avons connu la SDN, nous connaissons l'ONU, c'est pourquoi nous exigeons des formes d'actions nouvelles, c'est pourquoi nous préconisons une participation plus effective des peuples qui, parce qu'ils devraient la faire, ne peuvent déclencher une nouvelle guerre.
R. Godard

APOLLINAIRE ( POÉSIE)

CINÉMA : LE METTEUR EN SCÈNE

MOTS CROISÉS N°2

MADE IN USA
SOIT DIT ... EN PASSANT

SPORTS - PARLONS UN PEU D'ELLES


PETIT DIAPORAMA DU JOURNAL

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