Presque tous les professeurs du vieux collège Streinger, place du Barlet à Douai, étaient d'anciens élèves-maîtres de l'École Normale de Douai


 

Sur cette photo colorisée prise en 1964, sont rassemblés 22 professeurs du collège Streinger de Douai, dont 16 hommes et 8 femmes. Et sur les 16, 13 sont d’anciens élèves-maîtres de l’ENI de Douai, soit plus de 80%. Certains d'entre eux ont eu une carrière hors du commun. Les plus anciens de nos promotions peuvent en témoigner.

Au premier rang de gauche à droite, Pierre Haloy (promo 29 32), Mmes Bodechon, Aupetit, Poindron, Maurice Fosseux (25 28) premier directeur du collège Streinger, Mme Pirckher, Charles Monnier (43 44), Mme Denise Plancot.

2e rang : Charles Queulin, Roland Allender (52 56), Michel Wencel (54 58) archiviste trésorier de l’amicale des anciens de l’EN de Douai, Mme Fagnen, Henri Smedts (35 38) champion  des Dicos d’or en 1987, Michel Sturcq, Charles Jacquemin(39 42), professeur de musique à l’ENG)

3e rang : Georges Wartelle, Roland Pocquet (50 52) créateur de la Maison de la Culture de Douai « Hippodrome » , Albert Poteaux (38 41), Raymond Bracq (38 41), Marc Dubois (55 59), Louis Thbaut (41 45), Premier prix en Dissertation au Concours Général des Lycées et collèges Universitaires en 1943, Docteur en Histoire à l’Université de Lille,  Marc Mercier ( 33 36) maire de Cuincy de 1971 à 1980.




Le collège Streinger à Douai

Initialement “cours complémentaire François Lemaire”, il était dirigé par Maurice Fosseux et ne comptait au départ que quatre professeurs dont Charles QUEULIN (voir la photo). L'école se trouva vite à l'étroit et déménagea place du Barlet dans des préfabriqués construits après guerre pour le lycée de garçons. On l'appela “collège du Barlet". Au début des années 60, les effectifs augmentèrent rapidement. À l'école primaire, on supprima les classes de fin d'études et les communes environnant construisirent bien plus tard leur propre collège. Bon nombre d'instituteurs exercèrent alors en collège après avoir obtenu le CAP CEG. Au milieu des années 60, le collège prit le nom d'André Streinger, inspecteur départemental de la circonscription de Douai, décédé en activité en 1961. Les bâtiments vétustes étaient entretenus par le personnel communal qui allumait chaque matin le poêle à charbon. On toussait parfois en entrant, mais les élèves qui venaient de la périphérie à bicyclette, étaient bien contents de se mettre au chaud, les matins d'hiver. En 1968, les bâtiments « provisoires » furent rasés après plus de 20 ans, de bons et loyaux services. À la même époque, les collèges prirent le nom de C.E.S et virent l'arrivée progressive de professeurs certifiés. Pour les anciens, l'horaire hebdomadaire fut réduit en à peine 10 ans de 24 heures à 18h. Les réunions parents professeurs ne se déroulèrent plus les samedis après-midi et peu à peu le samedi matin disparut des emplois du temps. Pour ma part, j'ai hanté les couloirs du collège pendant 34 ans. À l'école normale, j'avais connu pendant quatre ans, le même professeur de musique, Charles Jacquemin. Dès 1963, je l'ai côtoyé à nouveau jusqu'à son départ à la retraite : une quinzaine d'années ! Dur, dur ! Parmi l'équipe enseignante, il est le seul que je n'ai pas réussi à tutoyer. Michel WENCEL, promo 54 58

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