Bonjour,
Je réponds à la sollicitation de ce soir pour évoquer ces deux « profs » que j’inclurai à l’ensemble de ce qui a fait la force formatrice de notre ENI. Quelle que soit la discipline enseignée, il en ressortait qu’après chacun des cours, une transformation s’opérait en nous . Généreusement offerte. Puissante. Validée par les résultats de fin d’année dont il ne me semble pas qu’ils aient donné lieu à une quelconque publicité . Ces bons résultats faisaient finalement partie de notre « nature ». Alors, pourquoi en rajouter ?
Jean JOLY : Alors qu’un chantier était en cours à proximité du plateau de gym, en 1958, il nous avait fait prendre à chacun une brique prélevée dans un tas laissé là pour une construction future. Une brique dans chaque main pour une séance de musculation des bras, et pectoraux …interminable. Je pense, aujourd’hui, qu’il poursuivait ainsi la musculation de sa future équipe de Hand. Sentiment confirmé une année après : J’étais dans la classe de Sobieraski et Warziniak ( 2 costauds de l’équipe de Hand redoublants), il nous avait fait jouer un match de Hand avec des « medecine ball ». Étant goal, j’avais eu beaucoup de plaisir à arrêter la plupart des tirs ainsi ralentis par la masse des medecine ball que les tireurs avaient peine à mettre en mouvement...
Georges Hage : Autant Jean était plutôt « Physique », autant Georges s’attachait à nous faire découvrir un équilibre entre le mental et le physique par la gymnastique « suédoise ». Les séances nous imposaient une recherche de la perfection dans la tenue du corps, la verticalité. Nous étions invités à regarder devant, au loin … Vers le futur... Et quand, en début de séance, quelqu’un d’entre nous s’avisait d’évoquer la possibilité d’un match, narquois, Georges, répliquait : « Non, pas de baballe aujourd’hui ». Et la séance de « suédoise » commençait.
Je me dois d’évoquer également la mémoire de « mon » 3 ème prof de gym aujourd’hui disparu : Jean Monard qui a été à l’origine de l’implantation du rugby dans le Nord avec, en 1960, le premier tournoi à 7 organisé au stade Demeny. Appuyé dans cette aventure par un chercheur, entraîneur des juniors du Racing René Deleplace. Par la suite, j’ai retrouvé Jean Monard à la fois au club de Douai comme entraîneur (accession en 3ème division nationale en 1968) ainsi qu’à la Fac de Lille où il assurait bénévolement les entraînements de notre équipe de Sciences ( finaliste de la coupe de France universitaire en 66)...
Voilà quelques uns de mes souvenirs très partiels de ces personnages qui m’ont fait.
Amitiés fraternelles
GILLES RONCHIN (58-62)
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