Stéphane Tréla (promo 56 60) ravive le souvenir du patois coutichois et publie un lexique de plus de 650 mots ou expressions

 

Coutiches : Stéphane Tréla, historien local, sort un petit lexique du patois Coutichois

L’écrivain, Stéphane Tréla publie un livre pour préserver le patois Coutichois, une langue locale en voie de disparition. Ce lexique rassemble 653 mots et expressions typiques du village.
Stéphane Tréla organise des causeries autour du patois coutichois auprès des habitants

Passionné par l’histoire locale de Coutiches, Stéphane Tréla, enseignant retraité, a concrétisé son projet : publier un livre sur le patois Coutichois. Ce lexique unique, issu du Picard et du Rouchi, témoigne de la richesse linguistique de son village et vise à préserver une langue en voie de disparition.

Dans son ouvrage, Stéphane Tréla propose un lexique de 653 mots issus du patois Coutichois, une langue parlée jusqu’au milieu du XXsiècle, mais aujourd’hui oubliée par les jeunes générations. « Il s’agit de conserver la mémoire des mots d’une langue strictement locale que seuls les octogénaires comprennent encore », explique l’auteur. Des termes comme « fouteux » (moqueur, méprisant) ou « endever » (agacer, importuner) sont expliqués et illustrés par des expressions typiques du quotidien des habitants de Coutiches.

L’histoire de la vie rurale

« Ce qui n’est pas écrit est perdu. Une langue qu’on ne pratique plus, quand on ne la comprend plus, elle s’oublie », précise l’écrivain. Une démarche qui a d’ailleurs été saluée par le Centre international de la langue Française à Villers-Cotterêts, où l’ouvrage a été retenu parmi une sélection de livres sur les langues régionales. En revenant sur l’origine et l’usage de ces mots, l’auteur nous plonge dans l’histoire de la vie rurale, celle des paysans. Ce lexique n’est pas seulement un trésor linguistique, mais aussi un précieux témoignage de la culture locale, de la rue du Riez et du village de Coutiches.

« Coutiches : Le patrimoine immatériel » Stéphane Tréla - Tel : 07 78 40 02 85

d'après un article de la Voix du Nord du 20 décembre 2024

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