Notre vice-président de l'amicale, Jacques Devienne nous a adressé par mail la copie de 2 articles parus cette semaine concernant Joel Macke, de la promotion 68 73, honoré pour ses 60 ans de vie au service de la musique :
"Voici deux articles de presse concernant la remise de distinction de l'Union musicale d'Hazebrouck à Joël Macke ("L'indicateur des Flandres" et "La voix du Nord") .
Je suis particulièrement sensible à cet hommage rendu à notre collègue car il a appartenu à la promotion 1968/1973 de l'école normale de Douai (une des dernières promotions qui a suivi la mienne 1967/1970). D'autre part toute sa carrière a été placée sous le signe de la musique puisqu'il a été instituteur dans une école d'application à horaires aménagés en musique puis conseiller pédagogique en éducation musicale chargé de la formation des enseignants du primaire. L'un de ces articles pourrait peut être faire l'objet d'une publication dans notre prochain bulletin."
Jacques Devienne
Depuis soixante ans, la musique fait partie de la vie de Joël Macke
Mis à l’honneur samedi pour ses soixante années au sein de l’Union musicale d’Hazebrouck, Joël Macke, 73 ans, revient sur cette vie consacrée à la musique.
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HAZEBROUCK.
– Comment a commencé votre long parcours musical ?
« De 6 à 7 ans, j’ai effectué mon unique année de solfège avec mon frère Régis au café Le Damier, à Steenbecque, au milieu des clients. Les cours y étaient dispensés par le sous-chef de l’harmonie, Maurice, un excellent saxophoniste. En 1959, j’ai débuté l’apprentissage de la clarinette dans la menuiserie de Germain Carton, alors chef de l’harmonie de Steenbecque. Pour m’aider à garder le tempo, il enfonçait un à un les clous dans les planches du cercueil qu’il fabriquait, au rythme du morceau de clarinette ! Jusqu’alors réservé uniquement aux garçons, le Progrès Steenbecquois a accueilli les premières filles en 1968, dont mon épouse Armelle et ma sœur Maryfrance. En 1964, mon père, qui jouait du trombone à pistons, voyant que la clarinette n’était pas faite pour moi, m’a encouragé à m’essayer au trombone à coulisses. Et ça fait soixante ans que ça dure ! »
– Votre vie professionnelle, aussi, a été consacrée à la musique ?
« Oui, après cinq années d’étude à l’École Normale de Douai, de 1968 à 1973, j’ai pris mon premier poste d’instituteur, dans une école d’application à horaires aménagés en musique. En 1976, j’ai été nommé conseiller pédagogique en éducation musicale à l’inspection académique du Nord, chargé de la formation des enseignants du primaire. J’ai exercé cette fonction pendant trente ans, jusqu’à ma retraite en 2006. J’ai dirigé l’Union musicale d’Hazebrouck pendant douze ans. J’ai été professeur de trombone et de tuba à l’école de musique pendant une bonne vingtaine d’années et j’y ai créé la classe d’orchestre.
J’ai également dirigé l’Orchestre des tubas de Noël, pendant une dizaine d’années. »
– Comment votre passion de la musique a-t-elle évolué avec les nouvelles technologies ?
« Je suis maintenant graveur musical en autoentrepreneur : je mets en page des œuvres musicales manuscrites. J’en ai déjà réalisé plus de 700 depuis quinze ans. Je travaille surtout pour des maisons d’éditions musicales, un peu partout dans le monde. Je suis également formateur en informatique musicale, pour les enseignants des conservatoires et des écoles de musique du Nord-Pas-de-Calais. »
VALÉRIE BARANEK ( CLP)
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