Michel Augustyniak (promo 66 71) nous a quittés

Adieu Michel

Michel venait d’avoir 68 ans. La maladie l’a emporté.

Il s’est engagé très jeune dans la vie militante, après ses années normaliennes et, dès 1977, il a occupé un poste d’adjoint au Conseil Municipal de Masny, poste renouvelé à chaque mandat jusqu’en 2014.
Instituteur, il enseigna essentiellement aux écoles de Masny aux cités et au village.
Passionné de basket, il eut de nombreuses responsabilités au sein de la Smep de Dechy .
Conformément aux dernières volontés de Michel , il n’y aura pas de cérémonie, son corps a été transporté à l'institut du don à Lille . 


Michel Augustyniak, Jean-Paul Bridenne, Patrick Gaye et André Léger à Aniche chez Jean-Paul en septembre 2018.

Hommage à Michel Augustyniak par Jean-Paul Bridenne


Comme sur la photo, nous étions 4 comme les mousquetaires, évidemment différents mais le plus souvent complices dans nos parcours communs d’études puis de la vraie vie…  
Michel, c’était plus qu’un ami, c’était un vrai camarade : d’abord un camarade de classe de la rentrée de septembre 1962  en 6ème au Collège d’Aniche  où le hasard en fit mon voisin de pupitre, à la sortie de la FP à l’ENG en juin 1972, camarade plus que collègue, enseignant ensuite à l’Ecole du Champ Fleuri que j’avais rejoint en 1974 pour 1 an (déjà les fermetures de classe ! ) après l’année de « Service Militaire » , camarade d’idées enfin dont nous aimions débattre avec passion et qui nous avaient encore rapprochés davantage dans l’espoir et la volonté d’une société plus juste, plus fraternelle dans les victoires comme les défaites ou les désillusions. Des élèves de  « sa » cité minière du Champ Fleuri à qui il a appris à lire à ceux de CM de l’Ecole Robert du centre de Masny, ils sont des générations d’enfants mais aussi de parents, et d’habitants de Masny qui garderont de lui l’image d’un enseignant fidèle aux espérances et valeurs de  l’École Publique - celles de la République -, d’un homme engagé fidèle aussi au monde ouvrier dont il était issu, fier des origines polonaises de sa famille émigrée venue par le dur travail de la mine, reconstruire après la guerre mondiale un pays dévasté et s’y intégrer,  celle de la ferveur d’un élu  dévoué au bien-être des habitants de « sa » ville plus qu’aux ambitions personnelles.
Son départ, voulu dans la discrétion, est la marque ultime de l’homme de réflexion et d’action, animé de passions personnelles sportives ou culturelles et du militant pétri de fortes convictions,  de tolérance et de persévérance qu’il a su être à sa façon. Salut  Michel 
Jean-Paul Bridenne


Un deuxième hommage, par André Léger

Michel, 
Je l'ai rencontré pour la première fois en classe de 4 ème au collège Basuyaux d'Aniche. Nous avons réussi le concours d'EN en 1966, avons intégré cette formidable école et avons été dans la même classe de la seconde à la terminale.

Nous nous sommes intéressés à la pratique du basket-ball dès la classe de première. M. Chère, professeur d'éducation physique, n'y est pas pour rien.

Après le bac, nous sous sommes engagés au club de la SMEP Dechy (avec d'autres) dans un plan de formation des jeunes qui à terme a conduit les équipes masculine et féminine du club à jouer en nationale 3.

Michel a passé plus de 35 années au service du sport, joueur, entraîneur,  responsable de la section féminine, président du club ...

Il était instituteur, éducateur ... homme de parole et d'engagement.

Depuis ce samedi 16 novembre, je pleure la fin de 55 ans de complicité et d'amitié.

Repose en paix, mon ami.

André Léger


Un 3è hommage par Patrick Gaye, également sur la photo des "4 mousquetaires"

Comme l'a dit Jean-Paul, c'est en Septembre 1962 que j' ai connu Michel, au collège d'Aniche  en  sixième. Nous venions d'Aniche, d'Auberchicourt et lui, comme Jean-Yves, arrivait de Masny.  Jusqu'en terminale, dans la même classe avec des tas de souvenirs d'adolescents ..., l'avenir nous appartenait…  Nous avons continué à nous voir, en de maintes occasions : des bouffes - et Michel aimait bien manger -, le Basket - nous n'étions pas terribles mais on a bien rigolé ! - , Michel a poursuivi un beau parcours à Dechy (entraîneur, responsable ...), des colonies, centres aérés, des sorties - ah les caves de Bourgogne, l'histoire de la baleine et le périple arrosé à Annecy ...-. Je partageais avec Michel  le goût de la photo, du cinéma, de la musique, des voyages et j'aimais nos échanges à tous propos où,  avec passion mais toujours dans le calme, on refaisait le monde. Je t'ai vu, à l'hôpital, la veille de ton départ et tu pestais contre je ne sais qui, dans ton état second. Et puis tu as chantonné ... Ce sont tes dernières paroles qui me taraudent l'esprit. Je t'aimais, Michel. Je t'aime et 57 ans sont finis , je ne te l'ai pas assez montré ...        
Patrick Gaye


Une réaction de Bernard Mlodorzeniec :

Peu à peu, notre arbre de promotion s'effeuille... Sommes nous si vieux ?
Amitiés à tous
Bernard Mlo

Une autre évocation par Jean-Alain Cornil assortie d'une photo souvenir


Chers camarades,

Je suis très triste d’apprendre la disparition de Michel.
Grâce à ma collègue Colette Migowsky (qui le connaissait très bien) de la CDES dans les années 2000, j’avais pu le contacter lors d’une hospitalisation liée à son diabète.
Il est venu plusieurs fois à nos retrouvailles et ce fut un plaisir de le revoir et de discuter un peu avec lui.
J’étais étonné de son absence en Avril 2019 car, si mes souvenirs sont bons, il était présent en 2018.
Je sais que Jean-Paul (Bridenne) a beaucoup aidé Michel dans ses divers déplacements liés à ses problèmes de santé.
Bref, toutes mes condoléances à sa famille.
Non MLO, on n’est pas si vieux !
Prenons soin de nous pour continuer le chemin …
Se revoir, ne serait-ce qu’une fois dans l’année  nous redonne un coup de …jeune !!! et ça fait du bien…
Amitiés à tous.
Jean-Alain Cornil, promo 66/71

Bien triste nouvelle en effet.
De Michel je n'ai de souvenirs que ceux de notre classe à l'EN, souvenirs qui ne se matérialisent plus aujourd'hui que par quelques photos. Blouse blanche de rigueur ! Mais là n'est pas l'essentiel, souvenirs de moments forts qui nous ont construits.
Je sais ce que je dois à l'École Normale, je sais ce que je dois aux Normaliens.
Michel Augustyniak en était.
Mes condoléances à sa famille, à ses amis.
Daniel Lippevelde (66 71)  dit Lippo  


Très triste d'avoir appris cette nouvelle
 Je repense à toutes ces années passées ensemble avec nostalgie et je présente toutes mes condoléances  à sa famille et ses amis
Bernard Vaucelles (66 71)

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