Richard Valet (promo 55 59) n'est plus. André Pruvost (promo 64 68), son ami de longue date, nous en fait part et a représenté notre amicale à ses obsèques



 



Un hommage lui a été rendu en esperanto par l'association esperanto des Hauts-de-France :

Nia amiko Richard Valet forpasis sabaton la 15an de oktobro 2022 je la aĝo de 84 jaroj. Li tre fervoris por Esperanto dum multaj jaroj, aktivis en la loka Esperanto-movado en Bersée kaj Lillo, regule verkis en Esperanto por komencantoj, prezidis la Nordfrancian Esperanto-Federacion de 2001 ĝis 2005, kaj prezidis la Organizan Komitaton de la internacia renkontiĝo Boulogne 2005 por memorfesti en Bulonjo-ĉe-Maro la centjariĝon de la unua Universala Kongreso de Esperanto.

Ni memoras aparte lian afablecon, klerecon, bonhumoron kaj sindonemon. Ni tre dankas lin pro lia agado kaj ĉiuj momentoj travivitaj kun li. Ni multe pensas kaj subtenas lian edzinon France. Ni kondolencas ŝin kaj lian tutan familion kaj tutmondan amikaron.

Lia publika, laika funebro okazos :

📆 ĵaŭdon la 20an de oktobro 2022

⏰ je 15:30

📍 en la urba salono de Bersée (salle municipale, rue du Stade, 59235 Bersée)

🇫🇷 Richard Valet est décédé samedi dernier à l'âge de 84 ans. Passionné par la langue espéranto, il a notamment été président de la fédération Espéranto Hauts-de-France de 2001 à 2005 et du comité d'organisation de la rencontre internationale Boulogne 2005. Nous le remercions pour sa gentillesse et sa présence active tout au long de ces années. Nous adressons nos condoléances à son épouse France, à sa famille et ses amis du monde entier.

Ses funérailles laïques, ouvertes à tous, ont eu lieu ce jeudi 20 octobre 2022 à 15 h 30 à la salle municipale de Bersée (rue du Stade, 59235 Bersée).


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La Voix du Nord  du 04 décembre 2009 avait publié un article intitulé :

Espérantiste, Richard Valet s’est mis à l’écriture et a publié son premier roman, « La Boucle »

« Directeur d’école retraité, Richard Valet, de Bersée, vient de publier son premier roman « La Boucle », ... 
mais pas son premier livre... « Vive le Québec libre ! » La phrase gaullienne résonne encore aux oreilles de Richard Valet. De retour d’Algérie où il venait de faire son service militaire, l’enseignant avait la bougeotte. Pourquoi pas le Canada ? « L’affaire avait bien progressé, il était temps d’acheter nos billets », se souvient, en souriant, le septuagénaire. Et puis, il y a eu « la » phrase. « Les autorités canadiennes ont mal réagi, je ne suis jamais parti ! » Ce pays pourtant, lui qui travaillait à Mouvaux, il l’a imaginé au travers des livres.

Avec un atlas sous les yeux, il a commencé à écrire La Boucle. « J’avais la trame en tête le reste est venu au fil des jours. Mon souci quand j’écris, c’est que ma main ne va pas assez vite ! » Car le retraité reste fidèle à l’écriture manuscrite .C’est sa femme, France, qui a tapé le récit sur l’ordinateur et les copains qui sont venus donner un coup de main. On doit à sa fille, Virginie, maquettiste et peintre à ses moments perdus, les croquis qui illustrent l’ouvrage.

« Je n’ai pas eu envie de me prendre la tête, insiste, modeste, le Berséen d’adoption. Juste de raconter une histoire, de donner au lecteur l’envie de continuer pour savoir ce qui va se passer. » Pari gagné pour l’amateur érudit qui nous fait voyager dans le temps, depuis l’épisode sanglant de la Commune de Paris jusqu’à un siècle plus tard. Mais aussi de pays en pays.

Au Canada bien sûr, ce qui permet à Richard Valet de dire son admiration pour le peuple amérindien. En Algérie aussi et là, on sent poindre les souvenirs des 28 mois qu’il y a passés : « J’ai eu de la chance de faire autre chose que de perdre mon temps. Je faisais l’école pour les enfants j’organisais aussi des séances de cinéma pour les gars. J’ai découvert ce pays au contact des gamins. »

La fibre romanesque

Engagé, Richard Valet l’est au sens noble du terme. Conseiller municipal, ce qu’il cherchait, il l’a trouvé à Bersée : la campagne mais aussi « une vie associative intense ». Club photo, comité de lecture de la médiathèque et, surtout, le club d’espéranto où il a appris la langue créée à la fin du XIXe par Zamenhof pour faciliter la communication entre les personnes à travers le monde. « C’est la clef qui nous a permis d’entrer en contact avec des tas de gens, de visiter plein de pays », explique celui qui « se balade pas mal avec sa caravane ». De l’Europe de l’est à la Finlande en passant par l’Afrique, le Mexique et le Japon, les Valet ont multiplié les rencontres et les échanges de correspondance. « En apprenant l’espéranto, je me suis aperçu que je faisais rapidement des progrès et je me suis mis à écrire des petits textes jusqu’au jour où je me suis dis "Pourquoi pas en français ?" » D’abord un « petit bouquin » sur ses souvenirs d’Algérie. Puis un autre plus romancé, Le Foulard bleu, suivi par l’histoire de son père, L’Indomptable. L’écrivain ne pouvait s’arrêter en si bon chemin, relatant ensuite les souvenirs de son grand-père et d’un oncle pendant la Grande Guerre. Aujourd’hui, la fibre romanesque l’a emporté. « La Boucle ce sont des événements similaires qui se reproduisent à des époques et dans un contexte différent », précise-t-il. Mais l’écrivain a une autre idée qui lui trotte dans la tête : « De l’aventure toujours, mais au temps de Louis XIV et dans les Ardennes, une région où on va en vacances depuis toujours... » 

JEAN BISCHOFF


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