En cette période éprouvante de pandémie voici les souvenirs rafraîchissants datant de l'année 2014. Les Lewardois ont vécu un weekend de passion : les exposants, invités par l'amicale laïque, ont rivalisé d'ingéniosité et... de multiples passions, tant pour les jeunes que pour les gens âgés, pour les artistes que pour les sportifs. Les visiteurs ont pu admirer les objets exposés, poser des questions à loisir et, fait rare, assister à la création en son déroulement. L'escrime et le tennis de table ont donné lieu à des rencontres sportives.
Week end passion organisé par l'amicale laïque lewardoise présidée par André Léger (promo 66 71) et c'est filmé par Paul Majowski (promo 58 62) en 2014. Retour sur l'événement
Vacciner ou pas, c'est un débat actuel mais Michel Wencel se souvient de la lutte contre la tuberculose en 1970 et a retrouvé le carnet de timbres antituberculeux vendus en 1928 dans les écoles
(cliquer ici pour lire le document en pdf)
En 1970, Michel Wencel se souvient que l'on demandait aux écoliers de diffuser le timbre édité par le Comité National contre la tuberculose dans des carnets de 10 timbres comme celui-ci en vidéo ci-dessous :
Cela amène au débat actuel sur l'opportunité d'un vaccin contre le COVID 19 et les réflexions de Michel Wencel ci-dessous :
Une anecdote savoureuse contée par Michel au sujet du timbre antituberculeux dans les années 70 :
Au sujet de la vente des carnets, « en ce temps-là », quelques élèves avaient du mal à rapporter l’argent de la vente ou les timbres invendus. Je me souviens en particulier de l’un d’eux, un cas rare, qui ne rapportait ni l’argent ni les timbres. Un sacré filou. Il a grandi. Voici quelques années, son entreprise de pompes funèbres a dû fermer ses portes, la justice ayant mis le nez dans ses affaires. Je pense qu’il a dû changer d’air pour s’expatrier vers un pays ensoleillé. Il faut toujours « apprendre » de bonne heure !
En allemand : «Früh übt sich »
Salut et bonne fête
Michel Wencel (promo 54 58)
On peut lire sur notre site l'article complet consacré à l'histoire de la lutte contre la tuberculose en France et particulièrement à l'école.
Avant "ÉLAN", le journal normalien s'appelait "CLIN D'OEIL". Bernard Stienne (66 71) en a gardé 2 numéros dont ce spécial Noël de 1964
Ont collaboré à ce numéro de 44 pages, uniquement des normaliens (Clin d'oeil n'était pas mixte à la différence d'ÉLAN) :
ÉLAN n°8 (1969-70) de la collection privée de Bernard Stienne est en ligne sur le blog et le site de l'amicale des anciens normaliens
Et voici la 8ème numérisation d'Élan.
Ci dessous le sommaire des 20 pages avec les auteurs des principaux articles :
Pour lire la suite, c'est ici : cliquer sur le lien
Vous pouvez consulter l'ensemble des titres déjà scannés sur le site de l'amicale danns la page : l'Oeuvre des nôtres
GÉRARD HOULLIER N'EST PLUS, MARC DELMOTTE NOUS EN FAIT PART ET SE SOUVIENT DE LUI COMME CHAMPION DE HANDBALL AVEC L'ÉQUIPE DE L'ENG EN 1966-67
Lu dans le courrier des lecteurs de la Voix du Nord :
MES SOUVENIRS DE GÉRARD HOULLIER
Nous nous sommes rencontrés, avec Gérard Houllier, à l’école normale de Douai en 1969. Il se spécialisait pour le professorat d’anglais et moi pour celui d’éducation physique. Nous partagions notre passion pour le football.
Une anecdote de cette époque : un stage à l’étranger était au programme des études et la destination (Angleterre, Allemagne, Suisse…) était tirée au sort. Gérard devait aller en Suisse et moi-même en Angleterre. Il m’a demandé si l’on pouvait échanger… c’est ainsi que je me suis retrouvé à Porrentruy, en Suisse et Gérard… à Liverpool ! C’était prémonitoire… Nous nous sommes retrouvés lors d’un stage d’éducateurs de football au CREPS de Wattignies. J’étais alors stagiaire et lui, déjà, encadrant avec Michel Vandamme et Jules Bigot entre autres…
Un peu plus tard, au stage d’entraîneurs à Vichy, alors qu’il quittait le RC Lens pour le PSG, nous étions voisins de chambre et passions des heures à peaufiner des exercices de foot. Il adorait ça. Au-delà de sa carrière et de son palmarès, ce sont ces petits souvenirs que je garderai de Gérard.
Décès de Gérard Houllier : de la folle aventure de Nœux jusqu’à Lyon, une carrière mouvementée
La folle aventure de Nœux-les-Mines
Le premier titre avec le PSG
L’équipe de France et le traumatisme de la Bulgarie
L’aventure anglaise
Le retour en France, les titres à Lyon
Un nouvel ÉLAN, de l'année scolaire 68 69, nous est proposé à la lecture par Bernard Stienne. On y trouve quelques pépites
PAGE DE COUVERTURE
SOMMAIRE :
Ont participé à la rédaction notamment : HANON GÉRARD,(TD2), PACCOU BERNARD (1D2), DEVILLE (TD2), BILLON, (TD1), DUPONCHEL, DEWILDE
Des sujets sérieux sont abordés tels : la guerre au Vietnam, dans "Stop the war" signé Hanon Gérard, la religion dans "Nous avons besoin de croirte" signé Dewilde, Ghandi dans "la lumière de l'Inde", signé Paccou Bernard
D'autres thèmes, plus légers, sont abordés :
- "le Flirt" par Ivana Polisini,
- "la faune estudiantine" au sujet de la correspondance en cachette pendant les cours entre normaliens et normaliennes, rédigé par "Path"
- "petite correspondance d'ennui" au sujet de l'ennui pendant les cours jugés insipides ou ennuyeux, signé "Path"
Nous avons aimé un poème rédigé par "Florence" qui évoque les normaliens et normaliennes séducteurs et leurs déboires :
Lorsque, dans les rues de Douai,
Vous le verrez passer,
Le tête haute et l'âme fière,
Mademoiselle, faites votre prière,
Car c'est un être dangereux,
Recherché de Tournai à Roeulx.
Sous ce cheveu discipliné,
Ou complètement électrisé
(plusieurs espèces sont permises
pour éviter toute méprise),
Se trouve un roseau pensant,
Un cerveau froid, un Don Juan.
Mais aussi un danger permanent,
Qui laisse aux filles un coeur saignant.
Ce splendide animal,
Bien étrillé et bien brossé,
Sort tout droit de l'Ecole Normale
Vous l'avez déjà toutes deviné.
Mais il a un pendant féminin, hélas !
Qui telle une jument de race,
Va toujours se pavanant,
Ce qui est, avouons-le, bien tentant
Une oeillade en coulisse suffit,
Tout de suite vous êtes pris
Par cette lionne en mini-jupe,
Qui fait pâlir d'envie les pin-ups,
Mais hélas, vous l’ennuyez bientôt,
Et vous voilà le bec dans l’eau.
Car trois heures de liberté,
Ce n’est vraiment pas assez pour flirter !
En effet, pas de veine,
Vous avez eu une normalienne !
FLORENCE
Pour lire le document scanné en pdf, rendez-vous sur le site internet, dans la page l'oeuvre des nôtres : ÉLAN N°7 (68-69) : cliquer sur le lien
Avant les diaporamas et les vidéos, les écoliers bénéficiaient des affiches scolaires éditées sur des thèmes variés, jusque dans les années 80
Les affiches scolaires ont longtemps été les seuls supports visuels pour les écoliers avant les diaporamas, les vidéos jusque dans les années 80. Cliquer pour agrandir et faire défiler
Un nouvel Élan pour Sainte Catherine et Noël, paru en décembre 1967, envoyé par Bernard Stienne, promo 66-71
Les problèmes techniques n'ont pas eu raison de mon obstination.
Voici, comme promis, la sixième numérisation de ce bulletin.
Le thème "Noël" est tout à fait d'actualité.
Un petit compte rendu du bal de sainte Catherine évoque un moment tant attendu par les "deux côtés du mur du potager"...
Le lever d'un normalien est présenté sous forme d'organigramme. Sa logique sera nécessaire à l'évolution de l'informatique quelques années plus tard.
Quelques autres découvertes intéressantes figurent dans cet exemplaire.
BERNARD STIENNE,
Le sommaire est riche et varié :
Pour lire ce numéro d'Élan en entier, c'est ici : cliquer sur le lien
Jacques Devienne (promo 67 70) nous rapporte cette anecdote concernant un directeur d'école normale, très discret, Monsieur Virel, que les élèves-maîtres de l'époque 1967-1976 ont connu forcément même si ses apparitions étaient rares dans les couloirs de son école. La porte de son bureau était d'ailleurs, comme c'est rappelé dans cet article, agrémentée d'un feu tricolore (pour filtrer les solliciteurs)
Bonjour,
Tu voudras bien trouver ci-joint le récit d'une anecdote concernant un ancien directeur de l'ENG. Amicalement Jacques DEVIENNE (67/70)
A BON ENTENDEUR…
Il me reste pas mal de souvenirs plus ou moins agréables des années passées à l’école normale de Douai. La lecture de la liste des anciens directeurs de cette vénérable institution a ravivé l’un d’eux.
Un surveillant entre dans la classe pendant un cours et s’adresse à moi : « Devienne vous êtes convoqué chez Monsieur le Directeur ». Il sort sans plus d’explications. J’essaye de me concentrer sur le cours mais les questions se bousculent dans ma tête : « pourquoi cette convocation ? pourquoi moi ? ai-je commis quelque chose de répréhensible ?" A l’heure dite j’arpente, un peu inquiet, les couloirs dans la direction du bureau de Monsieur le Directeur.
Dans l’antichambre je retrouve quelques camarades et nous découvrons que nous sommes tous musiciens ; la convocation doit donc avoir rapport avec la demande d'autorisation de sortie que nous avons déposée pour aller suivre les cours au conservatoire. Cette hypothèse détend un peu l’atmosphère en dépit de la solennité du décorum ; double porte capitonnée et feu tricolore (!) à l’entrée du Saint des Saints .
Nous entrons dans le temple et nous nous alignons debout devant le bureau. Monsieur le Directeur commence à nous délivrer son message, il est question de " chance que nous avons d'obtenir cette autorisation", "de confiance qui nous est accordée","de responsabilité de futurs éducateurs"... Il parle très bas, il chuchote presque, ses propos sont difficilement perceptibles et nous sommes tous très concentrés. Je remarque un peu plus tard que mon voisin, par ailleurs excellent pianiste (il s'appelait, je crois, Merlin) tourne lentement la tête pour diriger son oreille droite vers Monsieur le Directeur et mieux entendre. Il fait ce geste très lentement pour éviter qu'il ne soit remarqué et j'ai très envie d'en faire de même. Soudain le Directeur s'adresse à lui :
- "Monsieur vous êtes musicien ?"
-"Euh... oui ..." bafouille mon voisin
-"Et vous ne m'entendez pas ?" dit le Directeur dont la voix est devenue soudain beaucoup plus forte et dont la colère est perceptible.
- "Euh... j'ai un peu de mal..."
- "vous avez des problèmes d'audition ? c'est gênant pour un musicien..."
- "euh, non, je ne crois pas ..."
La tension est forte je pense que mes camarades ont, à ce moment, envie de dire : "nous non plus nous n'entendons pas" mais personne n'ose intervenir. Monsieur le Directeur reprend son discours il est manifestement déstabilisé et je dois avouer que je redoute d'être saisi d'un rire nerveux.
Au sortir du bureau notre autorisation en main nous n'avons pas pu nous empêcher de charrier notre camarade et son "oreille absolue". Aujourd'hui je me demande quelle serait la réaction des jeunes lycéens face à pareille scène... Autre temps ...
Jacques DEVIENNE (promo 67/70)
PS : si quelqu'un a dans ses archives une photo de M. Virel, nous sommes preneurs afin de poursuivre sur le site internet de l'amicale l'évocation des 19 directeurs qui se sont succédé à la tête de l'école normale d'instituteurs de Douai de 1834 à 1991
Un nouvel exemplaire du journal normalien ÉLAN de l'année scolaire 1966 1967 scanné par notre camarade Bernard Stienne
Page de couverture D'ÉLAN N°5 (1966-1967)
SOMMAIRE
En feuilletant les pages de ce numéro, nous avons découvert un contenu riche et varié malgré les moyens limités en impression. Le sommaire ne nous en donne qu'un aperçu imparfait :
- la tribune libre aborde la question ce cette catégorie de normaliens éternels insatisfaits et négatifs dans leur comportement.
- "Algérie 65" rend compte d'une rencontre avec des instituteurs français en Algérie dans le cadre d'un stage effectué avec le syndicat par deux normaliens de 4B, Michel Laurent et Jacques Legoeul, 3 ans seulement après l'indépendance. C'est très instructif
- "à propos de la Coopé" qui évoque les débats d'alors sur son fonctionnement et sa finalité et qui est signé par l'ancien président Laurent Michel et le nouveau H.P. Tetard (sc ex 2)
- "Mode en 65" par Hubert Quennesson (Philo) sur un ton humoristique
- "la jeunesse délinquante" et l'éducation surveillée : voilà un très bon article de fond bien étayé par des entrevues avec M. Berton, substitut du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Douai, Mecz, délégué permanent à la liberté surveillée, Gorillot, directeur du centre d'apprentissage artisanal de Phalempin
- "dans la Rue", un fait divers sordide puisqu'il s'agit d'un accident mortel raconté avec talent par Lucien Roche de 4B
- "Fonction du cinéma" par Laurent Michel 4B
- "le Carnaval" ses origines et ses variantes de Nice à Dunkerque par Patrick Patte 2D
Voici l'introduction du récit de la rencontre avec des instituteurs français à Alger en 1965 :
"ALGÉRIE 65
Délégués du Syndicat national des Instituteurs, nous avons effectué du 10 au 18 avril un stage de formation à ALGER, en collaboration avec les camarades de l’APIFA (association professionnelle des Instituteurs Français en Algérie ).
Influencés par des journaux tels que Paris-Match, France-Soir , etc.., nous pensions trouver dans ce pays nouvellement indépendant deux catégories d'individus : d'une part, les Algériens que l'on croyait farouchement anti-Français, et d'autre part, les résidents Français que nous soupçonnions fort de néo-colonialisme .
La réalité est autre ."
ON POURRA LIRE INTÉGRALEMENT CE NUMÉRO DE 36 PAGES EN FORMAT PDF SUR LE NOUVEAU SITE DE L'AMICALE DES ANCIENS NORMALIENS DANS LA PAGE "L'OEUVRE DES NÔTRES" EN CLIQUANT SUR CE LIEN
En février 2007, Stéphan Marcinkowski est fait Chevalier dans l'Ordre National du Mérite
Paul Majowski (promo 58 62) a filmé la cérémonie qui s'est déroulée dans l'ancienne chapelle de l'ex-école normale de Douai.
Dans la première vidéo, on prendra connaissance de l'éloge rendu par son camarade de promo Christian Lelièvre (promo 54 58). On reconnaîtra avec émotion Jean Joly évoquant en quelques mots les mérites de Stéphan, lequel est, ne l'oublions pas, président de l'amicale des anciens normaliens de Douai depuis 40 ans
Dans la deuxième vidéo, le discours de Jean-Yves Herbeuval, Inspecteur général de l'Éducation Nationale, parrain du récipiendaire.
Festival des nomades par Bernard Stienne (promo 66 71)
Qui se souvient de Roger Beaucarne, l'avant dernier directeur de l'école normale d'instituteurs de Douai de 1976 à 1984 ?
Bernard Mutelet, le dernier à avoir dirigé l'école normale d'instituteurs de Douai. Georges Wosik, promo 76 78, nous fournit deux textes précieux sur son arrivée à Douai en 1984 et son départ en 1991
Qui se souvient de Bernard Mutelet ? Il fut le dernier des directeurs de l'école normale de Douai, de 1984 à 1991, date de la création des IUFM. Nous lui avons consacré un article sur notre nouveau site normalien (cliquer sur le lien ) mais nous faisons appel à ceux qui l'ont connu pour nous aider à compléter la fiche biographique qui lui est consacrée. Envoyez vos témoignages ou documents à engiufmdouai@gmail.com
Premier texte :
deuxième texte :
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