Écoles
normales supérieures
|
Bulletin 2008-1 de l'Association des élèves et anciens élèves Lyon, Fontenay-aux-Roses, Saint-Cloud.
Compte rendu de Jean HAREMZA (Lettres Saint-Cloud 1947 et Inspecteurs Saint-Cloud 1955).
Extrait :
En 1984, les Éditions Privat ont publié une "Histoire de Vendôme et du Vendômois" sous la direction de Paul Wagret. Deux co-auteurs, Loisel et Vassort, ont pensé donner un successeur à ce livre depuis longtemps introuvable. Ils ont pu réunir une quinzaine de spécialistes (historiens, préhistoriens, géologues et archéologues).
a) la mise à jour des connaissances, intégrant
les nombreuses recherches menées depuis plus de deux décennies ;
b)
une iconographie considérablement enrichie (400 documents traités
en couleur), voulue comme contribution à la fois démonstrative et
esthétique ; c) 27 "doubles pages", donnant un effet de
"zoom" sur un fait, un personnage ou un lieu.
[...] J'ai ce superbe volume entre les mains : c'est un chef-d'oeuvre ! Bel objet : on réunit rarement une couverture, des illustrations (400 documents en quadrichromie) de cette qualité [...].
Parmi tous ces spécialistes, pour la plupart vivant dans la région ou y ayant des attaches, citons au moins le géologue Henri-Jean Soudet, qui a réalisé pour la circonstance une nouvelle carte géologique du Vendômois, appelée à faire référence. Pour ma part, je tiens à y ajouter des auteurs de "doubles pages" : François Lebrun, professeur émérite d'histoire, Université de Rennes II et l'archéologue Claude Leymarios (fouilles du château de Fréteval). Il faudra sans doute attendre un nouveau quart de siècle avant que des chercheurs reprennent le collier sur le même thème !
Une nouvelle phase heureuse semble s'ouvrir pour l'histoire régionale [...].
[...] J'ai ce superbe volume entre les mains : c'est un chef-d'oeuvre ! Bel objet : on réunit rarement une couverture, des illustrations (400 documents en quadrichromie) de cette qualité [...].
Parmi tous ces spécialistes, pour la plupart vivant dans la région ou y ayant des attaches, citons au moins le géologue Henri-Jean Soudet, qui a réalisé pour la circonstance une nouvelle carte géologique du Vendômois, appelée à faire référence. Pour ma part, je tiens à y ajouter des auteurs de "doubles pages" : François Lebrun, professeur émérite d'histoire, Université de Rennes II et l'archéologue Claude Leymarios (fouilles du château de Fréteval). Il faudra sans doute attendre un nouveau quart de siècle avant que des chercheurs reprennent le collier sur le même thème !
Une nouvelle phase heureuse semble s'ouvrir pour l'histoire régionale [...].
JEAN
HAREMZA
Peu
de temps après avoir écrit ce texte — peut-être le
dernier paru sous sa signature — Jean Haremza nous a quittés
aussi discrètement que brutalement. La perte est considérable
pour les siens et ses nombreux amis, mais au-delà pour tous ceux
qui sont attachés à la culture en Loir-et-Cher.
|
EN SA MÉMOIRE, NOUS REPRODUISONS CI-DESSOUS CE MAGNIFIQUE POÈME DE RONSARD QUI PARLE À NOS COEURS NOSTALGIQUES :
Pierre de RONSARD (1524-1585)
Quand je suis vingt ou trente mois
Quand je suis vingt ou trente mois
Sans retourner en Vendômois,
Plein de pensées vagabondes,
Plein d'un remords et d'un souci,
Aux rochers je me plains ainsi,
Aux bois, aux antres et aux ondes.
Rochers, bien que soyez âgés
De trois mil ans, vous ne changez
Jamais ni d'état ni de forme ;
Mais toujours ma jeunesse fuit,
Et la vieillesse qui me suit,
De jeune en vieillard me transforme.
Bois, bien que perdiez tous les ans
En l'hiver vos cheveux plaisants,
L'an d'après qui se renouvelle,
Renouvelle aussi votre chef ;
Mais le mien ne peut derechef
R'avoir sa perruque nouvelle.
Antres, je me suis vu chez vous
Avoir jadis verts les genoux,
Le corps habile, et la main bonne ;
Mais ores j'ai le corps plus dur,
Et les genoux, que n'est le mur
Qui froidement vous environne.
Ondes, sans fin vous promenez
Et vous menez et ramenez
Vos flots d'un cours qui ne séjourne ;
Et moi sans faire long séjour
Je m'en vais, de nuit et de jour,
Au lieu d'où plus on ne retourne.
Si est-ce que je ne voudrois
Avoir été rocher ou bois
Pour avoir la peau plus épaisse,
Et vaincre le temps emplumé ;
Car ainsi dur je n'eusse aimé
Toi qui m'as fait vieillir, Maîtresse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire