Danièle DAVOINE-PRIN, son épouse,
Régis et Régine DAVOINE-BOURDON, ses enfants,
Rémi, Margaux, Nathan, ses petits-enfants,
Ses frères, sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, neveux et nièces,
Ses cousins et cousines,
Toute la famille,
Ses voisins et ses amis socialistes,
Le Docteur LENOIR, son médecin,
Cindy, Vanessa, Claire, ses infirmières,
Le personnel de Silver Home Services,
ont la tristesse de vous faire part du décès de
Bernard DAVOINE
Ancien député de la 5ème Circonscription du Nord
Ancien Maire de Wavrin
survenu à Loos, le 18 avril 2023, à l’âge de 82 ans.
La cérémonie d’adieu aura lieu le samedi 22 avril 2023 à 15 heures 30
au crématorium d’Herlies.
Réunion au crématorium à 15 heures 15.
Une dernière visite peut lui être rendue au Salon Funéraire BUCHET
83, rue du Général Koenig à Wavrin.
Visites : mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 18h et samedi de 10h à 14h.
La Voix du Nord lui a rendu hommage dans cet article le 18 avril 2023:
Bernard Davoine, ancien député-maire socialiste de Wavrin, est décédé
C’est une figure politique du secteur des Weppes qui est décédée cette nuit. Bernard Davoine, socialiste, a été maire de Wavrin pendant près de 30 ans jusqu’en 2012, et député pendant deux mandats. Il avait 82 ans.
Bernard Davoine a été maire de Wavrin pendant près de 30 ans. Il avait démissionné en 2012, à 71 ans: «Je n’ai plus le dynamisme et la pugnacité.»
Bernard Davoine, à gauche, lors du passage de flambeau à Romuald Ménégatti, en 2012.À Wavrin, Bernard Davoine passait la main après 30 ans de mandat de maire. PHOTO ARCHIVES PIERRE LE MASSON | |
Il avait quitté la vie politique en 2012 mais plus de dix ans après, son nom et son héritage sont encore partout à Wavrin. « Pour tout vous dire, rien que le week-end dernier, on m’a demandé des nouvelles de lui », relate l’actuel maire, Alain Blondeau. « L’époque Bernard Davoine », comme le citent régulièrement les habitants, a marqué et façonné la ville.
Originaire du Cambrésis, Bernard Davoine était arrivé à Wavrin comme prof d’EPS et a enseigné à des générations de Wavrinois au collège. Féru de sport et notamment de handball – il avait joué en Nationale 1, ce qui lui a d’ailleurs valu des soucis de genou – il était entré au conseil municipal en 1977, élu maire en 1982 : il est resté à la tête de la ville pendant près de 30 ans.
Les infrastructures de la ville
Deux ans après son arrivée, EDF annonçait la fermeture de la Centrale des Ansereuilles pour 1986, l’événement qui l’a le plus marqué, racontait Bernard Davoine dans une interview donnée en 2012 : « La taxe professionnelle de la centrale, c’était la moitié du budget. » Le socialiste bâtit néanmoins les équipements qui ont fait passer Wavrin d’un village à une commune centrale des Weppes : zone des Ansereuilles, Maison de l’Olivier, Maison de la Petite Enfance, centre culturel du Moulin, Halle des sports, logements sociaux…
Politiquement, il était un pur socialiste, « mais pas un éléphant. Il était surtout très humain, très proche de sa population », note Alain Blondeau. « Même chez les agriculteurs, qui ne sont pas l’électorat naturel des socialistes, il était apprécié car il allait au charbon pour les défendre, rebondit Alain Richard, secrétaire de l’actuelle section PS de Wavrin. Il était proche des milieux populaires, tout en ayant une envergure intellectuelle (…). Au premier contact, on était impressionné, on le trouvait grandiloquent mais quand on le connaissait mieux, on sentait qu’il était prêt à aider. Il était aussi écologiste. Le parc de la Deûle, c’est une initiative de Pierre Mauroy mais c’est lui aussi. »
Les drapeaux en berne
Bernard Davoine était un «pur socialiste, qui voulait oeuvrer pour les masses populaires», commente Alain Richard, secrétaire de la section PS de Wavrin.
Pierre Mauroy que Bernard Davoine admirait. Le socialiste a aussi eu un destin national, élu député de 1993 à 2002. En 1997, il était devenu suppléant de Martine Aubry – pour laquelle il a eu des mots assez durs : « Chez elle, les sentiments n’ont pas la place » – mais a retrouvé son siège à l’assemblée quand elle est devenue ministre.
Le maire de Wavrin, Alain Blondeau, annonce que cet après-midi, les drapeaux de la ville seront en berne : « On se doit de respecter les gens qui ont donné beaucoup. On sait ce que la ville lui doit. »
Alain Blondeau: «Il a été très formateur pour moi»
En 2012, Bernard Davoine démissionne, passant la main à Romuald Ménégatti : « À 71 ans, je n’ai plus le dynamisme, la pugnacité nécessaire à la fonction de maire », déclare-t-il alors. Deux ans plus tard, c’est la liste adverse d’Alain Blondeau qui remporte l’élection. Ce dernier a longtemps été dans l’opposition face à Bernard Davoine, connu pour être très cassant. Mais Alain Blondeau n’en garde aucun ressentiment : « Ce n’est pas forcément connu mais quand j’ai voulu m’engager, je suis d’abord allé voir Bernard Davoine en lui disant : je veux m’investir pour la ville. Il m’a répondu : il suffit de prendre une carte au parti socialiste. Vous connaissez ma conception de la politique (1), j’ai dit non. Il a été très formateur pour moi car il était habitué aux joutes et au départ, en conseil municipal, j’ai beaucoup subi. Mais en dehors du conseil, c’était un homme très gentil. C’était un homme de terrain qui a tout fait pour garder l’intérêt attractif de Wavrin, qui était l’ancienne capitale des Weppes. »
(1) Alain Blondeau juge que la politique nationale ne doit pas interférer avec les questions locales.
Parc de la Deûle, RN 41: l’héritage
Plusieurs élus ou anciens élus du secteur ont commencé à réagir au décès de Bernard Davoine qui a été une figure pour tout le territoire. À son actif notamment : la création du parc de la Deûle.
Philippe Barret, l’ancien maire de Santes (également pendant 31 ans), l’a côtoyé pendant des années et raconte : « On a beaucoup travaillé ensemble notamment sur le parc de la Deûle, quand nos trois communes, Wavrin, Santes et Houplin-Ancoisne se sont lancées. Nos différences politiques n’ont pas joué, on voulait préserver nos territoires. »
Autre gros dossier qu’il a défendu en tant que député, notamment : la mise à deux fois deux voies de la RN 41 : « C’était une trois voies assez dangereuse. Il a beaucoup travaillé dessus. » Éric Bocquet, sénateur communiste, rebondit : « C’était un homme qui pesait dans les Weppes. Je me souviens notamment de la bataille qu’il avait initiée et portée pour demander le doublement de la RN 41. »
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