Jean Clisant, directeur de l'école normale de Douai de 1963 à 1967 était un basketteur de haut niveau en son jeune âge normalien, comme nous le révèle une coupure du Figaro en date du 9 octobre 1939





On sait peu de choses de Monsieur Clisant, car il n'est resté que 4 ans à la tête de l'école normale de Douai après avoir dirigé l'école normale des Ardennes à Charleville de 56 à 63 où il a laissé de bons souvenirs de son passage auprès des normaliens ardennais "en tant qu'ardent défenseur, et critique acerbe à la fois, de l'Etoile de Charleville alors à son apogée. Sportif, il l'était d'ailleurs, en tant que basketteur au sein de l'école normale de Dijon où il fut élève maître. On a retrouvé une coupure de presse du Figaro du 9 octobre 1939 le montrant au sein de l'équipe de basket finaliste du championnat de France.



Si vous avez des souvenirs le concernant, ce serait bien de nous les communiquer afin de compléter nos informations et d'en faire profiter tous ceux qui l'ont connu à l'école normale de Douai

Consultez la liste complète des 19 directeurs de l'école normale de Douai en cliquant sur le lien suivant du site de l'amicale  


Suite à cet appel, Jean-Paul Bridenne (promo 66 71) nous adresse ce dimanche 26 février 2023 les précisions suivantes suite à ses recherches :


Jean CLISANT l'ancien directeur de l'Ecole Normale de Douai de 1963 à 1967

Il serait né à Viriat et décédé à Bourg en Bresse (Ain), 

Monsieur Jean CLISANT est décédé le 15 février 1999 à 79 ans Bourg-en-Bresse Viriat

(source recherche nécrologique sur le net)

A son départ de l'ENG, à la rentrée 1967, il a pris la direction du CNPS à Beaumont-sur-Oise

CNEFASES (Beaumont-sur-Oise 95) - INSHEA
https://www.inshea.fr/sites/default/files/www/sites/default/files/... · Fichier PDF

CNEFASES (Beaumont-sur-Oise 95)

1947 Création du Centre National de Pédagogie Spéciale (CNPS).

1951 Le CNPS est un établissement public d’Etat.

1956 Le CNPS a pour mission d’assurer la formation professionnelle des instituteurs et institutrices publics chargés de l’enseignement des classes et écoles spécialisées qui reçoivent des enfants et des adolescents déficients ou atteints de troubles du caractère, ou en danger moral, et celle des instituteurs et institutrices publics chargés de la fonction de surveillance et d’éducation des élèves en internat dans ces établissements.

1973 Le CNPS devient le CNEFASES, Centre national d’Etudes et de formation pour l’Adaptation scolaire et l’Education spécialisée.

1991 Le Cnefases devient centre régional, pôle de formation intégré à l’IUFM de Versailles

1997 Rattachement du Cnefases au Cnefei.

2002 Fermeture définitive et dévolution du patrimoine du Cnefases au Cnefei. Le centre était fermé de fait depuis 1997.

 

L'amicale des anciens élèves de l'école normale d'instituteurs de Douai a été été créée officiellement en Novembre 1949. Dans les faits, elle est beaucoup plus ancienne et a même fonctionné pendant un temps comme un syndicat professionnel

Fac similé du Journal Officiel du 16 décembre 1949 relatant la création de l'amicale des anciens élèves de l'école normale de Douai


L'origine de l’Association des anciens élèves de l'École normale de Douai est en réalité beaucoup plus ancienne :




L'Association des anciens élèves de l'École normale de Douai fut fondée en 1868. En ce qui concerne les changements successifs de sa dénomination, elle est devenue :

- Association des anciens élèves de l'École normale et des instituteurs [laïques] du Nord en 1881

- Association des anciens élèves de l'École normale et des instituteurs et institutrices laïques en 1893

- Association des anciens élèves des Écoles normales en 1921


 En septembre 1881 l'association décide de s'ouvrir à tous les instituteurs et non seulement à ceux issus de l'École normale « afin de supprimer toute inégalité, toute cause d'abstention, nous vous proposons d'ajouter à nos statuts un article donnant à tous les instituteurs du Nord les mêmes droits qu'à ceux qui sont sortis de l'EN » : ainsi, de 1881 à 1885, les membres passent de 350 à 1130.

À partir de 1931, l’association porte en sous-titre : Syndicat professionnel des institutrices et instituteurs publics du Nord.

Parmi les présidents successifs de l'Association, on relève les noms de V. Tilmant, F. Dubus, Bruno, Dartus, Pierre Lesur, R. Margri.

Secrétaires successifs : J. Monier, Debehaigne, Fontaine, Huriez, A. Bonnet.

La parution de la revue est mensuelle, bimestrielle puis à nouveau mensuelle. 22/26 cm, 100/540 p., cotisation 3/30 F ; de 1 400 à 2 250 exemplaires.

Elle est éditée à Douai par l'Association puis à Lille chez Robbe. Siège social : 5 place de la Gare (Douai), puis 10 Grand'Place (Lille).


L’Objectif de l'Association à l'origine.


« Notre association a été fondée en 1868 dans le but :

1 - de créer et d'entretenir entre ses membres un lien réel de sympathie et des relations d'amitié ;

2 - de contribuer aux progrès de l'enseignement laïque et à la défense des intérêts, tant moraux que matériels, de ses membres ;

3 - de se rendre utile les uns aux autres en venant en aide aux orphelins admis aux écoles normales du département qui ne pourraient pas faire les frais du trousseau ;

4 - de donner des encouragements aux anciens élèves et aux instituteurs laïques en général, qui auront contribué aux progrès de l'enseignement, ou qui se seront signalés par des actes de dévouement de nature à honorer le corps des instituteurs.

L'association publie un bulletin qui reproduit le compte-rendu des travaux de chaque assemblée et des études pédagogiques. Après la loi de 1882, ce bulletin a donné des séries de leçons et des cours suivis sur les différentes matières et facilité ainsi l'application des programmes établis en conformité de la loi. L'association ne recevait d'abord que les anciens normaliens de Douai, dans la suite, elle a admis les instituteurs publics laïques non sortis de l'école normale et les institutrices publiques laïques » (novembre 1899).


La revue contient :

– Leçons et devoirs commentés, pour l'école élémentaire, dans les différents niveaux, en français, mathématiques et dessin ; dictées expliquées, choix de récitations, lectures ; devoirs d'agriculture et d'horticulture sous forme de lectures et de dictées ; poésies.

– Articles de pédagogie et comptes rendus de conférences pédagogiques.

– Nouvelles sur la vie scolaire de la région, la vie des instituteurs réflexions sur les matières enseignées ; nouvelles d'autres associations d'instituteurs ainsi que de congrès d'enseignement et de la Fédération des amicales.

– Textes officiels et commentaires sur la scolarisation des enfants employés dans les manufactures du Nord.

– Préparation aux différents examens et concours et, notamment, au certificat d'aptitude pédagogique, au brevet de capacité, aux brevets supérieur et élémentaire, à l'entrée à l'école normale, au certificat d'études et aux concours de bourse d'enseignement primaire.

– Supplément annuel : « catalogue de livres de prix et d'ouvrages pour bibliothèques populaires et bibliothèques pédagogiques » dressé par l'association.

– Partie corporative : traitements, retraites (des comparaisons sont faites avec l'étranger).

– Nouvelles de l'association; liste des membres ; nécrologie.

– Tribune libre, bibliographie.




Nos sources


Edgard Lecerf, promo 55 59 s'en est allé discrètement le 4 avril 2021. C'est son camarade de promo, Maurice Despretz qui nous en a fait part. Après son passage à l'école normale de Douai, Edgard Lecerf avait eu une brillante carrière comme basketteur à Denain, jusqu'au championnat de France


 

Voici l'article paru dans la Voix du Nord lui rendant hommage :

Basket: Edgar Lecerf, joueur de la grande époque de Denain Voltaire, s’en est allé

Umberto Battist, promo 54 58, n'est plus. Instituteur, Député-Maire de Ferrière-la-Petite et de Jeumont, il est décédé à Ferrière-la-Petite, le 16 avril 2021 à l'âge de 81 ans.



Voici l'article paru dans la Voix du Nord le 17 avril 2021 lui rendant hommage :

Umberto Battist, l’humaniste politique qui portait la justice sociale en bandoulière, est décédé

Umberto Battist, 82 ans, est décédé vendredi soir. Maire de Ferrière-la-Petite, de Jeumont, député du Nord, secrétaire de section du Parti socialiste, il aura empoigné chacune de ses missions avec beaucoup d’engagement. Toute la classe politique est sous le choc.





Michel Rocard, Pierre Mauroy, Pierre Bérégovoy… il en aura côtoyé des ministres. Umberto Battist est mort vendredi soir. Il laisse un bassin de la Sambre orphelin de ses combats et de ses engagements politiques et humains. Un territoire qu’il a profondément aimé, lui, le fils d’immigrés italiens, jusqu’à lui consacrer sa vie.

Il nous avait expliqué voilà quelques années avoir été élevé avec l’idée « qu’étant étranger, on ne devait pas faire de bruit  », il aura finalement fait tout le contraire.

C’est très tôt qu’il s’engage en politique, au PSU avec Michel Rocard. Et si plus tard, il rejoint le Parti socialiste, il gardera de sa proximité avec Michel Rocard, une identité marquée qui fera de lui « une personnalité à part dans le paysage politique local et régional », explique Rémi Pauvros.

Umberto Battist a été maire pendant douze ans (1977 à 1989) de Ferrière-la-Petite, village dans lequel il posera définitivement ses valises avec Marcelle, son épouse. En 1989, il remporte la ville de Jeumont, il n’y fera qu’un mandat. Mais assez pour marquer de son empreinte « le Watissart, dont il a favorisé l’aménagement et le centre-ville avec la première reconstruction  », témoigne l’ancien élu Jean-Michel Rousseaux.

Un homme de tous les combats

En 1981, après la victoire de François Mitterrand, il est élu député. Entre les deux tours des législatives, l’ancien maire de Ferrière-la-Grande, Philippe Dronsart, se souvient d’un meeting «  à la salle des fêtes de Sous-le Bois, il avait fait venir Julos Beaucarne ». Tout le monde avait chanté, Umberto Battist le premier. Son naturel lui avait d’ailleurs valu de faire le buzz, malgré lui, le jour où il est entré dans l’hémicycle sans cravate. Il y fera un second tour de piste de 1988 à 1993, et décrochera un poste de vice-président à la région, de 1992 à 1998, sous le mandat de Marie-Christine Blandin.

1982: Umberto Battist discute avec Pierre Mauroy, alors Premier ministre, en plein combat pour défendre l’industrie sidérurgique sambrienne. PHOTO ARCHIVES
1982: Umberto Battist discute avec Pierre Mauroy, alors Premier ministre, en plein combat pour défendre l’industrie sidérurgique sambrienne. PHOTO ARCHIVES

« Il a toujours été un pilier pour moi »

Est-ce parce qu’il était instituteur de métier, en tout cas, Umberto Battist a toujours été guidé par l’envie de transmettre. « J’avais 14 ans quand il a demandé à mes parents si je pouvais l’accompagner à un meeting de Michel Rocard à Valenciennes », témoigne aujourd’hui Rémi Pauvros, dont ce souvenir va traverser toute son existence. Tout comme Benjamin Saint-Huile conserve chaudement une réponse manuscrite de Umberto Battist, alors maire de Jeumont. C’était en 2001 «  je l’avais interrogé sur la politique jeunesse ». À partir de là, les deux hommes ne se sont plus quittés. C’est même lui qui a pris le pari de mettre Benjamin Saint-Huile, tête de liste en 2008, à Jeumont. Depuis, celui qui est devenu président de la Communauté d’agglomération Maubeuge-val de Sambre, prenait très souvent conseil auprès d’Umberto Battist. « Il a toujours été un pilier pour moi », confirme Benjamin Saint-Huile, profondément ému par cette disparition soudaine.

Lors des dernières municipales, Umberto Battist avait soutenu Thomas Piette, décidé à prendre la mairie de Ferrière-la-Petite. « Je l’ai connu à Jeumont, j’étais gamin, il était mon maire », se remémore le jeune élu. Les deux hommes s’étaient retrouvés quand Thomas Piette était entré au Parti socialiste. « Nous avons milité ensemble ». Plus tard, Thomas Piette lui avait d’ailleurs succédé au poste de secrétaire de section.

Umberto Battist était bien de ces hommes qui portent des combatsLe territoire de la Sambre-Avesnois lui tenait à cœur. Il bataillait ferme quand il s’agissait de soutenir le tissu industriel, et le maintien des usines. Un engagement salué, ce samedi, par la première secrétaire fédérale du parti socialiste, 

Il est certain que pour tous, il restera ce militant qui voulait, comme le chante l’hymne du Parti socialiste, « changer la vie ici et maintenant », nous confiait, ce samedi, Marcelle, son épouse.

Les funérailles auront lieu le mercredi 21 avril, à 10 h 30, à l’église de Ferrière-la-Petite.


Et dans l'Observateur, un bel hommage également : 

Sambre : L’hommage de ceux qui l’ont connu à Umberto Battist






Umberto Battist en novembre 2019, à Ferrière-la-Petite. Village où il s'était installé avec son épouse Marcelle à la fin des années 50.

Il était de ceux que l’on écoute et vers qui l’on se tourne pour demander conseil. Etre utile, d’une manière ou d’une autre, c’est ce qui aura guidé la vie et la carrière professionnelle et politique d’Umberto Battist, décédé le vendredi 16 avril à l’âge de 81 ans.

Avec sa silhouette et sa voix reconnaissables entre toutes, celui qui fut instituteur durant une vingtaine d’années et maire de Jeumont de 1989 à 1995, avait fait ses armes à la tête de la mairie de Ferrière-la-Petite, de 1977 à 1989.

Mais bien plus que ces deux communes, c’est tout le Val de Sambre, et même au-delà, qu’il aura marqué de son engagement en tant que socialiste.

« L’engagement au-dessus de tout »

Sitôt connue, la nouvelle de sa soudaine disparition a suscité de nombreuses réactions d’anonymes et d’élus, de tous bords. Ceux qui lui ont été proches, d’abord, à l’image de l’actuel maire de Jeumont, Benjamin Saint-Huile, qui perd « un ami politique. Il y a ceux qui vous causent des problèmes et ceux qui, comme Umberto, sont là avant tout pour proposer des solutions » résume l’élu. Lequel sait ce qu’il doit à son prédécesseur disparu qui, « en 2008, a fait le pari de me proposer comme tête de liste« .

Un choix pas si surprenant, Benjamin Saint-Huile rappelant « sa grande confiance envers la jeunesse« , élément indissociable du personnage. Une confiance réciproque, le maire de Jeumont reconnaissant volontiers en Umberto Battist, « un repère pour moi. Quand j’avais besoin d’un regard extérieur, c’est vers lui que je me tournais. Lui ne cherchait jamais à s’imposer« .

« Umberto a marqué sa trace avec la première reconstruction du centre-ville de Jeumont et l’aménagement du Watissart » souligne pour sa part Jean-Michel Rousseau, qui fut élu à ses côtés.

Et puis il y a ceux qui, comme Jean-Marie Allain, maire de Marpent, l’ont côtoyé au Parti socialiste unifié auquel il a adhéré jusqu’en 1974, avant de suivre Michel Rocard, dont il était proche, au Parti socialiste. L’élu l’a également côtoyé à l’Agence d’urbanisme de la Sambre qu’il a présidée. « Umberto était un brillant orateur et un militant qui plaçait l’engagement au-dessus de tout » écrit Jean-Marie Allain, qui le considère comme « l’homme politique le plus intègre qu’il m’ait été donné de côtoyer« .

Humaniste dans les mots et les actes

Elu local, Umberto Battist a aussi effectué deux mandats de parlementaire, de 1981 à 1986 puis de 1988 à 1993. « Je me souviens de ses mots pleins d’émotion à l’Assemblée nationale sur la retraite à 60 ans et sur son père qui avait travaillé très dur pendant longtemps et était mort sans avoir pu en bénéficier » se remémorait, dimanche, le sénateur du Loiret Jean-Pierre Sueur, lui-même ancien député et secrétaire d’Etat en charge des collectivités locales sous les gouvernements Cresson et Bérégovoy.

Michel Lo Giaco fut aussi l’un de ses compagnons de route. Elu maire d’Assevent pour la première fois la même année qu’Umberto Battist à Ferrière-la-Petite, ils ont commencé à « travailler ensemble au Syndicat intercommunal du bassin de la Sambre » se souvient l’ancien élu. En 1988, ils sont investis par le PS pour les législatives, « lui comme titulaire, moi comme suppléant. Et nous avons gagné avec plus de 60 % des voix au second tour » poursuit Michel Lo Giaco.

Les points communs étaient nombreux entre les deux hommes : tous deux descendants d’immigrés italiens, instituteurs, militants socialistes… et nés la même année, à six mois d’écart. « C’est lui qui m’a poussé à m’engager en politique. Lui l’était déjà depuis longtemps. Il est vite devenu un grand copain » continue l’ancien maire d’Assevent.

D’Umberto Battist, il gardera en mémoire « le grand défenseur de notre territoire » qu’il était, et surtout « son humanisme. Il ne se contentait pas des discours, il les appliquait. Quand on disait qu’il fallait aider les personnes dans le besoin, lui le faisait en les accueillant chez lui, en leur trouvant un logement…« .

Sa voix ne se fera plus entendre lors des débats politiques et réunions publiques. Et de nombreux sambriens garderont en mémoire ses interprétations du « Temps des cerises », de « Tout en haut de ch’terril » ou encore de « Bella ciao », chansons qui incarnaient tout à la fois ses racines et ses valeurs.

Des réactions à l'annonce de son décès :

Philippe Cnudde : Il a été un des normaliens qui se sont révoltés contre l'emprise de l'armée sur la vie civile ! salut à toi !


Avis De Décès

Editions: 
 Lille Métropole
 Avesnes Maubeuge Fourmies.
Date de parution: 
 18-04-2021

Ferrière-la-Petite


« ...j'aurais tant aimé cependant. Gagner pour vous, pour moi perdant avoir été peut-être utile… »

(Aragon)


Marcelle, son épouse
Sophie et Armand,
Denis ,
Isabelle et Dominique,
Emmanuel et Nadine,
Julien ,
ses enfants
Emile et Camille, Adèle et Alexandre, Solène et Loïs, Salomé et Sophie, Marine et Pauline, Zacharie, Gustave, Agathe et Apolline,
ses petits-enfants et arrière-petits-enfants
Vincent  et Marie-Andrée,
Romain  et Marie Madeleine,
Jean-Louis et Brigitte,
ses beaux-frères, belles-sœurs, ses neveux, ses nièces et leurs enfants
Toute la famille


L'Abbé Michel Bertrand,
Monsieur le docteur Marc LERBUT et son épouse Christine,
Tous ses amis et ses camarades du Parti Socialiste,


ont la douleur de vous faire part de la perte qu'il viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Umberto BATTIST

Instituteur
Député-Maire de Ferrière-la-Petite et de Jeumont


décédé à Ferrière-la-Petite, le 16 avril 2021 à l'âge de 81 ans.


La cérémonie religieuse aura lieu le mercredi 21 avril 2021, à 10 h 30, en l'église Saint Médard de Ferrière-la-Petite, sa paroisse, suivie de la crémation.
Réunion à l'église à 10 h 15.
L'offrande tiendra lieu de condoléances.


Dans l'attente des funérailles, Monsieur Umberto BATTIST repose au 24 rue Gabriel Peri à Ferrière-la-Petite, où la famille recevra les visites de 14 heures à 18 heures.


Vous pouvez faire un don en sa mémoire au Secours Catholique ou au Secours Populaire. Un tronc sera placé à cet effet dans l'entrée de l'église.


Priez dieu pour lui !


Ni fleurs, ni plaques.


Condoléances sur www.pf-farineau.fr


59680 Ferrière-la-Petite - 24 rue Gabriel Peri

Jean-Michel Leclercq, promo 66 71 n'est plus, ses copains de promo Jacques Hornez, Jean-Paul Bridenne et André Léger nous en ont fait part dès ce vendredi 16 avril 2021. Ses obsèques auront lieu le mardi 20 avril 2021 à 15 h 30, dans le respect du protocole sanitaire en vigueur. Réunion au crématorium à 15 h 15.

Avis De Décès

Editions: 
 Cambrai
Date de parution: 
 17-04-2021

Viesly



« Il y a dans chaque instituteur, dans chaque institutrice,
un auxiliaire naturel du progrès moral et social.»
(Jules Ferry_1883)



Pierre  et Réjane LECLERCQ-MOREAU,
Marie-Odile,
Philippe et Marie-Thérèse LECLERCQ-BESIN,
ses frères, sœur, belles-sœurs
Jean-Marie  et Monique ZAJCHOWSKI-BOILET,
Marie-Jo ZAJCHOWSKI, son oncle, ses tantes
Arnaud et Nathalie, Isabelle et Christophe, Julie et Anthony,
Pierre, Elise, Louise, ses neveux et nièces
Philippe et Isabelle DUBOC, et leur fille Laure,

vous font part du décès de

Monsieur Jean-Michel LECLERCQ

Directeur d'école honoraire
Officier des palmes académiques
Président de la délégation des DDEN Cambrai-sud
Syndicaliste (FEN/Unsa/fgr-fp) et mutualiste (mgen)
Président du club cyclotouriste

survenu à le jeudi 15 avril 2021, dans sa 71e année.

Les funérailles civiles réuniront celles et ceux qui l'ont côtoyé dans ce parcours professionnel, militant et associatif, au
crématorium de Caudry, le mardi 20 avril 2021 à 15 h 30, dans le respect du protocole sanitaire en vigueur.
Réunion au crématorium à 15 h 15.


Dans l'attente des funérailles, M. Jean-Michel LECLERCQ
repose au salon funéraire, du crématorium de Caudry (59540). Pour préserver la santé de chacun, les visites sont réservées aux proches de la famille, ces samedi et dimanche de 15 à 18 heures.
Ni fleurs, ni plaques. Si vous le souhaitez, il sera possible de déposer un don libellé à l'Institut Pasteur de Lille ou à la Ligue contre le cancer.


Cet avis tient lieu de faire-part.


Vous pouvez déposer vos condoléances à :
phi.leclercq@nordnet.fr



Voici  2 photos de Jean-Michel parues l'une dans le bulletin de la FGR dont il était délégué régional et l'autre dans la Voix du Nord lors d'une AG des cyclotouristes dont il était président




Une bien triste nouvelle : Jean Michel Leclercq est décédé cette nuit, les obsèques devraient avoir lieu mardi à 15 h 30 au crématorium de Caudry 

Jacques Hornez



Jean-Michel nous a quittés. Nous avons été scolarisés dans la même classe de la seconde à la terminale. Nous étions dans la même chambrée en terminale.
Jean-Michel était un pongiste de bon niveau qui ne ratait jamais l'occasion de "matcher" pendant les inter-classes. Il s'est adonné ensuite à la randonnée cycliste avec le club dont il était président dans le Cambrésis.
Nous étions tous deux, délégués du personnel, militants syndicaux de deux organisations syndicales différentes. Nous nous retrouvions ainsi en réunion de CAPD à l'inspection académique ou au hasard de réunions.
Nos appréciations souvent différentes n'ont jamais altéré nos relations. Sa disparition me rend infiniment triste.
Jean-Michel était un homme de bien.

André Léger, promotion 1966 1971

Jean-Jacques Mislanghe nous transmet l'hommage et le témoignage de Chantal Defauquet au nom de la FGR


Jean-Michel s'en est allé et nous avons perdu notre repère,

La section du Nord de la Fédération des Retraités de la Fonction Publique (FGR-FP) a perdu son animateur et nous perdons la pièce maîtresse de notre équipe.

Fort de ses convictions, clairvoyant, c'est en enseignant éclairé que Jean-Michel savait communiquer le mouvement et diriger notre équipe départementale.

De Dunkerque à Avesnes-Maubeuge en passant par Hazebrouck, Armentières-Lille, Roubaix-Tourcoing, Valenciennes, Douai sans oublier Cambrai, Jean Michel faisait la tournée des sous-sections. Il allait à la rencontre des adhérents, il écoutait les gens du terrain, synthétisait les positions des retraités du Nord et les portaient jusqu'à Paris, au siège national de notre Fédération.

Jean-Michel était sincère, respectueux et garant de nos valeurs de laïcité et de fraternité.

C'est au nom de la section du Nord de la FGR-FP que je lui témoigne de notre reconnaissance

et que j'adresse à sa famille nos plus sincères condoléances.

Chantal DEFAUQUET


Jean-Michel était un ami,

Militants et responsables, lui au 1er étage, moi au 2d étage de la Maison des Enseignants à Lille, nous avons partagé la vie du Syndicat. Etre adjoint, l'un "écoles", l'autre "collèges-lycées" des mêmes chefs, ça crée des liens, des complicités!

Plus tard, il m'a proposé de l'assister dans la gestion de la section du Nord de la FGR-FP sur le terrain et quelques fois à Paris. Jean-Michel était bienveillant, respectueux, rassurant, je dirai "la force tranquille", je ne pouvais qu'accepter de l'accompagner.

Son analyse de la situation politique lucide et toujours étayée ainsi que son souci de la synthèse lui a permis de tenir bon, d'être entendu, écouté et respecté de tous.

Il défendait nos valeurs, les Services Publics et la LaÏcité...

Nous avons cheminé ensemble aussi au comité et au bureau de la section du Nord de la MGEN. Nous y défendions, grâce aux témoignages que nous recevions des mutualistes, la position des retraités, mais pas seulement.

Je sais qu'il a été accompagné jusqu'au bout par ses compagnons de route et une famille aimante et présente.

C'est à vous que je présente mes sincères condoléances

Chantal DEFAUQUET


Jean Paul Bridenne, actuellement confiné dans les Landes nous a fait parvenir par voie postale un hommage personnel que nous avons retranscrit ci-dessous :

Taller (40) Le 17 avril 2021


Notre ami, notre camarade, Jean-Michel Leclerc, nous a quittés au terme d’un long combat contre la maladie.

Confiné dans les Landes par les mesures sanitaires de l’épidémie actuelle, je ne pourrai être présent dans le nord à Caudry pour lui rendre hommage ce mardi 20 avril après-midi.

D’autres que moi, et sans doute mieux et plus précisément le feront. Mais je souhaite ici y prendre ma part avec un témoignage personnel sur l’ami, le proche qui nous manque déjà.

Nous nous sommes connus à l’école normale de Douai qui forgeait ses maîtres bien avant la formation professionnelle dans ses classes préparatoires au bac de 1966 à 1971.

Me reste en mémoire une photo de presse prise lors du cross organisé par Jean Joly, à l’occasion du centenaire de l’école normale où on le distingue, s’élançant comme aux meilleurs moments de notre scolarité lors de nos retrouvailles.

Il avait gardé et cultivé le goût de l’effort physique au sein d’un club cyclotouriste local et nous en remontra ce jour-là…

Mais après notre cursus à l’école normale , c’est au « syndicat » le SNI PEGC de l’époque, que nous nous sommes retrouvés.

Engagé dans son Cambrésis auprès des plus anciens, il m’y avait devancé dans le militantisme.

Secrétaire de secteur à Cambrai, délégué du personnel à la CAPD, ses qualités de travail et de militant chevronné le conduisit naturellement au fil des relèves à la tête de la délégation. Quel travail accompli !

Droiture, fidélité aux engagements, exigence de vérité due aux collègues et d’équité des décisions prises par l’administration étaient ses marques de conduite dans les responsabilités assumées.

Jean-Michel, c’était le calme, l’écoute, la discrétion, la sérénité et la détermination active au service des collègues ; c’était le travail, la réflexion et la connaissance acquise des dossiers, redoutable… Et redoutée  !

Jean-Michel, c’était la tolérance et la défense de la laïcité, valeur fondatrice de l’École Républicaine et de la démocratie. C’était la fermeté des principes.

Venu le temps de la retraite, son engagement s’est poursuivi au sein des délégués départementaux de l’éducation nationale et surtout de la F GR (fédération générale des retraités) à la suite de notre ami Jacques Veevaert, dans la continuité unitaire de la défense des retraités et de la fonction publique, dans la recherche d’une société plus juste et plus solidaire.

Oui, Jean Michel restera pour nombre de collègues un homme marquant de la vie professionnelle, syndicale et associative qui, au-delà des responsabilités assumées, a toujours su d’abord humainement rester l’un deux.

Salut et fraternité, l’Ami.

Jean Paul Bridenne,

Ancien de la promo 66 71,

Compagnon, militant de route

Le 17 avril 2021


La famille a tenu à remercier notre amicale pour son soutien et ses condoléances par cette carte :