Décédé mercredi dernier, celui qui aura été le député des Douaisiens pendant trente-quatre années et vice-président de l’Assemblée nationale, est parti accompagné d’un vibrant hommage pour son engagement sans faille au côté du Parti communiste et pour ses combats en faveur du Douaisis.
Georges Hage aurait apprécié l’hommage qui lui a été rendu, hier après-midi, et qui a fait salle des fêtes comble à l’hôtel de ville. La tonalité était rouge vif et l’actualité, de la Grèce à l’Ukraine, s’y est invitée à travers plusieurs interventions.
Mais c’est à 14 h que la foule est véritablement arrivée pour des prises de parole qui se sont succédé pendant deux heures pleines.
Julien Hage, fils de Geo et le représentant de l'ambassade de Cuba à Paris lèvent le poing pendant l'Internationale |
Jean-Jacques Candelier, député et successeur de Georges Hage à l’Assemblée nationale, s’est demandé ce qu’il aurait pensé de la loi Macron, lançant un appel pour « sortir du capitalisme par le haut ». André CHASSAIGNE, président du groupe communiste à l'Assemblée Nationale au nom de Jacques Chavalier, qui représentait Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a salué « une figure du monde ouvrier et paysan » faite de « persévérance et de pugnacité, mais aussi de fair-play ». s’est également fait le porte-parole de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, qui se souvenait d’une intervention « prémonitoire » de Georges Hage sur la laïcité, le 4 février 2004.
L’ambassade de Cuba en France avait délégué un représentant qui a rappelé une formule de Georges Hage : « Tout progressiste a deux patries : la sienne et Cuba. »
Philippe Nalewajek, de l’Union locale CGT du Douaisis, a adressé un dernier salut « à notre père de combat ». Georges Gastaud, président du Pôle de renaissance du Parti communiste en France, dont Georges Hage fut l’un des fondateurs, évoqua celui qui « voulait rouvrir la voie du socialisme pour notre pays ». Et en passant la parole à Julien Hage, le fils de Georges, pour la dernière intervention, Brigitte Bonnaffé avait bien du mal à contenir son émotion. La cérémonie s’est terminée sur L’Internationale, poing levé pour les trois quarts de la salle, suivie de La Marseillaise.
PUBLIÉ LE 26/01/2015 DANS LA VOIX DU NORD ÉDITION DE DOUAI PAR FRANÇOISE TOURBE (texte) ET JOHAN BEN AZZOUZ (photos)
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