C'est Jean-Louis Dessaint (promo 77 79) qui a finalement lu la dictée de l'AMOPA au nom de Christian Lelièvre souffrant

Avesnes-sur-Helpe : une trentaine de participants à la dictée de l’AMOPA au lycée Jessé de Forest

Une trentaine de personnes ont participé, mardi, à la dictée de l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques). Quiz, bons mots et subtilités choisies de la langue française étaient au programme concocté par Christian Lelièvre. C’est Jean-Louis Dessaint qui a lu la dictée pour les participants très à l’écoute. Par Pierre Descamps (Clp)

Ce 25 mars, l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA) était de retour avec une trentaine de ses membres autour de la dictée de Christian Lelièvre, de son quiz, de ses bons mots et de subtilités choisies de la langue française. Cette année le texte de la dictée emmenait l’auditoire à la ducasse d’autrefois, l’occasion d’interroger l’histoire de ce mot. Ducasse est une variante dialectique de dicasse qui vient de dédicace, fête religieuse de consécration d’un édifice à un saint. Pas d’épices lorsqu’est évoqué « le tir à la corde très épissée » mais une méthode d’assemblage des cordages en entrelaçant les torons (fils tordus ensemble).


On se rappelle ce que sont le serein, les éphèbes ou les tendrons , on évoque les jeunes filles au teint lilial et cherche des exemples de cette construction de phrase qu’est le jeannotisme : de quoi nourrir la réflexion, se distraire et se rappeler que le français est une langue belle et riche qui mérite d’être défendue et valorisée, ce à quoi s’emploie l’AMOPA.

Jean-Louis Dessaint, animateur de la séance est aussi responsable du club d’orthographe de La Gorgue (59). Il remplaçait Christian Lelièvre empêché. Christian Lelièvre est double champion de France d’orthographe, champion de la dictée des Amériques (Québec) et commandeur dans l’ordre des Palmes académiques


Le serein est ce moment de fraicheur qui suit le coucher du soleil. Un éphèbe est un jeune homme arrivé à l’âge de la puberté. Ce terme désigne aussi avec ironie un jeune homme dont le charme n’est pas sans équivoque. Un tendron est une jeune fille bonne à marier. Le teint lilial évoque une peau blanche comme le lis (latin lilium ). Le jeannotisme ou janotisme est une construction incorrecte d’une phrase, aboutissant à une équivoque ridicule, à une niaiserie. Exemples : « J’ai offert une crêpe à ma femme après l’avoir fait sauter » ou « J’ai envoyé un lièvre à mon avocat que j’ai tué à la chasse ». Sûr qu’après cette dictée, les participants sont repartis mieux armés dans leur connaissance de la langue française. Voici l’article paru dans l’édition de Maubeuge Avesnes le samedi 29 mars 2025



Christian Lelièvre (promo 54 57) était au Quesnoy pour une dictée effectuée lors de la semaine de la langue française et de la francophonie 2025.

Au Jeu de la dictée au Quesnoy, quand l’orthographe rencontre l’urgence climatique

Dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie, la municipalité quercitaine, en partenariat avec le personnel de la bibliothèque, a organisé son traditionnel Jeu de la dictée. Cette année, réservé aux adultes, l’événement s’articulait autour du thème « Prenez la parole ».

 Face à l’état préoccupant de notre planète et à la multiplication des catastrophes naturelles, à la fois dramatiques et dévastatrices, il est plus urgent que jamais de donner la parole aux experts : climatologues et géophysiciens de tous horizons, explique Christian Lelièvre, éminent spécialiste et auteur de la dictée. Il est temps de les écouter, et surtout, d’appliquer sans tarder les mesures qu’ils préconisent auprès des pouvoirs publics. »

La séance s'est ouverte par un questionnaire sur la culture orthographique et grammaticale, avant de laisser place à la dictée proprement dite. Celle-ci, dans sa première partie, dressait un constat alarmant de la situation environnementale, mettant en lumière la responsabilité collective. Le texte, soigneusement rédigé, a mis à l’honneur une grammaire rigoureuse et un vocabulaire précis. Comme le veut la tradition, la dictée a été suivie d’une autocorrection sur écran géant, animée par son auteur.

En Belgique, et même en Roumanie

Avec une affluence habituelle d’une soixantaine de participants, les organisateurs espèraient une mobilisation tout aussi enthousiaste pour cette nouvelle édition. À l’occasion de cette semaine, la bibliothèque municipale du Quesnoy proposait également une dictée intergénérationnelle dans les résidences Vauban et Les Chênes, en partenariat avec les écoles Chevray et Sainte-Thérèse. L’événement dépasse même les frontières, puisqu’il se déroule aussi en Belgique, à Morlanwelz, et s’exportera jusqu’en Roumanie, où des lycéens se prêteront à l’exercice selon leur niveau d’apprentissage du français.



Voici maintenant le texte de la dictée :

Le Quesnoy Samedi 22 mars 2025 

Correction  
Jeu de la dictée 2025 
Quel climat pour demain ? 

Canicules à répétition, incendies incontrôlables, hausse du niveau des océans, ravages  dans la biodiversité, sécheresses récurrentes, inondations dramatiques, cyclones dévastateurs,  tsunamis, séismes, anéantissement des biomes africain et australien : la liste de ces catastrophes  naturelles est loin d’être exhaustive, hélas ! Le climat évolue depuis près d’un siècle et ses effets  sont autant perceptibles qu’inquiétants sur les êtres vivants. Le principal problème de  l’humanité au XXIesiècle est la menace majeure que le changement climatique représente pour  les sociétés humaines. Ce changement brutal, rapide, provoqué par nos usages excessifs des  énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole et le gaz met en danger nos modes de vie, notre  production, notre consommation, notamment alimentaire, nos us sociétaux. L’impact des  émissions anthropiques de gaz à effet de serre sur le système climatique a commencé dès le  début de l’exploitation massive du charbon à la fin du XXesiècle. L’évolution de la température  moyenne de la planète est due à la fois à l’intensification de l’effet de serre par nos émissions  et aux phénomènes naturels énumérés supra. Cette concomitance se trouve accrue par une  célérité très alarmante. Des scientifiques, calures reconnues, résolus à ne pas tomber dans une  procrastination stérile, se sont donné la peine, depuis plusieurs décennies, de se livrer à des  études poussées, basées sur de cartésiennes constatations afin de sauver notre environnement,  notre alma mater.  

Fin de la dictée pour les amateurs.


Ce brillant aréopage, de notoriété mondiale, s’est imposé des réserves et des conditions  drastiques. Sans nulle conteste, protéger nos réserves cynégétiques et halieutiques leur a semblé  des plus important. Ces analyses, preuves scientifiques cumulatives, que les chercheurs ont  voulues exotériques, ont été vulgarisées de façon à rendre responsables les êtres humains mais  là, c’est une tout autre affaire ! Le dégel du pergélisol et de la merzlota en Sibérie et au  Groenland est un des signes du réchauffement climatique. Sous l’effet d’un vent violent venu  du Languedoc, des vignobles entiers sont anéantis chaque été, les feuilles et les raisins sont  brûlés, sans doute sous l’effet de cers, une empreinte inéluctable. La canopée, si majestueuse,  ornement des forêts, se troue, se meurt, condamnant, à brève échéance, les polatouches aux  membranes alaires. La palmeraie, eldorado de l’oasien, s’éteint, victime de l’implacable impact  solaire. Les chercheurs, habités par le mythe prométhéen, ce désir de se surpasser, n’ont de  cesse que d’alarmer les responsables politiques sur l’urgence des mesures à prendre, les  conjurant d’ignorer les mantras réitérés des climatosceptiques. 
Ne sied-il pas que nous les remerciions ?  

Christian LELIÈVRE. 
Champion de France d’orthographe. 
Champion de la Dictée des Amériques. (Québec).


La première pierre de l’École normale de Douai rue d'Arras a été posée il y a 150 ans. Toute une histoire... Jean Dujardin, le doyen des anciens normaliens de Douai raconte son vécu

 

Comment Jean Dujardin, fils d’ouvrier, s’est bâti une carrière d’instituteur, en entrant à l’École normale de Douai

Le 30 mars, l’Amicale des Anciens élèves de l’École normale de Douai va célébrer les 150 ans de la pose de la première pierre de cette vénérable institution. Doyen de l’assemblée, l’ancien normalien Jean Dujardin, 93 ans, égraine ses souvenirs.

Robuste comme un chêne, Jean Dujardin, 93 ans, se porte comme un charme. « Quand je tonds la pelouse, je me ménage quand même deux ou trois pauses », avoue-t-il, avant de rembobiner le film de sa carrière d’enseignant, avec pédagogie et le sens de la formule. Une carrière loin d’être toute tracée pour ce fils d’ouvrier.

« Entre à l’École normale, c’est gratuit », lui intime Maurice, son père. Simple ouvrier, il n’avait pas les moyens de payer à son fils les études d’architecte dont il rêvait. Bac en poche, le jeune homme intègre l’École normale en 1948. Commencent alors quatre ans d’études dans des conditions draconiennes. Chemise cravate de rigueur et lever à 6 heures pour les corvées de ménage. Il se souvient : « En automne, les camarades affectés au ramassage des feuilles tombées des arbres ne rigolaient pas ! » Puis il enchaînait les cours, jusqu’à l’extinction des feux à 22 heures.



Faire le mur pour retrouver une copine

Malgré tout, les jeunes garçons savaient se trouver des distractions. À côté, il y avait l’école des filles. « Pour la Saint-Nicolas, on recevait les filles pour un repas et un bal. À mi-février, nous fêtions la sainte-moitié (!), c’est-à-dire la moitié de l’année scolaire », raconte Jean Dujardin, le sourire aux lèvres en évoquant des camarades faisant le mur pour aller retrouver une copine. Des militaires logés dans la caserne voisine faisaient de même. Un jour, le mur d’enceinte a été rehaussé d’un grillage de façon à empêcher toute tentative « d’invasion ».


Titulaire du certificat de fin d’études normales (CFEN), sixième de sa promotion sur 80 diplômés, Jean Dujardin est nommé pour enseigner à l’école de la Sucrerie à Sin-le-Noble. Il est aujourd’hui le doyen de l’amicale des anciens élèves de l’école normale de Douai*.

Des cahiers de vacances fait-maison

Après deux ans d’armée, il rejoint le groupe scolaire Notre-Dame, à Waziers, avant d’être promu maître-formateur à l’école Painlevé, à Douai. De 1959 à 1967, il apprend aux stagiaires normaliens comment gérer une classe unique à trois niveaux, puis reprend en main une classe de CM1 jusqu’en 1987, l’année de sa retraite. Jean Dujardin rédigeait lui-même les cahiers de devoirs de vacances de chacun de ses élèves pour les « préparer à la classe supérieure ».


Au-delà de son travail, l’instituteur était passionné de voyages. « Avec mon épouse, nous avons accompli sept ou huit fois le tour du monde et arpenté une quarantaine de pays. » Passionné de peinture, il se définit « plus barbouilleur qu’artiste », devant ses paysages fleuris. Comme la barbe de Charlemagne, l’inventeur de l’école !

*L’amicale, présidée par Michel Bonfils et Jacques Devienne, vice-président, organise une exposition pour les 150 ans de l’École Normale. À partir du 30 mars, 14 panneaux retraçant l’histoire de l’École normale d’instituteurs de Douai seront accrochés sur les grilles du Lycée Edgar-Morin, rue d’Arras.


À l’École normale de Douai, il y a des étudiants depuis 150 ans

Par Nello Benedetti (correspondant local de presse)
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1875, pose de la première pierre

Les Écoles normales d’instituteurs* ont été créées en 1789, pendant la Révolution française. À Douai, l’établissement occupe d’abord des locaux situés rue Fortier (à l’époque rue de la Charte). Douze ans après, l’enseignement est transféré dans des bâtiments plus spacieux, rue des Carmes (aujourd’hui rue Victor-Hugo). La première pierre de l’édifice actuel, à l’extrémité de la rue d’Arras, entre les remparts et le jardin des Plantes, a été posée le 9 août 1875.

1990, création de l’IUFM

Le 26 septembre 1877, c’est la rentrée de la première promotion des futurs maîtres. L’école fermera en 1990, remplacée par l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).

2010, le lycée d’excellence Edgar-Morin

Depuis 2010, fini la formation des maîtres, le site est occupé par le lycée d’excellence Edgar-Morin, qui accueille 150 élèves au parcours scolaire compliqué. Ils bénéficient d’un accompagnement individualisé ainsi que plusieurs ateliers autour du théâtre, avec le Tandem et le conservatoire à rayonnement régional, de la justice, avec la Cour d’appel de Douai, ou du monde maritime.

*Normale signifie ici qui doit servir de règle et de modèle.


Voici l'article paru dans la Voix Du Nord du 26 mars 2025, édition de Douai



Paul PARZYJAGLIA (promo 52 56) témoigne de son expérience à propos des soins palliatifs et envourage ceux qui doivent en passer par là

C'est dans un article de la Voix du Nord, édition de Douai, en date du 21 mars 2025 que Michel Wencel a reconnu un ancien normalien de la promo 52 56 témoignant de son expérience des soins palliatifs : « Il faut développer ces soins car il y a des régions dans lesquelles ça n’existe pas encore. C’est un manque de chance pour les malades. »


 
Article paru dans la VOIX DU NORD du vendredi 21 mars 2025

Témoignage de Paul PARZYJAGLA (promo 52 56) sur son vécu des soins palliatifs

La vie de Paul Parzyjagla bascule en février 2024. Il est hospitalisé en raison d’une occlusion intestinale. Cet ancien directeur d’école, âgé de 87 ans, ne pèse plus que 56 kg. Une intervention chirurgicale est nécessaire mais il doit d’abord reprendre du poids. Début juin, il est opéré mais l’intervention tourne court : « Le chirurgien a détecté un cancer sur une partie de mon pancréas et découvert des métastases sur ma paroi abdominale », signe de la progression de la maladie.
Paul accuse le coup. « Je suis resté sans parler pendant deux mois. » Puis, comme il le dit lui-même, il se « réveille » le 5 août après une consultation en oncologie. « C’était soit la chimiothérapie, soit je continuais à vivre normalement. » Il refuse la chimio.
Malheureusement, mi-janvier de cette année, alors qu’il est à table, il est terrassé par une douleur. « J’ai été emmené en soins palliatifs à la polyclinique Vauban. » Régime « biscotte bouillon » et surtout, un traitement administré par perfusion « pour se frayer un passage à travers l’occlusion ».
Le retraité prend son mal en patience. « Je passais mon temps à me balader dans les couloirs ou devant mon ordinateur à préparer mes conférences. J’étais comme en télétravail » Il discute aussi avec les bénévoles accompagnant les malades du service. Deux semaines plus tard, Paul est de retour chez lui avec des cachets à prendre chaque jour. « J’ai repris ma place à table comme si de rien n’était, en adaptant mon alimentation. »
En février, nouvelle alerte, sans doute en raison d’un repas trop riche. Retour en soins palliatifs mais quatre jours « seulement ». À 88 ans, Paul poursuit une existence aussi normale que possible. Il estime avoir eu de la chance d’avoir été admis en soins palliatifs : « Il faut développer ces soins car il y a des régions dans lesquelles ça n’existe pas encore. C’est un manque de chance pour les malades. » Selon lui, « il faut aller vers un accompagnement maximal ».
Il insiste : « C’est une médecine de soins. Ce qui est important, c’est qu’on sait qu’on ne sera pas abandonné. »

Roland Poquet (promo 50 52) s'en est allé

Avis de décès

SAINT-LAURENT-DU-VAR

Bernadette POQUET, son épouse,

a la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Roland POQUET

Directeur-fondateur de l'Hippodrome de Douai

survenu le lundi 17 mars 2025 à l'âge de 93 ans

La cérémonie aura lieu le samedi 22 mars 2025 à 11 h 15 au crématorium de Cannes (06).



 Douai.

Nombre de Douaisiens le connaissent en tant que « l’homme de l’Hippodrome ». Roland Poquet, figure emblématique de la culture à Douai, s’est éteint à 93 ans dans le Sud, qu’il avait rejoint avec son épouse Bernadette en 2021 après avoir vécu à Esquerchin puis à Douai.
Roland Poquet avait publié il y a quelques mois un ouvrage dans lequel il retraçait son parcours, Avec ou sans murs ? Une aventure culturelle dans les Hauts-de-France. Originaire de Lauwin-Planque, professeur de français dans un collège, il avait découvert le théâtre à l’âge de 20 ans à l’occasion d’un stage et s’était lancé en tant que comédien et metteur en scène. Il lancera ensuite la compagnie du Beffroi et se produira dans la cour de l’hôtel de ville lors des Fêtes de Gayant. C’est ainsi qu’il rencontrera sa femme Bernadette, avec qui il aura deux fils.

La Scène nationale dès 1986
En 1970, il quitte l’Éducation nationale et crée le Centre d’action culturelle-Maison de la culture, rue de l’Université à Douai. Il se mobilisera ensuite afin que l’Hippodrome devienne ce lieu culturel, et prendra la tête de la Scène nationale en 1986, au sein de l’édifice. À la retraite, il se verra confier le volet culturel de la candidature lilloise aux Jeux olympiques de 2004, puis la programmation de danse contemporaine à l’ouverture de la salle du Phœnix à Valenciennes.
Sa vie et son œuvre sont donc consignées dans son livre, dans « un style d’écriture élégant, fluide et où les mots sont pesés », relatait son fils Thierry mi-octobre 2024, lorsqu’il était venu à Douai pour la promotion de l’ouvrage. Un bouquin truffé d’anecdotes et de photos qui régalent les nostalgiques et les férus d’histoire de la cité de Gayant.

quelques réactions :
Serge Saint-leger
monsieur Roland Poquet a assuré la mise en scène de la pièce " MONTSERRAT " d' Emmanuel Roblès en 1969 à l'
École Normale d' Instituteurs . J' ai eu l' honneur et le plaisir de tenir le rôle principal, celui de " Montserrat " lui-même.
Je conserve de très bons souvenirs de ce grand Monsieur qui deviendra plus tard le directeur de " l' Hippodrome " de Douai .
J'adresse mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Que Monsieur Roland Poquet repose en paix.

Jacques Hornez
Adieu Monsieur le professeur que j'ai eu au collège Streinger et qui m'a enseigné l'art de la comédie

Michel Boivin
Mes très sincères condoléances à sa famille ! Avec mes meilleurs souvenirs du prof de français que j’ai eu la chance d’avoir au cours complémentaire de l’Ecole Basuyaux à Aniche

Jean-Louis Dessaint (promo 77 79) et Christian Lelièvre (promo 54 57) ont animé la dictée de La Gorgue qui a eu lieu ce samedi 15 mars 2025 à la salle des fêtes du Nouveau Monde sous l'égide de l'Amopa du secteur de Dunkerque

 Cette année, pour sa 3 e édition, c’est la bière qui fut le sujet de dictée de l’AMOPA du secteur de Dunkerque, présidée par son président, Jean-Louis Dessaint et aussi vice-président de la section 59.

la dictée de l'AMOPA à la Gorgue avec Jean Louis Dessaint et Christian Lelièvre


Le Duo diabolique LELIÈVRE-DESSAINT a encore tenu ses promesses. Lacs létaux, chausse-trapes tarabiscotées et jeux de mots étaient au rendez-vous ! Christian Lelièvre a rédigé le texte et Jean-Louis, a réalisé les recherches et expliqué les difficultés et réalisé le diaporama. Les participants étaient moins nombreux que d’habitude (4 dictées se télescopaient : Lille, Bondues, Tournai et La Gorgue).

Néanmoins les lauréats sont partis le sourire aux lèvres comme les participants, eu égard à la générosité des nombreux partenaires. Ce fut un bel après-midi !


Cliquez sur le lien pour accéder au dossier contenant la dictée, le quizz, le corrigé du quizz et un diaporama de présentation de la dictée en images


Ci-dessous l'article paru le mercredi 19 mars dans l'Indicateur des Fandres et Nord Littoral

une dictée sur le thème de la bière


La Gorgue : une dictée gorguillonne sur le thème de la bière

Samedi 15 mars a eu lieu la dictée gorguillonne. Cette année, c’est le thème de la bière qui a été mis à l’honneur.

Des visiteurs de marque à nos archives normaliennes

 Le 24 mai 2023, une délégation des deux amicales normaliennes de l'ENG et de l'ENF de Douai était reçue au siège de l'INSPÉ  de Villeneuve d'ascq pour une présentation des archives centralisées à l’INSPÉ ( Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation ) pour les deux établissements fermés depuis 1990 (lien vers l'article consacré à cette visite) 

Ce mercredi 12 mars 2025, c'était, à notre invitation,  la visite des archives de notre amicale conservées dans un local technique du Lycée d'excellence Edgar Morin par Aurélie Massie, responsable du Service des Relations avec les administrations aux Archives départementales du Nord et Lilian Pothron, archiviste au service départemental des archives, accompagnés à cette occasion de M. Alexis Ballart, responsable des archives à l’INSPÉ de Villeneuve-d'Ascq.

Lors de la rencontre dans l'amphithéâtre du lycée d'excellence à proximité immédiate du local d'archives (De gauche à droite : Didier Delécolle, secrétaire, Michel Wencel, archiviste et trésorier, Lilian Pothron, archiviste départemental, Aurélie Massie, responsable aux Archives Départementales du Nord, Alexis Ballart, archiviste à l'INSPÉ et de dos, Jacques Devienne, vice-président de l'amicale.


La visite avait pour but de vérifier que nous ne détenions pas des documents administratifs qui n'auraient pas leur place dans notre fonds privé mais plutôt dans le service des archives départementales afin qu'ils puissent être accessibles aux chercheurs et aux universitaires.

Un inventaire sommaire a pu être effectué et il s'avère que quelques uns des documents en notre possession (comme des registres d'école par exemple) seraient concernés. Nous en saurons plus ultérieurement lors de la remise du compte-rendu de visite par les Archives départementales du Nord.

Présentation de nos panneaux d'exposition à Aurélie Massie, responsable aux Archives Départementales du Nord par Jacques Devienne, vice-président de l'amicale et Didier Delécolle, secrétaire.


À l'occasion de cette visite, nous avons pu montrer à nos hôtes, en avant première, les panneaux de notre exposition sur "les 150 ans d'EN rue d'Arras à Douai"  qui sera inaugurée lors de notre assemblée Générale du 30 mars 2025 et discuter de l'aide qui pourrait nous être apportée dans le classement rationnel de nos documents (photos, albums, bulletins, registres divers...) par le service des archives de l'INSPÉ.




En octobre 1950, l'école normale d'instituteurs de Douai en pleine période d'expansion faisait l'objet d'une double visite ministérielle. On inaugurait ce jour-là la nouvelle aile gauche, construite en moins de dix mois

 Une double visite ministérielle à l'École Normale d'Instituteurs de Douai



Le Dimanche 8 Octobre 1950 est à marquer dans les Annales de l'Ecole. Ce jour-là deux Ministres visitèrent l'établissement : M. Pierre-Olivier LAPIE, Ministre de l'Education Nationale et M. Claudius PETIT, Ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.

M. le Ministre de l'Education Nationale est arrivé d'abord vers 11 h. 15, accompagné de M. le Recteur, M. l'Inspecteur d'Académie, M. le Président du Conseil Général du Nord, M. le Sous-Préfet de Douai, M. le Maire de Douai, M. CANIVEZ, Sénateur, Madame Rachel LEMPEREUR, député, de nombreux autres parlementaires et Conseillers Généraux, et les principales Personnalités de la Ville.





Après le dépôt d'une gerbe au Monument aux Morts de l'École. M. le Ministre, guidé par M. HICKEL, Directeur, visita les locaux rénovés et inaugura la nouvelle aile, construite en moins de dix mois et mise en service dès la rentrée du 2 Octobre. Cette aile nouvelle offre deux étages de dortoirs de 8 chambres d'équipes chacun, pouvant loger 112 élèves et leur offrant de modernes installations d'hygiène. Au rez-de-chaussée, six salles de classe claires et bien équipées. Au sous-sol une vaste cordonnerie et une spacieuse salle de récréation et de jeux.

La visite ministérielle aboutit à la salle des Fêtes où, vers midi, arrivait à son tour M. le Ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, accompagné par M. le Préfet du Nord et diverses personnalités.

Devant les deux Ministres, M. CANIVEZ exposa, avec la maquette du projet d'agrandissement des deux Écoles Normales, tout ce qui avait déjà été réalisé et tout ce qui restait encore à faire. M. Augustin LAURENT, Président du Conseil Général du Nord, souligna l'effort considérable fait par l'Assemblée Départementale du Nord. MM. les Ministres s'intéressèrent au projet et promirent leur appui pour son achèvement, aussi rapide que possible. Il sera sans doute agréable aux Anciens de savoir que les plus hauts personnages de l'Etat s'intéressent à leur chère École et, avec le Conseil Général du Nord, veulent en faire une des plus vastes, des plus modernes et des plus belles Écoles Normales de France.

 (Extrait du Bulletin n°3 octobre 1950 page 4)



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