PIERRE CABAREZ, promo 66 71, n'est plus, Bernard Godfroy nous en fait part

 



Avis de décès

CRESPIN

Jeannette CABAREZ-DUBRULLE (†), son épouse,
David et Carole CABAREZ-DEVOGHELAERE,
François et Amandine CABAREZ-REGNARD,
Céline CABAREZ et Julien LEGGETT, ses enfants,
Mathis, Mathilde, Florian, Célestin, Nathan, ses petits-enfants,
ses frère, sœurs, beaux-frères, belles-sœurs,
ses filleul, neveux, nièces, cousins, cousines,
Marguerite, sa marraine,
toute la famille,
ses voisins et amis,
Benoît, son kinésithérapeute,
Cécile, son auxiliaire de vie dévouée,
le personnel médical et soignant qui l'a accompagné,
 
ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Pierre CABAREZ

Retraité des Ets ANF-Bombardier

survenu à son domicile, le dimanche 17 novembre 2024,
à l'âge de 74 ans.

Les funérailles religieuses seront célébrées le vendredi 22 novembre 2024, à 11 heures, en l'église Saint-Martin de Crespin, suivies de la crémation à Beuvrages, 110, rue Jean Jaurès.

Réunion en l'église à 10 h 45.

L'offrande tiendra lieu de condoléances.

Monsieur CABAREZ repose au funérarium des pompes funèbres Swiderek, salon Claude Monet, où la famille recevra les visites
de 16 heures à 18 h 30.

Pompes Funèbres et Marbrerie SWIDEREK
260, avenue Jean Jaurès - QUAROUBLE ✆03.27.27.43.83

Avis de décès paru dans La Voix du Nord le 19/11/2024 | réf ROS2_2002110997_19366762_19 | publication web le 19/11/2024. Vous pouvez acheter et lire La Voix du Nord du 19/11/2024

11 Novembre, dans chaque école normale subsiste, comme à Douai, un monument aux morts. Quelle en est l'origine ?

 

11 novembre : ces monuments aux morts peu connus dédiés aux instituteurs



large
LE MONUMENT AUX MORTS DE L'ÉCOLE NORMALE D'INSTITUTEURS D'ARRAS

Pour ce 11 novembre, on se gardera de commenter les propos injustes de Nicolas Sarkozy sur le temps de travail des professeurs des écoles. Et on préférera se réjouir que des centaines de professeurs des écoles accompagnent encore leurs classes pour les cérémonies devant les monuments aux morts, plus de cent ans après leur construction.

Mais il est un autre aspect du lien entre l'école, les instituteurs et les morts pour la France que cette fidélité mémorielle - et qui l'explique sans doute en partie : ce sont les monuments aux morts consacrés aux instituteurs morts pour la France. Chaque département en comptait un dans l'enceinte de son école normale. Parfois monument, parfois stèle, parfois plaque de marbre, ces monuments ont traversé, depuis un siècle, les métamorphoses des écoles normales, devenues IUFM, puis ESPÉ et enfin INSPÉ, et ont parfois été déplacés quand les vieux et beaux locaux étaient abandonnés, comme par exemple celui de Limoges. Des cérémonies y sont toujours organisées à l'initiative des directeurs d'INSPÉ, en présence d'enfants des écoles. Parfois, ces monuments ont été oubliés, perdus, parfois détruits, puis retrouvés, comme en Dordogne : pourtant, c'était devant lui que posaient les différentes promotions de normaliens.

Les livres d'or, premiers hommages

L'idée de rendre hommage aux instituteurs combattants est née très tôt, dès le début de la guerre, par une circulaire du ministre de l’Instruction publique Albert Sarrault du 12 septembre 1914 qui demande aux recteurs d’académie d’ouvrir le Livre d’or de l’Université. Elle prescrivait que, parmi les 25.000 membres de l’enseignement public qui « combattent pour le salut de la France », on noterait « pieusement les noms de ceux qui accompliront des actions d’éclat ou qui verseront leur sang pour la patrie ». Dans chaque département, le plus souvent conservés dans les archives des écoles normales, ces livres d'or recensent ceux « qui auront mérité, pendant la campagne, une promotion de grade, une distinction militaire, une citation à l’ordre de l’armée » et « la liste de ceux qui seront tombés, morts ou blessés, sur le champ de bataille ».

Un projet de monument aux morts national pour les instituteurs inabouti

En 1916 naît l'idée d'édifier, après la guerre, un monument à la gloire des instituteurs morts pour la France. Un comité d’honneur est constitué, composé de grandes personnalités laïques, radicales ou socialistes, comme Paul Painlevé, Émile Combes ou Ferdinand Buisson, mais aussi de Maurice Barrès. Il aurait dû être installé à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, mais il ne verra jamais le jour. Comme l'écrit, Hugues Marquis, historien spécialiste de cette question, « les monuments dédiés aux instituteurs morts pour la France sont donc locaux, édifiés dans les départements, dans l’enceinte des écoles normales ». Certains sont grandioses, comme celui de l'École normale de Parthenay, dans les Deux-Sèvres, ou celui d'Arras (illustration).

Les instituteurs dans la Grande Guerre : un lourd tribut

Les dizaines de noms gravés sur ces monuments départementaux révèlent l'ampleur de la mobilisation des instituteurs : sur environ 35.000 instituteurs mobilisés (ce qui correspond à une moyenne d'un par commune), 28.000 l'ont été dans des formations combattantes, 7.407 sont « tombés au champ d’honneur », 9.624 ont été blessés et 11.976 ont été cités. Pour Hugues Marquis, « si l’on y ajoute les élèves-maîtres, non comptabilisés dans cette statistique, on perçoit que, non seulement le tribut payé à la guerre a été lourd, plus lourd que dans d’autres catégories socio-professionnelles, mais aussi que la participation tant quantitative que qualitative des maîtres à la guerre a été remarquable ». De ces milliers d'instituteurs combattants émergent les figures du premier mort de la guerre, le caporal Jules André Peugeot, tué le 2 août 1914, ou celle de l'auteur de La Guerre des boutons, Louis Pergaud, prix Goncourt 1910, fauché en 1915. Sur ce combattant à la fois comme les autres et différent, et sur l'impact de la guerre sur l'enseignement des instituteurs survivants à leur retour en classe, on lira le texte d'Emmanuel Saint-Fuscien. Nul doute que ce sacrifice massif des instituteurs contribua à renforcer le prestige de sa fonction dans les villages et à les faire entrer dans le panthéon des symboles d'union nationale, après les années de lutte anticléricale. Et on se réjouira que les familles, les associations et l'institution entretiennent pieusement la mémoire de ceux qui étaient devenus, plus qu'en image, des hussards.


Frédéric Sirgant

Chroniqueur à Boulevard Voltaire, professeur d'Histoire


Jean-Claude Lefebvre, promo 77 79, alias Dominique Sampiero, fête ses 50 ans d’écriture en tant que poète dans l'exposition qui lui est consacrée : « On écrit un poème pour embrasser » À la médiathèque Simone Weil de Valenciennes du 9 Novembre au 7 décembre (La Voix du Nord édition de ce 6 Novembre 2024)

 



Jusqu’au 7 décembre, l’exposition anniversaire de Dominique Sampiero 

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
valenciennes.
Dominique Sampiero, auteur, scénariste, romancier et poète originaire du Nord, fête ses 50 ans d’écriture à la médiathèque Simone-Veil. Au menu du vernissage de l’exposition, une lecture et la création d’une œuvre unique.
Dominique Sampiero a toujours aimé le territoire. Il a même « un réel émerveillement de la région », nous confie-t-il. Cela fait des années qu’il y tisse des liens, de résidences d’écriture en créations. Depuis 1987, il a écrit une centaine d’ouvrages poétiques publiés aux éditions Gallimard, Lettres vives, etc. et a développé un concept de livres d’artistes aux éditions Ici nulle part.
Célèbre aussi pour l’écriture de scénarios de longs métrages, dont Ça commence aujourd’hui, réalisé par Bertrand Tavernier, l’écrivain poète nous parle de cette exposition qui porte le titre d’un de ses recueils : « On écrit un poème pour embrasser » : « La poésie a embrassé le monde et embrasé le monde. C’est la révolution du réenchantement. La poésie pour enchanter le monde. »
Performance inédite
Par ici et par là, dans la médiathèque (y compris à la bibliothèque des Jésuites) du 9 novembre au 7 décembre, plus d’une cinquantaine d’œuvres de l’écrivain s’exposent. Les poèmes mêleront textes et calligraphies, et outre des ouvrages de bibliophilie, Dominique Sampiero prêtera pour l’occasion des titres inédits ainsi que des carnets d’écriture.
Lors du vernissage, la lecture sera suivie d’une performance réalisée avec Quentin Carnaille, jeune sculpteur contemporain. « Un poème sera écrit sur un miroir en noir et blanc, qui sera ensuite brisé… », dévoile Dominique Sampiero, qui nous glisse quelques mots sur son dernier livre Mon âme ne roule pas en Audi qui sera disponible lors de la rencontre dédicace qui suit : « Ce livre est nourri des paysages de l’Avesnois, c’est l’art de bien vieillir. »
Céline Beaufort ( CLP)
Exposition visible du 9 novembre (lecture vernissage à 16 heures suivie d’une vente et de dédicaces en partenariat avec la librairie indépendante Les Yeux qui pétillent) au 7 décembre. Accès libre.

Infatigable, Christian Lelièvre, promo 54 57, revient pour la dictée experte à Gommegnies

 

La dictée de Christian Lelièvre revient à Gommegnies, mi-novembre

Sous l’égide de l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques), la dictée gommegnionne revient, pour la 16e fois de son histoire, ce samedi 16 novembre à la salle des fêtes.

Toujours très attendu chaque année par les adeptes de l’orthographe, cet événement culturel est, pour les raisons que l’on connaît tous, un excellent moyen pour tester ses connaissances et éviter les pièges concoctés, comme à son habitude, par l’éminent spécialiste du secteur, Christian Lelièvre.
Cet événement, qui réunit en général près de 80 épris de la discipline, devrait en rassembler tout autant, ce samedi 16 novembre encore. « Cette année, la dictée sera la suite de celle de l’an dernier et portera le même titre, précise l’auteur. Il s’agira d’une antiquaire passionnée par les raretés et les objets singuliers dont elle a totalement rempli sa maison, à telle enseigne qu’elle vit dans une caravane non loin de là. Ce qui est sûr c’est que seront mis à l’honneur, la grammaire et l’orthographe, mais aussi le vocabulaire particulier de la brocante et de la chine, très riche et pittoresque. »Voici les liens pour accéder  :- à la dictée- aux questions - et au corrigé 

Jean-Louis DESSAINT, promo 77 79, promu au grade d’officier dans l’ordre des palmes académiques

 

Hazebrouck : Jean-Louis Dessaint, qui a dédié sa carrière à l’enseignement, devient officier des Palmes académiques

Le 12 octobre dernier, Jean-Louis Dessaint a été promu au cadre d’officier des Palmes académiques, 20 ans après avoir été fait chevalier.


Samedi 12 octobre, plus de 70 personnes étaient réunies au salon d’honneur de la mairie d’Hazebrouck afin de mettre à l’honneur Jean-Louis Dessaint, président du secteur de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA).

Celui-ci a en effet été promu au grade d’officier dans l’ordre des palmes académiques, près de 20 ans après avoir été fait chevalier. Une distinction honorifique qui vise à promouvoir les personnes ayant contribué à l’enrichissement du patrimoine culturel.

Une carrière au service de l’enseignement

Cet événement a été l’occasion de revenir sur le riche parcours du récipiendaire, qui a consacré sa carrière à l’enseignement. Tout d’abord professeur, Jean-Louis est ensuite devenu concepteur pédagogique au CNED puis chargé de mission à l’inspection académique pour l’aménagement des examens pour les élèves porteurs de handicap.

Altruiste, il est ensuite devenu conseiller auprès du centre académique pour la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (CASNAV).

Officiellement à la retraite « administrative », Jean-Louis reste cependant très actif, en étant notamment membre du conseil d’administration de l’association Bienvenue qui œuvre auprès de jeunes malgaches, mais également en diffusant son amour des mots et de la langue française en créant des dictées et des jeux d’orthographe. « J’ai essayé de donner l’exemple à mon niveau. Merci à vous tous de m’enrichir sur le plan humain. J’ai une pensée pour tous les instituteurs, vous êtes les hussards noirs de la République. Vous remarquerez qu’avoir une médaille l’année des Jeux Olympiques pour un si piètre sportif, ce n’est pas banal », a conclu l’intéressé.


Voici la copie de l'article paru dans l'Indicateur des Flandres et Nord Littoral, (que Jacques Devienne nous a transmis et dont notre article est issu)


Au total une belle carrière :

Jean-Louis DESSAINT est :

Retraité de l'Éducation nationale

Directeur d'école honoraire

écrivain public, 

certification Voltaire niveau expert, formateur expert en orthographe.

animateur du club dictée de La Maison pour Tous La Gorgue


Président délégué du comité de section Flandres intérieures Dunkerque

de l' Association des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques du nord ( AMOPA)

Administrateur MAE MAES


Rappel de son parcours professionnel :

2014 2020 Conseiller académique Casnav 

2011 2014 Chargé de mission IA du Nord

2008 2011 concepteur pédagogique CNED

2000 2008 Directeur d'école

1979 2000 Professeur des écoles

1977 1979 ENG Douai1976 1979 UER sciences juridiques politiques et sociales Lille 2


Edmond ARDUIN, promo 48 52, l'un des doyens de notre amicale, est décédé ce 22 octobre 2024, à l'âge de 94 ans. C'est Michel DELANNOY de la même promo qui nous en fait part






THUN-SAINT-MARTIN

Josette ARDUIN-BARALLE, son épouse,
Alain ARDUIN et Maryse COPPIN,
Éric et Annick ARDUIN-DEVOS,
Guy et Marie ARDUIN - RAOULT,
Véronique et Alain VILTARD-ARDUIN, ses enfants,
Hélène, Guillaume, Nicolas et Anne-Cécile, Marie, Paul, Adrien, Victor, Camille, Jeanne, Charlotte, Bastien, ses petits-enfants,
Elliot, son arrière-petit-fils
ainsi que toute la famille,

ses nombreux amis,

toute l'équipe dévouée du court séjour gériatrique de l'hôpital de Cambrai,

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Edmond ARDUIN

Ancien professeur au collège Victor Hugo de Somain

survenu le mardi 22 octobre 2024, à l'âge de 94 ans.

La cérémonie civile se déroulera le samedi 26 octobre 2024,
à 11 heures, à l'espace Henri-Desprès (près du cimetière) à
Thun-Saint-Martin, où un dernier adieu pourra lui être adressé, suivie de l'inhumation dans le caveau de famille au cimetière dudit lieu. 

Dans l'attente de ses funérailles, Monsieur ARDUIN repose à son domicile, au 41, rue des Cutiviers à Thun-Saint-Martin, où la famille recevra les visites ces jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2024,
de 16 heures à 18 heures.

Pas de plaques s'il vous plaît.

Pompes Funèbres LEFORT
12, place de la République - 59141 IWUY
✆03.27.78


La promotion 48 52





Témoignages reçus :

Daniel Salaün
Toutes mes condoléances à ses proches. Je l’ai eu comme prof de sciences nat, comme on disait à l’époque, en quatrième puis en troisième au CEG de Somain. C’était un excellent prof qui savait tenir sa classe.
Merci monsieur Arduin.



Florence Bantignie :
Que de souvenirs avec ce professeur que j'ai eu comme professeur principal et professeur de physique en annee scolaire 1982-1983 , toujours en blouse grise , et comme beaucoup à l'époque bien habillé. Concernant le poème, pour l'année docte. En 1981 J'avais écrit un texte pour Mr Rousseau Michel ( principal) lors de son départ en retraite. Mr Arduin m'interpelle "Bantignie, je parie que tu n'en ferais pas un pour moi" Deux ans après, je suis arrivée avec ce texte sous forme de parchemin ecrit en calligramme ( retrouvé dans mes cahiers). Je revois encore sa tête, et pour la première fois il m'a appelé par mon prénom " Florence tu n'as pas oublié" très ému du cadeau.



Jean Louis Delaby (promo 68 70)

Monsieur Arduin a été mon Maître de CE2 à l'école des garçons de Guesnain... C'était en 1957 - 58... Je garde de lui le souvenir d'un maître exigeant, demandant bien du travail à ses élèves...C'était aussi une main de fer dans un gant ...de fer...Il m'impressionnait beaucoup...Mais quel résultat !!!...Tous ses élèves lui doivent beaucoup... A l'époque les effectifs étaient élevés , l'objectif était une efficacité sans faille... On était dans le vieux bâtiment, à l'étage, avec le feu à l'arrière de la classe... On faisait un " service" le matin, à tour de rôle, pour nettoyer les tables, le tableau...Monsieur Arduin avait un bac à sable, dans lequel il avait reconstitué un paysage type, avec montagne, rivière, forêt, le tout coloré avec de la poudre de craie, très réaliste... On avait des listes de vocabulaire à apprendre, tapées à la machine et tirées à la machine à alcool... On redoutait les dictées... On avait aussi à remplir des fiches météo ... il nous fallait observer, comparer, demander,...

Quelle base de savoirs !!! ...Le jour des vaccinations BCG, je suis tombé dans les pommes et Monsieur Arduin m'a reconduit chez moi dans sa Simca Aronde...

Merci Monsieur Arduin pour tout, et vous aviez raison d'être sévère... Je vous en suis très reconnaissant... Avec toutes mes condoléances à sa famille... 

Jean Louis Delaby




"L'affaire COLLIGNON" ou comment Monsieur JUGE, directeur de l'école normale d'instituteurs à Douai, de 1850 à 1855, fut assassiné par un cocher

 Sur les 19 directeurs qu'a comptés l'école normale d'instituteurs du Nord à Douai de 1834 à 1990, le quatrième, qui eut le destin le plus extraordinaire, est sans conteste M. Juge.

Il dirigea I’école de 1850 à 1855 pendant une période difficile, mais il montra une habileté qui permit à l'établissement de la traverser sans de trop grands dommages. Sa fin fut tragique : il mourut assassiné à Paris, au mois de septembre 1855, par le cocher Collignon avec qui il avait eu une contestation pour le prix d'une course. Les journaux locaux déplorèrent la mort de cet homme « si distingué par I’esprit et par le coeur ».


Rappel des faits :

“M. Juge, directeur de l'Ecole normale de Douai, était venu avec sa femme à Paris. II logeait rue d'Enfer, 83. Ayant quelques courses à faire, il prit un cabriolet de remise conduit par le nommé Collignon, cocher. Celui-ci voulut exiger 2fr. de plus que ne comportait le tarif, et il accompagna sa réclamation de menaces et de grossièretés. Pour ne pas faire d'esclandre, M. Juge paya mais, justement blessé, il adressa une plainte à la préfecture de police. Le cocher fut mandé et tancé vertement cependant on lui fit entendre que, s'il voulait faire ses excuses à M. Juge et lui restituer les deux francs, les choses en resteraient là. Il déclara qu'il était prêt à le faire ; mais aussitôt qu'il eut quitté la préfecture, il fit emplette d'une paire de pistolets, les chargea avec soin et les cacha sous son paletot. Introduit en la présence de M. Juge, il lui remit 2 francs et lui demanda un reçu pour le montrer à la préfecture. Tandis que celui-ci se penchait sur son bureau pour écrire, il lui tira un coup de pistolet. La balle alla frapper l'os frontal près de l'œil droit. M. Juge tomba baignant dans son sang. Comme sa femme accourait pour lui porter secours, Collignon tira sur elle son autre pistolet, mais il ne l'atteignit pas. En ce moment, plusieurs personnes, accourues au bruit de la double détonation, se jetèrent sur lui et le maintinrent jusqu'à l'arrivée des soldats qu'on était allé chercher au poste voisin. Peu d'instants après, malgré les soins du docteur Besson, M. Juge succombait à sa blessure.”





Récit de l'affaire Collignon dans "Le Petit Journal illustré du 17 mai 1931


Notre bulletin n°7 de 1952 rend compte de ce fait divers tragique dans son Historique : 




Cette affaire a fait l'objet récemment d'une thèse de Master II de Jérémy de Teyssier à qui nous avons apporté notre soutien à l'aide de nos archives et qui nous remercie en nous envoyant ce message et la copie intégrale de sa thèse qu'il a brillamment soutenue en semptembre 2024 à l'Université de Paris Nanterre :

"Cher Jean-Marie,

Comme promis, je vous fais parvenir mon mémoire de master 2 consacré à l'affaire Collignon, et donc à Martin Juge !

Le travail de recherche a été passionnant et j'ai obtenu la note de 18/20 à l'issue de la soutenance.

Je souhaite encore vous remercier pour votre aide précieuse.

Bien cordialement,

Jérémy de Teyssier"



L'affaire Collignon version intégrale en pdf, cliquer sur le lien)


Francis LESAGE, promo 56 60, nous a quittés. César Leroy nous en fait part. Ses obsèques auront lieu lundi 21 octobre 2024

Bonjour

Je viens d'apprendre le décès de Francis Lesage de la promotion 56-60
Le faire part est sur le site des pompes funèbres Derebreu 
Nous avons été amis au c c de Merville de 54 à 56 puis à l'ENG de Douai de 58 à 60
Nous nous voyions aux journées  pédagogiques
Il m'avait fait visiter sa magnifique collection de minéraux (à voir sur le site de notre Amicale de l'ENG ) dans sa maison de Steenwerck
C'était une personne sympathique...
Bonne soirée
César Leroy (promotion 58 - 62 )




 

L'oeuvre des nôtres :« Avec ou sans murs ? » de Roland Poquet, (promo 50 52) 18 € à la librairie Sensations. Bientôt disponible au Furet du Nord.

 




« Avec ou sans murs ? » de Roland Poquet, 18 € à la librairie Sensations. Bientôt disponible au Furet du Nord.


Roland Poquet, figure de la culture à Douai, sort le livre de sa vie.   Le récit unique et sans détour de son histoire, ses spectacles, ses combats.   Un ouvrage déjà disponible en librairie. 
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Douai. « Si j’étais vous, ce livre, j’en commanderais un paquet. » Voilà ce qu’a entendu Pascal Cebulski de la bouche d’un client de sa librairie Sensations, rue de la Madeleine à Douai. Signé par Roland Poquet, l’ouvrage s’intitule Avec ou sans murs ? et rapporte l’histoire autobiographique de celui que les Douaisiens connaissent comme « l’homme de L’Hippodrome ».
Succès commercial
Le client avait vu juste. Le libraire suit aveuglément le mystérieux conseil. Dix livres commandés, dix livres vendus. « Alors j’en ai à nouveau commandé une vingtaine », enchaîne Pascal Cebulski. Parmi les acheteurs, beaucoup de retraités, « des purs Douaisiens pour qui le nom de Roland Poquet évoque des choses ». Mais aussi cette femme âgée d’une trentaine d’années, ancienne élève de théâtre, et qui s’est reconnue parmi les photos d’archives au centre du livre.
Le bouquin a été édité en un mois, délai particulièrement expéditif. « Une maison d’édition nous a immédiatement fait confiance, marquée par un style d’écriture élégant, fluide et où les mots sont pesés », relate le fils, Thierry Poquet, qui s’occupe de la promotion de l’ouvrage.
Le livre conte l’histoire vraie d’un gamin de Lauwin-Planque, le « Tiot Roland », qui a révolutionné la culture du Douaisis. De la compagnie du Beffroi à l’ouverture du centre d’action culturelle jusqu’à la réhabilitation de L’Hippodrome, Roland Poquet dévoile tout. Les coulisses, les combats, les anecdotes, les fiertés. « C’est le parcours d’un visionnaire, miroir de la décentralisation culturelle », complète Thierry Poquet.
Le couple Poquet
L’ouvrage fait aussi la part belle à Bernadette Poquet « qui a magnifiquement joué sa partition », comme l’écrit Roland, son mari. Un couple mythique que les Douaisiens arrêtent dans la rue pour leur rappeler à quel point « c’était le bon temps ». Le livre est effectivement le vestige d’une époque où la vie douaisienne était rythmée par les événements du couple Poquet. Grâce à eux, la culture comblait la région et tout le monde pouvait s’y rendre. « Je me souviens d’un brassage d’âges et de classes sociales impressionnant. C’était du théâtre pour le peuple », se remémore Thierry Poquet.
Un livre qui ponctue l’aventure d’un homme qui n’a jamais su s’arrêter. « Il n’a pas supporté sa retraite », raconte son fils en évoquant la fois où il a rechaussé les crampons pour transformer le village d’Esquerchin en une pièce de théâtre à ciel ouvert avec pas moins de 180 figurants. Et preuve encore s’il en fallait de son hyperactivité, maintenant qu’il coule (enfin) une retraite sans théâtre et sans spectacle sous le soleil niçois, c’est le moment que Roland Poquet a choisi pour sortir son livre.
« Avec ou sans murs ? » de Roland Poquet, 18 € à la librairie Sensations. Bientôt disponible au Furet du Nord.
Le livre estle vestige d’une époque où la vie douaisienne était rythmée par les événements du couple Poquet.