dimanche 23 novembre 2025

11 Novembre. Ils n'ont pas oublié ...

 Ce mardi 11 novembre 2025, à 9h30, les anciens normaliens de Douai étaient rassemblés au pied du monuments aux morts pour célébrer la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918

Étaient présents à leurs côtés : Agnès De Beukelaer et Mohamed Khéraki, adjoints au maire de Douai, Monique Leblanc et Françoise Caboche de l'amicale des anciennes normaliennes, Jean-François Courco et Mansour Hasnaoui, respectivement responsables pédagogique et administratif de l'INSPÉ Douai, Jacky Maréchal, ancien commissaire de Douai







Cérémonie du 11 novembre 2025.
Lycée Edgar Morin – ancienne Ecole Normale de garçons du Nord.


Après la mise en place des participants, Bernard COGET fit quelques rappels concernant la cérémonie du 11 novembre. Il rappela deux dates : celle du 24 octobre 1922 où fut votée la loi déclarant le 11 novembre journée de commémoration nationale aux morts de la Première Guerre mondiale et celle du 28 février 2012 qui instaura le 11 novembre comme jour de commémoration de tous les Morts pour la France de toutes les guerres et des victimes d’attentats.

Il évoqua ensuite les noms qui figurent sur la statue, ceux des instituteurs morts lors de la première et la seconde guerre mondiale et les morts de la guerre d’Algérie : 
« ces noms inscrits portent en eux des millions d’autres noms, de tous les horizons, de tous nos territoires (métropole, outre mer, …), de tous les métiers, de toutes les convictions »…
« En tombant pour la France, ils relevaient la terre charnelle et spirituelle qu’est le sol de France ».
« Nous pensons à leurs familles à leurs proches dont certains sont peut-être ici ».
C’est tout l’enjeu du devoir d’histoire et du travail de mémoire: se souvenir, rendre hommage et transmettre.

Il cita ensuite, à partir d’un exemple concret, les actes héroïques de ces héros ordinaires et la reconnaissance de la nation : citations sur le champ de bataille, obtention de la fourragère pour le régiment, obtention de la croix de guerre, obtention de la croix de la médaille militaire, pension de guerre pour les survivants blessés, obtention d’emplois réservés, statut de veuve de guerre, statut d’orphelins de guerre…

Le rôle des instituteurs non appelés sous les drapeaux fut également évoqué :
Sur ordre du ministre de l’Instruction publique, le jour de la rentrée, dans chaque classe, la première parole du maître aux élèves « haussa le cœur vers la patrie et la première leçon honora la lutte sacrée où nos armées sont engagées ».
Ils firent le sacrifice de leurs vacances jusqu’à la fin de la crise, offrant leur concours aux autorités civiles et militaires….Ils furent invités dans chaque commune à donner l’exemple du sang froid et du zèle patriotique, comme leur collègues plus jeunes donnèrent dans chaque régiment l’exemple de l’héroïsme.
Jusqu’en 1916, la guerre servit de support pédagogique aux manuels de toutes les matières, sujet de réflexion et d’exercices dans lesquels furent exaltés le devoir patriotique, le sacrifice des soldats, et exacerbé le ressentiment contre l’ennemi.

Les femmes à l’arrière jouèrent un rôle crucial :
Les infirmières au sein des armées.
Elles compensèrent l'absence des hommes partis au front, soutenant l'effort de guerre et maintenant l'économie du pays.
Les marraines de guerre apportèrent un soutien moral, psychologique et parfois affectif.
Bien entendu, la correspondance avec les épouses, fut aussi essentielles, associant les liens affectifs et les dures réalités comme en témoigne le chant « le soldat » de David Olaizola » qui fut écouté avec émotion.


Le Dépôt de la gerbe fut suivi d’une minute de silence

Les présents entonnèrent ensuite la Marseillaise

La cérémonie fut suivie d’un moment de convivialité et d’échanges autour du «café du poilu».
Bernard COGET

Petit diaporama vidéo de la cérémonie :



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