La dictée de retour à Petite-Forêt, le samedi 29 novembre
La prochaine édition de la dictée franc-forésienne sera animée par Christian Lelièvre, champion de France d’orthographe.
La dictée franc-forésienne rassemble de plus en plus de participants d’année en année. Ils viennent tester leurs capacités en orthographe. La prochaine édition se tiendra le samedi 29 novembre, organisée par l’Association des membres de l’ordre des palmes académiques (AMOPA).
Juniors, amateurs et professionnels
La dictée sera préparée et lue par Christian Lelièvre, champion de France d’orthographe et champion de la dictée des Amériques. Les inscriptions obligatoires sont lancées pour participer aux trois parties : juniors, amateurs et professionnels.
Dictée franc-forésienne, samedi 29 novembre, salle des fêtes Jules-Mousserron, place Jules-Verne à Petite-Forêt. Ouverture des portes à 13 h 45, début de la dictée à 14 h 15. Inscriptions obligatoires au 06 72 70 02 07, ou par mail : cdegrave@wanadoo.frVoici après coup le texte de la dictée :AMOPA-VALENCIENNESDictée du Samedi 29 novembre 2025 La vie en chansons Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurschansons courent encore dans les rues. Tu es ce poète, un fou chantant. Tu as fait danserla mer aux reflets changeants le long des golfes clairs. Tu as fait valser les statues, lesnapées, le soir venu, sur le gazon où un pandore joue de la pandore. Tu nous invites àchanter à pleine voix les pots-pourris dans la guinguette au bord de I'eau, au(x) bal(s)populaire(s) sous les lampions multicolores ou encore dans l'accueillante auberge, unekriek dans une main et une oublie à la vergeoise dans l'autre.Fin de la dictée pour les juniors. Dans son mastroquet aux enluminures rouge ponceau, I'accorte baesine ouvre toutgrands ses bras à I'accordéoniste et au guitariste. Que de souvenirs ! Le poète vivaitheureux auprès de son arbre, se moquait bien du qu'en-dira-t-on, iltrouvait la montagne sibelle, ramassait les feuilles mortes à la pelle ou versait une larme sur le manteau râpé deson vieux.lgnorant les appas de la gloire, la divette du caf conc' accompagnée par uncoruscant limonaire, devant un auditoire tout ouîê, fait vibrer les cæurs en ressuscitant lesvoix d'Édith Piaf, de Juliette Gréco et de Léo Ferré. Avec des étoiles plein les yeux, lesartistes amateurs reprennent en chæur les scies-reines aux sons toujours mélodieux,gravés à jamais dans leur mémoire, fût-elle labile.Au cæur de la forêt, dans Ia luxueuse hostellerie, véritable pinacothèque,troubadours et ménestrels font revivre les villanelles des XV" et XVl" siècles, lessérénades énamourées, susurrent des romances melliflues et récitent dix dits d'affilée.Sur la place publique, sur une scène improvisée, entourée d'admirateurs aux yeuxémerillonnés, Mistinguett chaloupe dans des valses chantées à mille voltes dans uneatmosphère électrique. Fin de la dictée pour les amateurs. Au retour de balades romantiques, !e casque sur les oreilles, les promeneurs,bénéficiant d'un temps d'été stable, savourent les ballades de Chopin, les beaux lieds deSchubert ou Ies épithalames fredonnés à deux.Sur le kiosque enrubanné, des musiciens hors pair que j'ai souvent vus jouer etentendu applaudir à tout rompre interprètent les Rhapsodies (Rapsodies) hongroises deFranz LISZT.Sur le parvis de !'église, un couple apparaît. Le damoiseau, tel un éphèbeendimanché, arbore un æillet rouge sur sa veste à la blancheur liliale. La damoiselle, à lataille de sylphide, porte une robe smaragdine qui lui sied à merveille. Elle tient à la mainun bouquet d'arums à spathes blanches. Aux accents de la Marche nuptiale deMendelssohn, ils avancent à petits pas, radieux, entourés d'un halo d'une douce félicitédans une éblouissante lumière. ChriStiAN LELIÈVRE,Champion de France d'orthographe.Champion de la Dictée des Amériques. (Québec).
Ce mardi 11 novembre 2025, à 9h30, les anciens normaliens de Douai étaient rassemblés au pied du monuments aux morts pour célébrer la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918
Étaient présents à leurs côtés : Agnès De Beukelaer et Mohamed Khéraki, adjoints au maire de Douai, Monique Leblanc, Dominique Bosseaux et Françoise Caboche de l'amicale des anciennes normaliennes, Jean-François Courco, Raphael Crépin et Mansour Hasnaoui, respectivement responsables pédagogiques et administratif de l'INSPÉ Douai, Jacky Maréchal, ancien commissaire de Douai. Michel Bonfils, président de l'amicale était absent pour urgence médicale
Cérémonie du 11 novembre 2025. Lycée Edgar Morin – ancienne Ecole Normale de garçons du Nord.
Après la mise en place des participants, Bernard COGET fit quelques rappels concernant la cérémonie du 11 novembre. Il rappela deux dates : celle du 24 octobre 1922 où fut votée la loi déclarant le 11 novembre journée de commémoration nationale aux morts de la Première Guerre mondiale et celle du 28 février 2012 qui instaura le 11 novembre comme jour de commémoration de tous les Morts pour la France de toutes les guerres et des victimes d’attentats.
Il évoqua ensuite les noms qui figurent sur la statue, ceux des instituteurs morts lors de la première et la seconde guerre mondiale et les morts de la guerre d’Algérie :
« ces noms inscrits portent en eux des millions d’autres noms, de tous les horizons, de tous nos territoires (métropole, outre mer, …), de tous les métiers, de toutes les convictions »…
« En tombant pour la France, ils relevaient la terre charnelle et spirituelle qu’est le sol de France ».
« Nous pensons à leurs familles à leurs proches dont certains sont peut-être ici ».
C’est tout l’enjeu du devoir d’histoire et du travail de mémoire: se souvenir, rendre hommage et transmettre.
Il cita ensuite, à partir d’un exemple concret, les actes héroïques de ces héros ordinaires et la reconnaissance de la nation : citations sur le champ de bataille, obtention de la fourragère pour le régiment, obtention de la croix de guerre, obtention de la croix de la médaille militaire, pension de guerre pour les survivants blessés, obtention d’emplois réservés, statut de veuve de guerre, statut d’orphelins de guerre…
Le rôle des instituteurs non appelés sous les drapeaux fut également évoqué :
Sur ordre du ministre de l’Instruction publique, le jour de la rentrée, dans chaque classe, la première parole du maître aux élèves « haussa le cœur vers la patrie et la première leçon honora la lutte sacrée où nos armées sont engagées ».
Ils firent le sacrifice de leurs vacances jusqu’à la fin de la crise, offrant leur concours aux autorités civiles et militaires….Ils furent invités dans chaque commune à donner l’exemple du sang froid et du zèle patriotique, comme leur collègues plus jeunes donnèrent dans chaque régiment l’exemple de l’héroïsme.
Jusqu’en 1916, la guerre servit de support pédagogique aux manuels de toutes les matières, sujet de réflexion et d’exercices dans lesquels furent exaltés le devoir patriotique, le sacrifice des soldats, et exacerbé le ressentiment contre l’ennemi.
Les femmes à l’arrière jouèrent un rôle crucial :
Les infirmières au sein des armées.
Elles compensèrent l'absence des hommes partis au front, soutenant l'effort de guerre et maintenant l'économie du pays.
Les marraines de guerre apportèrent un soutien moral, psychologique et parfois affectif.
Bien entendu, la correspondance avec les épouses, fut aussi essentielles, associant les liens affectifs et les dures réalités comme en témoigne le chant « le soldat » de David Olaizola » qui fut écouté avec émotion.
Le Dépôt de la gerbe fut suivi d’une minute de silence
Les présents entonnèrent ensuite la Marseillaise
La cérémonie fut suivie d’un moment de convivialité et d’échanges autour du «café du poilu».
Géry QUENNESSON nous informe de la sortie de son livre « Sur les chemins des écoles ». On y retrouve des chapitres qui évoquent l’ENG (concours, scolarité….). Ce livre est auto édité au profit de la recherche sur les cancers pédiatriques.
Ci-dessous une explication de sa démarche avec les modalités pour se le procurer et une présentation de la couverture. courriel gery.quennesson@gmail.com
« Sur les chemins des écoles »
Un livre au profit de la recherche sur les cancers pédiatriques
Au cours de ma dernière année d'activité professionnelle, une question revenait souvent : « Que ferez-vous une fois à la retraite ? » Parmi les réponses que je donnais, il y en avait une, discrète mais tenace : l'envie d'écrire. L'an dernier, plusieurs personnes m'ont relancé: « Alors, ce livre, il avance ? Vous allez vraiment vous y mettre ? » Ces mots ont sonné comme un défi. Alors, je l'ai relevé.
Pourquoi écrire ?
D'abord pour moi, bien sûr — pour mettre de l'ordre dans mes souvenirs, donner sens a un parcours — mais aussi pour mes enfants et mes petits-enfants : l'envie de laisser une trace, de transmettre un peu
de ce que j'ai vécu et appris.
Et puis, au fil des pages, les encouragements des premiers lecteurs / correcteurs m'ont poussé à poursuivre l'aventure.
Dans ce récit introspectif, je me dévoile sans réserve, libéré des prudences que m'imposait ma fonction d'inspecteur de l'Éducation nationale.
Passer plus de soixante années à l'école n'est pas anodin, c'est bien plus qu'une carrière : c'est une vie entière.
Souvenirs, témoignages, portraits, anecdotes et réflexions sur l'école jalonnent ainsi ma carrière débutée comme instituteur. Parallèlement, l'exercice des fonctions de secrétaire de mairie pendant plus d'un quart de siècle a permis un ancrage fort dans les réalités sociales de ces cinquante dernières années.
Le livre est enrichi d'un album photo de souvenirs professionnels en ligne (QR Code page 235).
Au profit de la recherche sur les cancers pédiatriques
Alors que certains soutiennent une cause en marchant, en courant ou en pédalant, que d'autres peignent, chantent ou dansent. Moi, j'ai choisi d'écrire.
Ce livre est autoédité. J'ai décidé de reverser l'intégralité des bénéfices à la recherche sur les cancers pédiatriques. Car si le cancer est toujours une épreuve lorsqu'il frappe un adulte, il devient une injustice insupportable lorsqu'il touche un enfant.
En achetant ce livre, vous apporterez votre soutien à la recherche et à l'espoir.
Comment se procurer le livre ?
« Sur les chemins des écoles » est aujourd'hui disponible à la vente au prix de 12 euros.
1/ En édition « VIP » sans intermédiaire :
• Directement auprès de :
Géry Quennesson (gery.quennesson@gmail.com) ou Sabine Quennesson (sabine.fequant@gmail.com)
• Par envoi au domicile moyennant 6,70 euros de frais de port
• Paiement en espèces, par virement Wero au 06 77 86 50 66 ou par chèque libellé au nom de Géry Quennesson
2/ Via le site thebookedition.com (Rechercher : Sur les chemins des écoles) + frais de port fixés par le site
3/ Via le site amazon.fr (Rechercher : Sur les chemins des écoles) + frais de port fixés par le site
Un grand merci pour votre soutien, vos retours et votre contribution pour la recherche sur les cancers pédiatriques
Ferez-vous un sans-faute, à la dictée proposée à Gommegnies par Christian Lelièvre ?
Sous l’égide de l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques), la Dictée gommegnionne revient pour la 17e édition ce samedi 15 novembre 2025, à la salle des fêtes.
Toujours très attendue par les adeptes d’orthographe, cette rencontre culturelle est un excellent moyen de tester ses connaissances et d’éviter les nombreux pièges que ne manquera pas de glisser, avec son talent habituel, Christian Lelièvre, l’éminent spécialiste du secteur. Cette année, la dictée promet un joli voyage au cœur des beautés et des senteurs de Dame Nature. Refuge pour certains, source d’apaisement pour d’autres, la nature inspire et rassemble, ce qui en fait un thème qui parlera à tous.
Formatrice et conviviale
Le texte imaginé pour l’occasion fera la part belle au vocabulaire pittoresque. La grammaire y tiendra, comme toujours, une place de choix, tandis que quelques subtilités phonétiques viendront pimenter l’exercice. Car ici, la dictée se veut à la fois formatrice et conviviale.
Avant l’épreuve, le public pourra se prêter à un court questionnaire de grammaire et d’orthographe, corrigé collectivement sur grand écran. Même principe ensuite pour la dictée : chacun se corrige, tout en profitant des analyses et explications proposées. Un bel après-midi en perspective, placé sous le signe du plaisir des mots.
Le jeudi 23 octobre, une poignée d’anciens normaliens se sont donné rendez-vous au musée d’histoire sociale de Dechy.
Ils ont été accueillis par M. Fabrizio Quaglio, président du musée associatif Célestin Leduc.
Ce musée retrace les éléments marquants de la vie qu’ont connus la ville et le Douaisis dès le XIX siècle. Différents thèmes y sont abordés : la vie sociale du mineur, les deux Grandes Guerres et la résistance, ainsi que l’immigration liée à ces grands conflits mondiaux, et les loisirs populaires qui en découlent.
Le musée, anciennement café tenu par Célestin Leduc, a été un Haut lieu de la résistance.
La cave du musée, haut-lieu de la Résistance dans le Nord
Il a réuni en 1940, pour la première fois dans le Nord, un groupe de futurs résistants dont Martha Desrumaux, figure emblématique du mouvement ouvrier et de la résistanceintérieure etproposée à la panthéonisation.
Célestin Leduc, fusillé par la suite par les Allemands était présent. La ville a été le lieu d’actes glorieux de résistance : sabotage, défense de la centrale électrique face aux SS.
La cave du musée sensibilise les visiteurs aux conditions dans lesquelles les résistants accomplissaient leur tâche.
Cette matinée de découverte historique s’est conclue par la dégustation d’un succulent couscous au restaurant local Le Syracuse.
Des visites guidées sont possibles sur demande. Contacter M. Fabrizio Quaglio au 06 31 28 02 99.
