Jean-Louis DESSAINT, promo 77 79, promu au grade d’officier dans l’ordre des palmes académiques

 

Hazebrouck : Jean-Louis Dessaint, qui a dédié sa carrière à l’enseignement, devient officier des Palmes académiques

Le 12 octobre dernier, Jean-Louis Dessaint a été promu au cadre d’officier des Palmes académiques, 20 ans après avoir été fait chevalier.


Samedi 12 octobre, plus de 70 personnes étaient réunies au salon d’honneur de la mairie d’Hazebrouck afin de mettre à l’honneur Jean-Louis Dessaint, président du secteur de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA).

Celui-ci a en effet été promu au grade d’officier dans l’ordre des palmes académiques, près de 20 ans après avoir été fait chevalier. Une distinction honorifique qui vise à promouvoir les personnes ayant contribué à l’enrichissement du patrimoine culturel.

Une carrière au service de l’enseignement

Cet événement a été l’occasion de revenir sur le riche parcours du récipiendaire, qui a consacré sa carrière à l’enseignement. Tout d’abord professeur, Jean-Louis est ensuite devenu concepteur pédagogique au CNED puis chargé de mission à l’inspection académique pour l’aménagement des examens pour les élèves porteurs de handicap.

Altruiste, il est ensuite devenu conseiller auprès du centre académique pour la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (CASNAV).

Officiellement à la retraite « administrative », Jean-Louis reste cependant très actif, en étant notamment membre du conseil d’administration de l’association Bienvenue qui œuvre auprès de jeunes malgaches, mais également en diffusant son amour des mots et de la langue française en créant des dictées et des jeux d’orthographe. « J’ai essayé de donner l’exemple à mon niveau. Merci à vous tous de m’enrichir sur le plan humain. J’ai une pensée pour tous les instituteurs, vous êtes les hussards noirs de la République. Vous remarquerez qu’avoir une médaille l’année des Jeux Olympiques pour un si piètre sportif, ce n’est pas banal », a conclu l’intéressé.


Voici la copie de l'article paru dans l'Indicateur des Flandres et Nord Littoral, (que Jacques Devienne nous a transmis et dont notre article est issu)


Au total une belle carrière :

Jean-Louis DESSAINT est :

Retraité de l'Éducation nationale

Directeur d'école honoraire

écrivain public, 

certification Voltaire niveau expert, formateur expert en orthographe.

animateur du club dictée de La Maison pour Tous La Gorgue


Président délégué du comité de section Flandres intérieures Dunkerque

de l' Association des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques du nord ( AMOPA)

Administrateur MAE MAES


Rappel de son parcours professionnel :

2014 2020 Conseiller académique Casnav 

2011 2014 Chargé de mission IA du Nord

2008 2011 concepteur pédagogique CNED

2000 2008 Directeur d'école

1979 2000 Professeur des écoles

1977 1979 ENG Douai1976 1979 UER sciences juridiques politiques et sociales Lille 2


Edmond ARDUIN, promo 48 52, l'un des doyens de notre amicale, est décédé ce 22 octobre 2024, à l'âge de 94 ans. C'est Michel DELANNOY de la même promo qui nous en fait part






THUN-SAINT-MARTIN

Josette ARDUIN-BARALLE, son épouse,
Alain ARDUIN et Maryse COPPIN,
Éric et Annick ARDUIN-DEVOS,
Guy et Marie ARDUIN - RAOULT,
Véronique et Alain VILTARD-ARDUIN, ses enfants,
Hélène, Guillaume, Nicolas et Anne-Cécile, Marie, Paul, Adrien, Victor, Camille, Jeanne, Charlotte, Bastien, ses petits-enfants,
Elliot, son arrière-petit-fils
ainsi que toute la famille,

ses nombreux amis,

toute l'équipe dévouée du court séjour gériatrique de l'hôpital de Cambrai,

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Edmond ARDUIN

Ancien professeur au collège Victor Hugo de Somain

survenu le mardi 22 octobre 2024, à l'âge de 94 ans.

La cérémonie civile se déroulera le samedi 26 octobre 2024,
à 11 heures, à l'espace Henri-Desprès (près du cimetière) à
Thun-Saint-Martin, où un dernier adieu pourra lui être adressé, suivie de l'inhumation dans le caveau de famille au cimetière dudit lieu. 

Dans l'attente de ses funérailles, Monsieur ARDUIN repose à son domicile, au 41, rue des Cutiviers à Thun-Saint-Martin, où la famille recevra les visites ces jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2024,
de 16 heures à 18 heures.

Pas de plaques s'il vous plaît.

Pompes Funèbres LEFORT
12, place de la République - 59141 IWUY
✆03.27.78


La promotion 48 52





Témoignages reçus :

Daniel Salaün
Toutes mes condoléances à ses proches. Je l’ai eu comme prof de sciences nat, comme on disait à l’époque, en quatrième puis en troisième au CEG de Somain. C’était un excellent prof qui savait tenir sa classe.
Merci monsieur Arduin.



Florence Bantignie :
Que de souvenirs avec ce professeur que j'ai eu comme professeur principal et professeur de physique en annee scolaire 1982-1983 , toujours en blouse grise , et comme beaucoup à l'époque bien habillé. Concernant le poème, pour l'année docte. En 1981 J'avais écrit un texte pour Mr Rousseau Michel ( principal) lors de son départ en retraite. Mr Arduin m'interpelle "Bantignie, je parie que tu n'en ferais pas un pour moi" Deux ans après, je suis arrivée avec ce texte sous forme de parchemin ecrit en calligramme ( retrouvé dans mes cahiers). Je revois encore sa tête, et pour la première fois il m'a appelé par mon prénom " Florence tu n'as pas oublié" très ému du cadeau.



Jean Louis Delaby (promo 68 70)

Monsieur Arduin a été mon Maître de CE2 à l'école des garçons de Guesnain... C'était en 1957 - 58... Je garde de lui le souvenir d'un maître exigeant, demandant bien du travail à ses élèves...C'était aussi une main de fer dans un gant ...de fer...Il m'impressionnait beaucoup...Mais quel résultat !!!...Tous ses élèves lui doivent beaucoup... A l'époque les effectifs étaient élevés , l'objectif était une efficacité sans faille... On était dans le vieux bâtiment, à l'étage, avec le feu à l'arrière de la classe... On faisait un " service" le matin, à tour de rôle, pour nettoyer les tables, le tableau...Monsieur Arduin avait un bac à sable, dans lequel il avait reconstitué un paysage type, avec montagne, rivière, forêt, le tout coloré avec de la poudre de craie, très réaliste... On avait des listes de vocabulaire à apprendre, tapées à la machine et tirées à la machine à alcool... On redoutait les dictées... On avait aussi à remplir des fiches météo ... il nous fallait observer, comparer, demander,...

Quelle base de savoirs !!! ...Le jour des vaccinations BCG, je suis tombé dans les pommes et Monsieur Arduin m'a reconduit chez moi dans sa Simca Aronde...

Merci Monsieur Arduin pour tout, et vous aviez raison d'être sévère... Je vous en suis très reconnaissant... Avec toutes mes condoléances à sa famille... 

Jean Louis Delaby




"L'affaire COLLIGNON" ou comment Monsieur JUGE, directeur de l'école normale d'instituteurs à Douai, de 1850 à 1855, fut assassiné par un cocher

 Sur les 19 directeurs qu'a comptés l'école normale d'instituteurs du Nord à Douai de 1834 à 1990, le quatrième, qui eut le destin le plus extraordinaire, est sans conteste M. Juge.

Il dirigea I’école de 1850 à 1855 pendant une période difficile, mais il montra une habileté qui permit à l'établissement de la traverser sans de trop grands dommages. Sa fin fut tragique : il mourut assassiné à Paris, au mois de septembre 1855, par le cocher Collignon avec qui il avait eu une contestation pour le prix d'une course. Les journaux locaux déplorèrent la mort de cet homme « si distingué par I’esprit et par le coeur ».


Rappel des faits :

“M. Juge, directeur de l'Ecole normale de Douai, était venu avec sa femme à Paris. II logeait rue d'Enfer, 83. Ayant quelques courses à faire, il prit un cabriolet de remise conduit par le nommé Collignon, cocher. Celui-ci voulut exiger 2fr. de plus que ne comportait le tarif, et il accompagna sa réclamation de menaces et de grossièretés. Pour ne pas faire d'esclandre, M. Juge paya mais, justement blessé, il adressa une plainte à la préfecture de police. Le cocher fut mandé et tancé vertement cependant on lui fit entendre que, s'il voulait faire ses excuses à M. Juge et lui restituer les deux francs, les choses en resteraient là. Il déclara qu'il était prêt à le faire ; mais aussitôt qu'il eut quitté la préfecture, il fit emplette d'une paire de pistolets, les chargea avec soin et les cacha sous son paletot. Introduit en la présence de M. Juge, il lui remit 2 francs et lui demanda un reçu pour le montrer à la préfecture. Tandis que celui-ci se penchait sur son bureau pour écrire, il lui tira un coup de pistolet. La balle alla frapper l'os frontal près de l'œil droit. M. Juge tomba baignant dans son sang. Comme sa femme accourait pour lui porter secours, Collignon tira sur elle son autre pistolet, mais il ne l'atteignit pas. En ce moment, plusieurs personnes, accourues au bruit de la double détonation, se jetèrent sur lui et le maintinrent jusqu'à l'arrivée des soldats qu'on était allé chercher au poste voisin. Peu d'instants après, malgré les soins du docteur Besson, M. Juge succombait à sa blessure.”





Récit de l'affaire Collignon dans "Le Petit Journal illustré du 17 mai 1931


Notre bulletin n°7 de 1952 rend compte de ce fait divers tragique dans son Historique : 




Cette affaire a fait l'objet récemment d'une thèse de Master II de Jérémy de Teyssier à qui nous avons apporté notre soutien à l'aide de nos archives et qui nous remercie en nous envoyant ce message et la copie intégrale de sa thèse qu'il a brillamment soutenue en semptembre 2024 à l'Université de Paris Nanterre :

"Cher Jean-Marie,

Comme promis, je vous fais parvenir mon mémoire de master 2 consacré à l'affaire Collignon, et donc à Martin Juge !

Le travail de recherche a été passionnant et j'ai obtenu la note de 18/20 à l'issue de la soutenance.

Je souhaite encore vous remercier pour votre aide précieuse.

Bien cordialement,

Jérémy de Teyssier"



L'affaire Collignon version intégrale en pdf, cliquer sur le lien)


Francis LESAGE, promo 56 60, nous a quittés. César Leroy nous en fait part. Ses obsèques auront lieu lundi 21 octobre 2024

Bonjour

Je viens d'apprendre le décès de Francis Lesage de la promotion 56-60
Le faire part est sur le site des pompes funèbres Derebreu 
Nous avons été amis au c c de Merville de 54 à 56 puis à l'ENG de Douai de 58 à 60
Nous nous voyions aux journées  pédagogiques
Il m'avait fait visiter sa magnifique collection de minéraux (à voir sur le site de notre Amicale de l'ENG ) dans sa maison de Steenwerck
C'était une personne sympathique...
Bonne soirée
César Leroy (promotion 58 - 62 )




 

L'oeuvre des nôtres :« Avec ou sans murs ? » de Roland Poquet, (promo 50 52) 18 € à la librairie Sensations. Bientôt disponible au Furet du Nord.

 




« Avec ou sans murs ? » de Roland Poquet, 18 € à la librairie Sensations. Bientôt disponible au Furet du Nord.


Roland Poquet, figure de la culture à Douai, sort le livre de sa vie.   Le récit unique et sans détour de son histoire, ses spectacles, ses combats.   Un ouvrage déjà disponible en librairie. 
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Douai. « Si j’étais vous, ce livre, j’en commanderais un paquet. » Voilà ce qu’a entendu Pascal Cebulski de la bouche d’un client de sa librairie Sensations, rue de la Madeleine à Douai. Signé par Roland Poquet, l’ouvrage s’intitule Avec ou sans murs ? et rapporte l’histoire autobiographique de celui que les Douaisiens connaissent comme « l’homme de L’Hippodrome ».
Succès commercial
Le client avait vu juste. Le libraire suit aveuglément le mystérieux conseil. Dix livres commandés, dix livres vendus. « Alors j’en ai à nouveau commandé une vingtaine », enchaîne Pascal Cebulski. Parmi les acheteurs, beaucoup de retraités, « des purs Douaisiens pour qui le nom de Roland Poquet évoque des choses ». Mais aussi cette femme âgée d’une trentaine d’années, ancienne élève de théâtre, et qui s’est reconnue parmi les photos d’archives au centre du livre.
Le bouquin a été édité en un mois, délai particulièrement expéditif. « Une maison d’édition nous a immédiatement fait confiance, marquée par un style d’écriture élégant, fluide et où les mots sont pesés », relate le fils, Thierry Poquet, qui s’occupe de la promotion de l’ouvrage.
Le livre conte l’histoire vraie d’un gamin de Lauwin-Planque, le « Tiot Roland », qui a révolutionné la culture du Douaisis. De la compagnie du Beffroi à l’ouverture du centre d’action culturelle jusqu’à la réhabilitation de L’Hippodrome, Roland Poquet dévoile tout. Les coulisses, les combats, les anecdotes, les fiertés. « C’est le parcours d’un visionnaire, miroir de la décentralisation culturelle », complète Thierry Poquet.
Le couple Poquet
L’ouvrage fait aussi la part belle à Bernadette Poquet « qui a magnifiquement joué sa partition », comme l’écrit Roland, son mari. Un couple mythique que les Douaisiens arrêtent dans la rue pour leur rappeler à quel point « c’était le bon temps ». Le livre est effectivement le vestige d’une époque où la vie douaisienne était rythmée par les événements du couple Poquet. Grâce à eux, la culture comblait la région et tout le monde pouvait s’y rendre. « Je me souviens d’un brassage d’âges et de classes sociales impressionnant. C’était du théâtre pour le peuple », se remémore Thierry Poquet.
Un livre qui ponctue l’aventure d’un homme qui n’a jamais su s’arrêter. « Il n’a pas supporté sa retraite », raconte son fils en évoquant la fois où il a rechaussé les crampons pour transformer le village d’Esquerchin en une pièce de théâtre à ciel ouvert avec pas moins de 180 figurants. Et preuve encore s’il en fallait de son hyperactivité, maintenant qu’il coule (enfin) une retraite sans théâtre et sans spectacle sous le soleil niçois, c’est le moment que Roland Poquet a choisi pour sortir son livre.
« Avec ou sans murs ? » de Roland Poquet, 18 € à la librairie Sensations. Bientôt disponible au Furet du Nord.
Le livre estle vestige d’une époque où la vie douaisienne était rythmée par les événements du couple Poquet. 

Émile HURTEAU, promo 50 54, a rangé définitivement sa clarinette..

 BRUILLE LEZ MARCHIENNES

Raymonde (✞) PETIT-HURTEAU,
Sa fille;
Laure et Frédéric ARNOULD-GOETGHEBEUR,
Mathis,
Arnaud GOETGHEBEUR et Alicia,
Lola, Lohan, Lissian,
Ses petits-enfants et arrière-petits-enfants;

Ses neveux, nièces, cousins, cousines,
Anne-Marie CLEMENT,
Ses auxiliaires de vie de DESTIA,
Le Docteur KARAR,
Frédéric, son infirmier,
Ses amis proches,
Jean-Jacques CANDELIER, Maire de Bruille-lez-Marchiennes
Ses amis musiciens,
Le Personnel du Service de Gériatrie du Centre Hospitalier de Douai

ont la douleur de vous faire part de la perte sensible
qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Emile HURTEAU

veuf de Madame Romaine BOGAERT
Clarinetiste du Tea For Tow Big Bang
Retraité de l’éducation Nationale
Membre du T.F.T et de la Chorale de Bruille

décédé le 25 Septembre 2024 à l'âge de 90 ans.

Les funérailles religieuses auront lieu
le Samedi 28 Septembre 2024 à 10 heures 30
en l’église Saint Samson de Bruille-lez-Marchiennes.


L’inhumation aura lieu dans le caveau de famille au cimetière de Bruille lez Marchiennes

Réunion à l’église à 10 heures 15.

L’offrande tiendra lieu de condoléances.

Miséricordieux Jésus donne lui le repos éternel !

Dans l’attente des funérailles, Emile repose
au salon funéraire de Pecquencourt.
6, rue d’Estienne d’Orves - Place du Bicentenaire de la Révolution.
Visites Jeudi et Vendredi de 16 heures à 18 heures.


LE MAIRE DE BRUILLE-LEZ-MARCHIENNES LUI A RENDU HOMMAGE


Émile avait coutume d'amener sa clarinette pour animer les banquets de l'amicale normalienne dans les années 2000 comme on peut le voir sur cet extrait du bulletin de 2007 :




"Nous eûmes pour notre plus grand plaisir, droit cette année encore au moment musical de notre ami Émile HURTEAU qui nous régala en interprétant des succès de toujours : les Roses de Picardie, les Feuilles Mortes. " Claude Jouet (promo 51-53)