Notre professeur de littérature française Jean-Claude Pintiaux n'est plus. Alain Denhez (promo 66 71 nous en a fait part dès la lecture de son avis de décès dans le journal. L'amicale des anciens normaliens de Douai lui rend un hommage ému


André Léger a représenté l'amicale lors de ses  obsèques

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Messages reçus à l'annonce de son décès :

"Un des grands professeurs d'Ecole Normale disparaît comme la mémoire de notre école et du sens du parcours de recrutement et de formation des maîtres de l'Ecole de la république. Souvenir personnel reconnaissant des années de la 2nde à la Terminale de 1966 à 69, et hommage à sa présence chaleureuse et humaine auprès de ses élèves.

Merci Monsieur Pintiaux d'avoir été de ceux-là, sans qui  nous ne serions pas tout à fait ce que notre parcours, notre formation nous ont permis de devenir. Un grand regret : n'avoir pu être des retrouvailles annuelles organisées par l'Amicale auxquelles il avait participé il y a quelques années... 

Condoléances attristées à ses enfants et petits-enfants, à toute sa famille avec le souvenir plus personnel d'origines auberchicourtoises communes."

L'occasion aussi de le réaffirmer auprès des anciens de l'ENG :

Pour que l'Ecole de la République soit le creuset de l'unité de la République encore faut-il que ses maîtres se sentent investis d'une mission qui les dépasse, dépasse la notion de déroulement de carrière qui resterait finalement la motivation de la profession pour la plupart des "recrutés" ... maintenant jusque par petites annonces...

La disparition des EN puis des IUFM n'est pas sans conséquences. Sans y prendre garde, elle pourrait augurer de la disparition de l'Ecole Publique, celle qui interpelle les consciences, dérange par les valeurs qu'elle porte, celles d'un idéal sociétal d'Education égalitaire par mission républicaine et rassembleuse par la mise en oeuvre de la Laicité."

Jean-Paul BRIDENNE (66 71)

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J'ai vu notre ancien professeur en début d'année 2022. Il était alors déjà physiquement bien diminué mais jamais, au club de scrabble, nous n'avons imaginé que le dénouement était aussi proche ... La vie est parfois bien triste ... Je serai également à ses obsèques

Émile Duez (66 71)

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J'ai eu la triste nouvelle hier, malgré une seule année passée avec lui ( après j'ai eu M. Haremza, une autre figure) C'est un prof qui m'a marqué. J'ai envoyé mes condoléances hier par l'intermédiaire des pompes funébres.

Roger Dubar (66 71)

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Avec M.Pintiaux les heures de français étaient un vrai bonheur.Tous ceux qui l'ont eu en cours ne l'oublieront pas.

Daniel Lippevelde (66 71)

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Bonjour à tous chers camarades. 

En effet, la disparition de Monsieur Pintiaux est une bien triste nouvelle ! Comme dit Alain, il a jalonné nos premières années à l'EN ainsi que notre formation professionnelle. Nous l'avons tous apprécié. Ce fut en effet un réel bonheur de l'avoir eu comme professeur de Français. J'adresse à toute sa famille mes condoléances les plus sincères. A bientôt et surtout prenez soin de vous.

Jean Alain Cornil, promo 66/71

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M. Pintiaux a été mon prof de Français pendant les 3 années avant bac. Il m'a fait aimer la littérature. Souvenons nous du Lagarde et Michard et des textes qui expliqués par M. Pintiaux prenaient une saveur particulière quasi enthousiasmante. Merci Monsieur

André Léger promo 66-71

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Bonjour à tous

Comme Jean-Paul, j'ai aussi ce grand regret de n'avoir pu être présent à ces fameuses retrouvailles. Revoir Monsieur Pintiaux eût été un grand plaisir ! Je me souviens également de la représentation de Montserrat où Jean-Claude Lartigot était à l'affiche ainsi que notre cher MLO Bernard. Je crois me souvenir de Bernard, un genou à terre en train de dire sa tirade. Ma mémoire me joue peut-être des tours, l'intéressé confirmera ou non! Je pense avoir des photos de l'époque où l'on voit M. Pintiaux. Je les enverrai sous peu. Bonne soirée à tous

Jean-Alain Cornil (66 71)

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Bonsoir,

Eh oui effectivement, j'ai participé à la représentation de MONTSERRAT mais je ne saurai affirmer si j'ai dit mon texte un genou en terre... Merci de faire renaître cet évènement mais quelle perte avec la disparition de M. Pintiaux, un excellent initiateur littéraire. Amitiés normaliennes à tous

Bernard MLODORZENIEC (66 71)

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Encore une part de notre adolescence qui s'en va . Non seulement c'était un très bon pédagogue , très humain et courageux . Ce très bon élève de l' école primaire d'Auberchicourt, issu d' un milieu modeste avait, bien qu'étant marié et ayant charge d'âmes , repris des études pour obtenir l'agrégation de Français ... C'est du moins ce que m 'avait dit mon père qui l'avait eu comme élève en primaire. Mr  Pintiaux, je  l'ai  " raté" 2 fois: quand il est venu au repas de l'école normale ( je n'y étais pas ) et la deuxième fois , c'est que j'avais bien son numéro de téléphone ( merci Jean-Paul ), mais je n' ai pas osé le contacter et je le regrette amèrement ... Que nous reste-t'il de ces cours ( de la seconde à la terminale ) , de ces dissertations et analyses de textes où j' essayais de rivaliser avec les copains à lui remettre une quinzaine de pages ( bonjour les corrections ! ) . Je me souviens aussi , en seconde , où il nous avait mis dans le couloir , Jean-Paul et moi ( on devait sûrement faire les andouilles , petits cons que nous étions ) Mais c'est surtout le goût de la littérature ( ah ,le Germinal de Zola qui m' avait  incité à absorber les 19 autres " Rougon-Macquart ) que Mr Pintiaux m'a  (nous) apporté . Merci encore !   Portez - vous bien   .....

Patrick GAYE (66 71)

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Bonsoir chers camarades et professeurs

Mes recherches ont abouti. Voici quelques souvenirs de la représentation. M. Pintiaux, très concentré, suivait le déroulement de la pièce avec beaucoup de bonheur je pense ! Une pensée émue pour ce professeur de talent. Au CFEN, j’ai tiré au sort : les phrases de base. Il m’a interrogé avec bienveillance. Merci M. Pintiaux ! Amicalement, 

Jean-Alain Cornil (66 71)





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Bonjour à tous,

Le décès de M. Pintiaux nous fait replonger dans nos souvenirs de jeunes adultes. Je savais que « quelque part », j’avais conservé des photos de ce spectacle réalisé sous la direction de M. Pintiaux. Jean-Alain Cornil a été plus rapide. Merci pour ces photos. Il s’agit donc de la pièce Montserrat d’Emmanuel Roblés que nous avons jouée deux fois dans la salle des fêtes (ancienne chapelle !)à l’ENG en 1969. Sur mes notes, j’avais écrit qu’il y avait des projets d’autres représentations qui n’ont pu avoir lieu en raison de la proximité des examens (pour nous c’était le bac !)

Sur une des photos, comme l’écrit Jean-Alain, on voit M. Pintiaux au fond de la salle des fêtes, entrain de suivre notre performance. La main gauche sur le bas du visage. Un geste distingué, une de ses postures quand il nous écoutait attentivement. Sur cette photo, je suis à côté de lui, sans doute sorti de scène après avoir essayé de négocier ma femme pour avoir la vie sauve (j’ai quand même été exécuté tout comme Duquesnoy qui se trouve à ma droite – Duquesnoy était d’une promo moins avancée que la nôtre ; il a pris par la suite la responsabilité du club théâtre. Au premier plan, je crois que c’est le haut du visage de Bernard Waymel, non ?

Sur les autres photos, sur scène, on voit Bernard Mlodorzeniec en potier (a-t-il dit une tirade le genou en terre ? C’est sans doute vrai si Jean-Alain s’en souvient ! Ça ne l’a pas empêché non plus d’être exécuté…) et Michel Van Peene en ecclésiastique. Les autres rôles masculins je ne me souviens pas des noms des comédiens. C’était une troupe éphémère inter-promotions … ET mixte (ce qui ne se négociait pas sans mal à l’époque même après 1968). La jeune femme en corsage blanc et jupe noire est Ivana Polisini.

Jean-Claude LARTIGOT      lartigot.jc@orange.fr 


J'ai été son élève en 2nde . Outre Marot , il m'a fait connaître La pléiade avec Ronsard et Du Bellay, Voltaire avec Candide , Molière et son Tartuffe, Cinna ou la clémence d'Auguste, Racine ou Corneille je ne sais plus mais aussi Balzac et ses illusions perdues , Stendhal, le rouge et le noir sans oublier Jacques Prévert. Bref un grand professeur qui m'a appris énormément. Condoléances à la famille.

Bernard Godfroy (66 71)

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